Élue plus belle ville du monde, Paris, s’apprécie autant en promenade sur la terre que sur la seine ! Outre la majestueuse et célèbre Tour Eiffel ou le Jardin des Tuileries, la richesse culturelle de la capitale de la France s’apprécie également à travers ses ponts à l’architecture grandiose, ses grandes places et ses environs. La liste ci dessous des lieux touristiques à visiter n’est qu’un aperçu de la richesse de la ville de Paris.
La Villette – Paris Nord
Installation architectonique datant des années 80, situées en périphérie Nord-Est de Paris. La Villette se trouve à proximité des halles du XIXe siècle (travaux d’architecture de L.A Janvier), il est prévu d’ériger un gigantesque abattoir pour l’ensemble de l’Île-de-France. Les travaux débutent avec P.V. Fournier, J. Semichom et S. Waulan en 1964. Dans les années 80, on abandonne cette idée en raison de l’augmentation du trafic attendue à cause de cette centralisation. Les restes des bâtiments et les terrains avoisinants se destinent a devenir un parc expérimental.
Le parc de la Villette constitue une tentative réussie d’aménagement d’un parc moderne dans un quartier urbain de Paris autrefois industrialisé. Les attractions architectoniques du parc sont les pavillons rouges ou « folies » de Tsuchumi, dont la couleur est complémentaires du vert du gazon. Par les couleurs et le matériau, ces pavillons forment une unité, tandis que leur forme et leur fonction (interchangeable) les différencient. Les chaises tournantes sont l’oeuvre de Starck (1993). Quant à Claes Oldenburg, il a créé un vélo surdimensionné dont les extrémités sont des sculptures semblant sortir de la terre.
A Paris, dans le quartier des halles de la Villette, il est possible de visiter un sous-marin autrefois en service
Après l’abandon de l’idée d’un abattoir central, les anciennes halles de 1863 et 1867 subissent des travaux de rénovation, effectués par des spécialistes, afin qu’elles soient adaptées à leurs nouvelles fonctions et puissent servir de galerie d’exposition.
L’immense abattoir prévu à l’origine est transformé en musée interactif de la technique et de l’industrie. Il se caractérise par ses façades semblables à un serre (projet concernant l’ouvrage porteur de Carl Ritchie et RFR) ainsi que son dôme géodésique, la Géode, qui abrite un cinéma à trois dimensions.
Cité de la musique
Architecture postmoderne, par Christian de Portzamparc (1984-1995)
Par ses rupture expressives, l’architecture contraste avec les grandes formes élégantes du conservatoire. L’entrée rouge, conçue par Tschumi, frappe tout particulièrement l’attention. Un chemin en forme de spirale ondule à travers le bâtiment.
Directement à côté du parc, se trouvent également les habitations de la Villette (avenue Jean Jaurès), réalisées par Aldo Rossi ( 1986-1991), qui s’inspirent visiblement des boulevards conçus par Haussman.
Place Charles-de-Gaulle
Appelée également place de l’Etoile en raison des douze avenues qui y débouchent (avenues des Champs-Elysées, de Friedlant, Hoche, de Wagram, Mac-Mahon, Carnot, de la Grande Armée, Foch, Victor Hugo, Kléber, d’Iléna et Marceau) la place Charles de Gaulle est d’un diamètre de 200,86 m, il s’agit de l’un des endroits de Paris où la circulation est la plus dense, pensé en 1853 par le baron Haussmann alors préfet de Nappoléon III.
Des plans avaient déjà été dressés sous Louis XV pour l’aménagement de la place en plein coeur de Paris : il était prévu (en 1758) de construire des bâtiments de sept étages en forme d’éléphant dont la trompe aurait permis la réalisation de jeux d’eau.
L’arc de triomphe aurait alors été érigé sur la place de la Bastille !
Pont Alexandre III
Le pont Alexandre III a été réalisé de 1896 a 1900, par les ingénieurs Jean Résal et Amédé d’Alby, aidés des architectes Cassien Bernard et Gaston Cousin. Au contraire des nombreux autres ponts qui jalonnent la Seine, celui-ci ne comprend qu’une seule arche de 102 mètres de long, ce qui en fait l’un des ponts les plus élégants de la capitale française.
Le pont a été construit pour l’exposition universelle de 1900 (d’où son surnom de »pont de l’Exposition »), reliant les bâtiments du Petit Palais et ceux du Grand Palais sur la rive gauche de la Seine. La première pierre du pont a été posée par le tsar Nicolas II.
Quatre colonnes de 17 mètres de hauteur font office de butée aux quatre coins du ponts. Des groupes de sculptures en bronze doré surmontent ces piliers, montrant Pégase et différentes représentations de la Renommée.
- Sur la rive gauche figurent la Renommée du commerce (P.Garnet) et la Renommée de l’industrie (C. Steiner), avec a leurs pieds la France de la Renaissance(J.Coutant) et la france de Louis XIV (L.Marquestre).
- Sur la rive droite figurent la Renommée des arts (d’E.Frémiet), avec à leurs pieds la France de Charlemagne (A.Lenoir) et la France contemporaine(G.michel).
Au sommet de l’arche du pont sont représentées d’un côté les nymphes de la Seine, portant les armes de Paris, de l’autre les nymphes de la Néva, portant les armes de la Russie
Les lampadaires sont l’oeuvre de H.Gauquic. A leur pied sont représentés des génies et des poissons réalisés par L.Morice et A.Massoule.
Place de concorde
La place de la Concorde est une des places centrales de Paris. Elle se situe sur la voie triomphale, entre le Louvre, les Tuileries, les Champs-Elysées et la place Charles-de-Gaulle.
En 1755, Jacques-Ange Gabriel, chargé d’aménager la place de la Concorde, érige les deux grands hôtels qui bordent le nord de la place : l’hôtel de la Marine et le Crillon. Ces deux derniers flanquent la rue Royale, qui mène à la Madeleine. Après que Louis XV ait mis le terrain à la disposition de la ville, celle-ci érige une statue équestre en son honneur. A l’instar de la place Vendôme, signée Jules Hardouin-Mansart, la place de Concorde est octogonale et bordée de superbes édifices.
En raison de sa taille (360 x 210 m) et de son importance historique (Louis XVI y est décapité le 21 janvier 1793), la place a changé de noms plusieurs fois : initialement appelée « place Louis XV« , elle est rebaptisée » place de la Révolution » en 1792, puis, en 1795, « place de la Concorde » afin de sceller l’unité du peuple français. Sous la Restauration, en 1814, elle est de nouveau nommée « place Louis XV », puis « place Louis XVI » en 1826, avant de changer de nom une dernière fois en 1830, date à laquelle elle retrouve son nom actuel de « place de la Concorde ».
L’Obélisque de Louxor n’arrive à Paris qu’en 1833, sous Louis-Philippe.
Pont de la Concorde
Le pont de la Concorde, qui compte cinq arches, est construit de 1787 à 1790, puis agrandi de 1930 à 1932. Son architecte est Jean Rodolphe Perronet, directeur de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées.
D’une longueur de 155 mètres, il a été en partie érigé avec des pierres prises à la Bastille. Ce pont relie la place de la Concorde à l’axe de l’Assemblée nationale. Il a d’abord été appelé « pont Louis XVI« , puis « pont de la Révolution » en 1792. En 1800, la décision est prise de la nommer « pont de la Concorde », mais il redevient le « pont Louis XVI » en 1814, sous la Restauration. Il porte à nouveau le nom de « pont de la Concorde » depuis 1830, afin de symboliser l’unité du peuple français au lendemain de la Révolution.