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Le Ski

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Zoo de Beauval
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Sport et loisir le ski consiste à glisser sur des surfaces enneigées grâce à des patins longs et étroits (portant le nom de skis) solidement fixés aux pieds.

L’équipement de Ski

1. Les skis

L’équipement de base du ski, bien que variable, est pratiquement identique pour toutes les disciplines de ski. Les skis permettent de répartir le poids du skieur sur une plus grande surface, ce qui évite au skieur de s’enfoncer dans la neige. Les skis sont de longues planches en bois, en métal ou en matériau synthétique, pouvant être fixées à une chaussure spécialement conçue à cet effet. La semelle du ski est une surface dure et particulièrement résistante, qu’il convient d’entretenir avec du fart, et qui permet d’atteindre une vitesse élevée sur neige damée.

La longueur des skis dépend de la taille du skieur ; ils peuvent mesurer jusqu’à 1,80 m voire 2 m — la tendance est toutefois, depuis la fin des années 1990, au raccourcissement des skis, de façon à gagner en dynamisme et technicité. Leur largeur varie également ; les skis mesurent entre 7 et 10 cm à l’avant, sont légèrement plus étroits au milieu et s’élargissent de nouveau à l’arrière ; l’extrémité avant est recourbée vers le haut. Les skis de piste sont plus courts et plus larges que les skis nordiques.

2. Les chaussures de ski

Les chaussures, plates et généralement montantes, jouent un rôle important dans l’équipement du skieur. Pour le ski alpin, on utilise des chaussures rigides, tandis que les chaussures de ski nordique sont plus légères et plus souples, en nylon ou en cuir. Une fixation enserre la chaussure de ski alpin au niveau du talon et de l’extrémité du pied ; elle assure souplesse et sécurité en cas de chute. Sur les skis nordiques, la chaussure n’est retenue qu’à l’extrémité avant ; le talon est libre et facilite la prise d’élan.

3. Les bâtons de ski

Des bâtons, mesurant généralement de 1,20 m à 1,50 m de long, permettent de garder l’équilibre et de prendre appui afin de donner plus d’aisance au mouvement. Ce sont des tubes de métal légers, munis à une extrémité de poignées et de dragonnes pour une bonne prise en main et, à l’autre extrémité, d’une rondelle en plastique servant de support lorsque les bâtons sont enfoncés dans la neige.

Séjour au Ski
Séjour au Ski

Les différents types de Ski

Il existe trois disciplines : le ski alpin, le ski nordique et le ski artistique.

Le ski alpin ou ski de piste consiste à descendre des pentes à fort dénivelé ; les compétitions sont des courses de vitesse.

Le ski nordique regroupe la course, qui se pratique sur des parcours relativement vallonnés plus ou moins longs, le saut à ski (il s’agit de descendre une piste fortement inclinée et d’exécuter un saut), le combiné nordique et le biathlon.

Enfin, depuis les années 1980, le ski artistique connaît un essor très important, aussi bien comme activité de loisir que comme sport de compétition.

Le ski de loisir

Afin d’illustrer le ski de loisir, nous partons en Finlande, pays aux longs hivers rigoureux où le ski de fond est aussi bien un sport qu’un moyen de se déplacer. Helsinki, capitale de la Finlande, offre aux skieurs des centaines de kilomètres de pistes, éclairées pendant les longues périodes de nuit hivernale.

On estime en France entre 5 et 8 millions le nombre de skieurs, dont environ un tiers pratique le ski de randonnée. Les adeptes du ski s’adonnent à ce sport dans une centaine de stations de ski, dans le Jura, les Alpes, le Massif central et les Pyrénées. D’immenses domaines skiables, qui ont acquis une importance économique et touristique considérable, se sont développés. Ainsi, les Alpes regroupent à elles seules plus de 100 000 km de pistes. À côté des stations datant du début du xxe siècle et qui étaient à l’origine, comme Chamonix ou Megève, de petits villages de vallées, des sites plus proches des pistes ont été créés, des stations ont été entièrement construites, vers 1 800 m d’altitude, comme celles de Val-d’Isère et de L’Alpe-d’Huez, voire à plus de 2 000 m d’altitude, comme Tignes ou Val-Thorens, et enfin des aménagements plus récents, qui privilégient le respect de la montagne, et peuvent laisser une large place au ski de randonnée, ont été effectués.

Les stations nécessitent une infrastructure importante (remontées mécaniques, télésièges, télécabines, téléphériques), font appel à des canons à neige lorsque l’enneigement n’est pas suffisant, et emploient, outre des permanents, de nombreux saisonniers qui peuvent travailler parallèlement l’été en bord de mer. Des infrastructures routières permettent un accès aisé à de nombreuses stations (par exemple dans la vallée de la Maurienne, qui conduit au domaine des Trois-Vallées comprenant Courchevel, Méribel, Les Ménuires et Val-Thorens).

Le ski alpin

Technique du ski alpin : chaque virage s’effectue à l’aide du poids du corps qui se plie et se déplie tout en maintenant un équilibre, permettant ainsi au skieur de contrôler sa vitesse.

Il existe quatre épreuves de ski alpin selon le type et la longueur du parcours.

1. La descente

Dans l’épreuve de descente, il s’agit, comme son nom l’indique, de descendre une pente abrupte le plus rapidement possible — la vitesse du skieur dépasse parfois 140 km/h — et presque en ligne droite. Le dénivelé est d’environ 800 m pour les hommes et de 500 m pour les femmes. La piste damée est balisée par une série de portes, matérialisées par deux piquets surmontés d’un drapeau, entre lesquelles doit passer le skieur. Ces portes sont plus ou moins larges et plus ou moins espacées. La chute des piquets n’entraîne pas de disqualification à condition que le skieur franchisse correctement la porte.

2. Le slalom spécial

Le Ski alpin se caractérise par le slalom, qui signifie littéralement « chemin en pente » en norvégien. C’est une épreuve de descente au cours de laquelle les skieurs doivent effectuer plusieurs virages serrés. La longueur moyenne d’une piste de slalom spécial est d’environ 530 m, avec une dénivellation de 140 à 200 m. Le skieur doit franchir de 50 à 75 portes. L’épreuve de slalom spécial se dispute en deux manches ; le vainqueur est celui qui obtient le meilleur temps après addition des temps réalisés dans chaque manche. Le slalom spécial nécessite une parfaite technique d’enchaînement très rapide de virages.

3. Le slalom géant

Le slalom géant s’est principalement développé dans les compétitions internationales depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il se distingue du slalom spécial principalement par la longueur du parcours, qui mesure généralement 1 600 m avec un dénivelé de 300 à 400 m (chez les femmes, le parcours de slalom géant est un peu plus court), et par un nombre de portes inférieur (environ 40). La course se déroule en deux manches et le vainqueur est celui qui totalise les meilleurs temps.

4. Le Super-G

Le Super-Géant combine descente et slalom géant et a été introduit dans les compétitions internationales en 1983. L’épreuve ne comporte qu’une seule manche. Le dénivelé peut dépasser 600 m.

Equipement de Ski
Equipement de Ski

Le ski nordique

Le ski nordique regroupe le ski de fond, le saut à ski, le combiné et le biathlon.

1. Le ski de fond

Moyen de transport à l’origine, le ski de fond (ou ski de randonnée) est aujourd’hui un sport de compétition et de loisir. Le déplacement consiste à pousser sur un pied en glissant sur l’autre, en alternance. Le mouvement doit être souple et rapide. Lorsque le skieur s’appuie sur le pied droit, il doit planter le bâton gauche, et inversement. Des variations de ce pas de base permettent de franchir des dénivellations, de manœuvrer avec une certaine aisance et d’éviter de fournir un effort continu. Dans le pas de patineur, mis au point dans les années 1980, le skieur avance grâce à une succession de mouvements latéraux qu’il exécute en poussant sur l’intérieur du ski.

La Vasaloppet, en Suède, est la plus célèbre des courses nordiques de ski de fond longue distance ; elle se tient le premier dimanche de mars, chaque année depuis 1922. Quelque 12 000 concurrents y participent, reliant Sälen à Mora pour une distance de 90 km.

Le ski de randonnée repose plus sur l’endurance et la puissance que sur la vitesse. En compétition, le temps moyen d’une course de 15 km est cependant d’environ 50 min ; pour le parcours le plus long, 50 km environ, le temps moyen est de 2 h 45. Les distances varient de 5 à 50 km et au-delà. Le parcours est balisé par des piquets de couleur afin que les skieurs empruntent approximativement le même chemin. Le dénivelé est modéré, le déplacement étant principalement horizontal.

2. Le saut à ski

Lors de la phase de vol du saut à ski, le skieur adopte une position debout, les bras le long du corps et les skis relevés, presque parallèles à son corps ; il réduit ainsi la résistance à l’air, améliore son aérodynamisme et repousse le plus loin possible le point de réception du saut.

Le saut à ski a connu un essor important au XXe siècle. Le skieur prend son élan sur une piste artificielle extrêmement abrupte qui se termine par un tremplin. La longueur prise en compte va du bord du tremplin jusqu’au point où les skis touchent le sol.

Les juges notent la distance et le style. La réussite du saut dépend plus de l’équilibre et de la coordination des mouvements que des seules compétences en saut. Le véritable objectif du skieur est de maîtriser parfaitement ses mouvements pendant l’exécution du saut et d’effectuer une bonne réception au sol, de manière à donner l’impression d’un mouvement unique ininterrompu.

L’Allemand Jens Weißflog, né dans le Oberwiesenthal, est le plus grand champion de saut à ski de tous les temps. Trois fois vainqueur des jeux Olympiques, il est le seul à avoir remporté quatre fois la tournée des quatre tremplins.

3. Le combiné nordique

Le combiné nordique comprend une épreuve de saut de 90 m et une épreuve de ski de fond de 15 km.

4. Le ski artistique

Le ski artistique comporte trois épreuves :

  • Le ballet : à l’instar du patinage artistique, le ballet est un programme de sauts et de vrilles exécutés en musique. L’épreuve ne dure que 2 min 15 et se déroule sur une surface de 260 m de long sur 40 m de large. L’épreuve est notée en fonction de sa difficulté technique, de son interprétation et de la chorégraphie.

 

  • Les bosses : l’épreuve des bosses se déroule sur un champ de bosses très pentu et consiste à exécuter à grande vitesse plusieurs séries de virages entrecoupées de quelques sauts. La note prend en compte la qualité et la technique des virages ainsi que la trajectoire choisie, les sauts et la vitesse.

 

  • Le saut (Ski acrobatique) : dans l’épreuve du saut, le skieur exécute un saut acrobatique à partir d’un tremplin spécialement conçu à cet effet, soit particulièrement abrupt de façon à faire décoller le skieur à quelque 10 m de hauteur. La note tient compte de la prise d’élan, de la forme et de l’exécution du saut et de la réception au sol.

5. Le ski de vitesse

Le ski de vitesse se pratique sur une longue piste où le participant s’efforce d’atteindre la plus grande vitesse possible. Le record du monde se situe aujourd’hui au-delà des 240 km/h. La station des Arcs, dans les Alpes françaises, possède une piste célèbre de ski de vitesse.

Le Ski
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Histoire du Ski

Les déplacements sur neige au moyen d’un équipement quelconque sont très anciens. Les historiens grecs font mention de peaux, de patins et de chaussures, utilisés à cette fin, et des références de même nature sont présentes dans les mythes scandinaves. Les skis les plus anciens, sans doute vieux de quatre mille à cinq mille ans, ont été retrouvés dans des marécages en Suède et en Finlande. Ce sont des armatures allongées et incurvées, recouvertes de cuir.

La naissance du ski en Scandinavie

Le ski sportif fait son apparition au milieu du XIXe siècle, en Norvège. Il se répand ensuite rapidement dans toute la Scandinavie. Les premières compétitions ont lieu en Norvège et en Australie, dans les années 1850 et 1860, après la mise au point des skis et de diverses techniques par Sondre Nordheim dans la province de Telemark (qui a donné son nom à une technique de ski spectaculaire et élégante, intermédiaire entre le ski de fond et le ski alpin), en Norvège.

L’Association norvégienne de ski est fondée en 1883 et la première compétition internationale a lieu en 1892 près de Christiania (aujourd’hui Oslo). En compétition, les épreuves de ski nordique et de ski alpin sont disputées séparément, mais les prix sont attribués après addition des scores obtenus dans les deux épreuves. Dans les années 1880 et 1890, le ski se développe progressivement dans d’autres pays d’Europe, en grande partie grâce à l’ouvrage de l’explorateur norvégien Fridtjof Nansen retraçant son voyage à ski à travers le Groenland en 1888.

Le développement du ski en Europe occidentale

Le premier club de ski suisse est fondé en 1893 et le début du xxe siècle est marqué par l’âge d’or du ski dans les Alpes. La technique du ski alpin est codifiée par l’Autrichien Mathias Zdarsky, à la fin du XIXe siècle. Les amateurs britanniques contribuent au développement des sports d’hiver et des compétitions. La plupart des grandes expéditions visant à explorer et délimiter le territoire alpin sont entreprises à cette époque. Le premier club allemand est fondé en 1890, et des compétitions sont organisées en Allemagne dès 1896. En France, après des débuts plutôt timides, le ski s’implante finalement à Chamonix en 1898 et ne cesse de se développer. En Europe centrale et en Russie, où les conditions sont favorables et la neige de qualité, la pratique du ski connaît un essor très rapide.

La Première Guerre mondiale donne une impulsion au développement du ski grâce à la création de nouvelles troupes de soldats spécialement entraînés qui en font connaître les techniques. La Fédération internationale de ski (FIS), dont le siège se trouve à Stockholm, et la Fédération française de ski (FFS) sont créées en 1924 et, la même année, les premiers jeux Olympiques d’hiver ont lieu à Chamonix.

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Les principales compétitions de ski

1. Coupes et Championnats du monde

Aujourd’hui, les compétitions de ski touchent un public plus large grâce à la télévision qui permet aux spectateurs de suivre les courses organisées dans des lieux isolés disposant de capacités d’accueil limitées. Le ski nordique domine les compétitions internationales jusqu’en 1936, date à laquelle le ski alpin fait son entrée aux jeux Olympiques d’hiver. Le Championnat du monde de ski alpin est inauguré en 1931 à Murren, et le Championnat du monde de ski nordique est créé en 1937. La Coupe du monde de ski alpin s’est déroulée pour la première fois en 1967. Les années 1970 et 1980 voient la création des Coupes du monde de ski artistique, de saut à ski et de combiné nordique.

2. Les jeux Olympiques

  • Ski alpin : palmarès JO
  • Ski acrobatique : palmarès JO
  • Ski de fond : palmarès JO
  • Saut à skis : palmarès JO
  • Combiné nordique : palmarès JO

Les épreuves olympiques de ski alpin sont la descente, le slalom spécial, le slalom géant, le Super-Géant et le combiné alpin (slalom et descente). Les épreuves de ski artistique sont les compétitions de bosses et de sauts, introduites en 1992. Parmi les principales descentes figurent celle du Kandahar, à Crans-Montana, en Suisse, et celle de Kitzbühel, en Autriche. Les épreuves de ski nordique comprennent des courses individuelles ou par équipe, chez les dames comme chez les messieurs, le saut à ski (chez les messieurs seulement) et le combiné nordique. La Vasaloppet est la plus célèbre des courses nordiques de longue distance ; elle se tient chaque année depuis 1922 sur une distance de 90 km entre Sälen et Mora, en Suède. Environ 12 000 concurrents y participent.

En France ont lieu la Transjurassienne, la Foulée blanche et la traversée du Vercors. La semaine Holmenkollen, qui a lieu près d’Oslo au mois de mars, est une des grandes manifestations de la saison de ski en Scandinavie. D’autres pratiques, principalement le snowboard (ou surf des neiges), qui a détrôné le monoski apparu dans les années 1980, tendent à se développer.

Les figures majeures de l’histoire du ski

Les skieurs les plus connus et médiatisés pratiquent le ski alpin. L’Autrichien Toni Sailer et le Français Jean-Claude Killy sont les seuls à avoir réussi le triplé descente-slalom spécial-slalom géant aux jeux Olympiques la même année, le premier en 1956, le second en 1968.

Jean-Claude Killy remporta trois médailles d’or aux jeux Olympiques de Grenoble en 1968.

1. Les Français en ski alpin

Parmi les grands skieurs alpins français figurent Émile Allais (membre fondateur de l’École française de ski), James Couttet (champion olympique en 1948), Henri Duvillard, Guy Périllat (champion olympique du combiné en 1960), Jean Vuarnet (champion olympique de descente en 1960), Luc Alphand, Franck Piccard (champion olympique de Super-Géant en 1988), Edgar Grospiron (champion olympique de ski artistique bosses en 1992), Jean-Luc Crétier (champion olympique de descente en 1998 à Nagano au Japon) et Sébastien Amiez (spécialiste du slalom spécial).

Les meilleures skieuses françaises sont Marielle Goitschell, Fabienne Serrat, Perrine Pelen (championne du monde de slalom en février 1985), Carole Merle, Patricia Chauvet, Florence Masnada, Nathalie Bouvier et Régine Cavagnoud (championne du monde et lauréate de la Coupe du monde de Super-G en 2001).

2. Les figures internationales du ski alpin

L’autrichien Hermann Maier (1972- ) s’impose, durant l’hiver 1997-1998, comme le skieur qui domine les disciplines reines de la glisse alpine. En dépit d’une chute sans gravité au début des jeux Olympiques d’hiver à Nagano (1998), il se retrouve sur la première marche du podium quelques jours plus tard pour ses performances en Super-G et en slalom géant. La même année, il remporte la coupe du monde. Grâce à ses succès, il devint une star dans son pays, au même titre que ses prédécesseurs Toni Sailer, Karl Schranz et Franz Klammer.
Né en 1971, le Norvégien Kjetil Andre Aamodt a marqué l’histoire du ski alpin grâce à son exceptionnelle polyvalence (slalom spécial, slalom géant, Super-G, descente et combiné) et à la faveur d’un riche palmarès : 21 victoires en Coupe du monde, 12 médailles lors des Championnats du monde (5 en or) obtenues entre 1991 et 2003 et 7 médailles olympiques (3 en or) obtenues entre 1992 (Jeux d’Albertville, France) et 2002 (Jeux de Nagano, Japon).

Les skieurs alpins les plus marquants en Europe et en Amérique du Nord sont les Italiens Alberto Tomba et Kristian Ghedina, l’Italienne Deborah Compagnoni (notamment championne du monde des slaloms spécial et géant en 1997), les Autrichiens Franz Klammer, Karl Schranz, Thomas Sykora et Hermann Maier (triple vainqueur de la Coupe du monde en 1998, 2000 et 2001, l’un des skieurs les plus puissants et polyvalents de l’histoire de ce sport), les Autrichiennes Anne-Marie Moser-Proell, Ulrike Maier et Anita Wachter (l’une des skieuses les plus polyvalentes de sa génération), l’Allemande Katja Seizinger, le Luxembourgeois Marc Girardelli, le Suédois Ingemar Stenmark et la Suédoise Pernilla Wiberg (plusieurs titres olympiques et de championne du monde), les Norvégiens Kjetil Andre Aamodt, Christian Furuseth et Lasse Kjus, le Suisse Paul Accola et les Suissesses Michela Figini (championne olympique de descente en 1984), Vreni Shneider (trois titres olympiques en 1988 et 1994), Erika Hess (championne du monde de slalom spécial, de slalom géant et de combiné en 1982) et Maria Walliser (lauréate de la Coupe du monde en 1986 et 1987), les Américains Phil et Steve Mahre et l’Américaine Picabo Street (championne olympique de Super-G en 1998).

3. Les autres figures marquantes de l’histoire du ski

Avant de mettre un terme à l’une des plus remarquables carrières de l’histoire du ski nordique et du sport en général au printemps 2001, Björn Daehlie a remporté un total de huit titres olympiques et a été sacré champion du monde de sa discipline à neuf reprises.

Björn Daehlie est sans conteste l’un des plus grands sportifs du XXe siècle et le skieur nordique le plus titré. Son compatriote Vegard Ulvang et le Suédois Gunde Svan figurent également parmi les meilleurs « fondeurs » de l’histoire de ce sport. Jean-Paul Pierrat et Fabrice Guy (champion olympique du combiné nordique aux Jeux d’Albertville en 1992) ont quant à eux apporté ses lettres de noblesse au ski nordique français. Chez les femmes, les Russes Larissa Lazutina et Elena Välbe dominent les épreuves de ski nordique depuis les années 1990. L’Allemand Mark Kirchner, le Français Raphaël Poirée et les Françaises Anne Briand-Bouthiaux et Corinne Niogret appartiennent à l’élite du biathlon.

Le ski acrobatique compte parmi ses meilleurs spécialistes les Français Edgar Grospiron (champion olympique de bosses en 1992) et Fabrice Becker (champion olympique de ballet en 1992 également), mais également les Canadiens Jean-Luc Brassard et Philippe Laroche (champion olympique de saut en 1992). Enfin, le snowboard (ou surf des neiges) est une discipline traditionnellement dominée par les Français, notamment Philippe et Nicolas Conte et Karin Ruby (première championne olympique de l’épreuve du slalom géant).

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