Ile volcanique, la Martinique, au nord, se compose de deux ensembles volcaniques : la Montagne Pelée, qui culmine à 1400 m et le massif des Pitons du Carbet moins élevé 1197 m plus ancien et plus marqué par l’érosion.
Partir en vacances à la Martinique
Entre l’ensemble de la Pelée et celui du Carbet, le haut plateau de Morne Rouge de la Martinique sert de passage naturel à 500 m entre le versant atlantique et le versant caraïbe.
A la faveur des guerres qui marquent la fin du XVIIè s commence une ère de conflits. En 1666 une flotte anglaise de 18 vaisseaux, commandée par l’amiral Willoughby vient assiéger l’île ; elle échoue sur l’île de la Martinique devant Saint-Pierre le 31 juillet, une deuxième attaque a lieu en 1667 celle ci aurait peut-être réussie sans l’héroïsme des défenseurs du fort, parmi lesquels se distingue particulièrement une jeune femme Madeleine d’Orange.
Au XIXè s le fait le plus marquant est l’abolition de l’esclavage. Préparée sous le règne de Louis-Philippe, elle fut réalisée par le gouvernement de la Seconde République, à l’instigation du ministre Schoelcher (4 mars 1848). 72000 esclaves deviennent ainsi des hommes libres.
En Martinique, le climat tropical est chaud et pluvieux : une température élevée, constante toute l’année, pour Fort-de-France, la moyenne annuelle est de 25°. On distingue deux saisons : une saison des pluies de 7 mois de juin à décembre et une saison sèche, de fin décembre à mai.
Fort-de-France est la capitale de l’île. Elle se trouve sur la côte Caraïbe, et donne son nom à la baie dans laquelle elle se trouve. Les colons conduits par Belain D’Esnambuc arrivent à la Martinique en 1635. Ils réussissent à s’approprier la partie ouest de l’île laissant aux Caraïbes la côte est.
L’ entrée de cette baie, la plus grande de l’île est un coin stratégiquement bien placé qui attire les colons. Ils y bâtissent un fort qui sera appelé Royal, puis une ville. Au cours du XIXème siècle Fort de France aura eu à surmonter des épreuves difficiles, construite sur un sol marécageux, elle subit le tremblement de terre de 1839, puis l’incendie de 1890, et le cyclone de 1891.
C’est après l’éruption de 1902 que Fort de France va connaître un vrai essor. Elle accueille les sinistrés de Saint Pierre et sa population s’accroît. Elle devient la capitale.
Fort de France est une ville martiniquaise qui s’anime tôt le matin avec l’arrivée des l’arrivée des marchands, des travailleurs et des chefs d’entreprise venus de toutes les communes. Et le charme de la capitale de Martinique ne se trouve pas uniquement dans son centre, mais aussi à sa périphérie. Son territoire, bien que moins peuplé dans ces zone s’étend jusque dans la forêt tropicale dense des pitons du Carbet. Son port lui donne son aspect de grand centre commercial. C’est le seul grand port en eaux profondes de la Caraïbe. Il faut errer place de la Savane et dans les rue commerçantes qui la bordent à l’Ouest. il n’y a pas de plage à Fort-de-France mais il y a deux pôles balnéaires à 5 et 7 km : les plages de Schoelcher et de l’Anse Collat.
Son bord de mer « le malecon » et son parc « la savane » son des lieux de promenade très agréables au centre ville. Mais en périphérie, vous trouverez d’autre parcs pour vous promener, comme à Tivoli, au jardin de Balata et à l’ arboretum. Vous pourrez apprécier ses marchés aux senteurs et aux variétés de produits agricoles locaux. Le soir la vie s’ anime avec des snacks mobiles et des petits bars qui s’ouvrent ça et là sur le bord de mer et le long de la rive gauche du canal Levassor. Les boites de nuit ne manquent pas.
Des cascades exceptionnelles et des cours d’eau ravissent ses forêts.
Outre les loisirs (Discothèques, shopping, promenades, randonnées, théâtre, billard …) et la plage, Les sites à Visiter lors de votre voyage à la Martinique et particulièrement à Fort e France sont :
- Cascades de Didier
- Cascades de l’ alma
- Plage « La française »
- Le malecon
- L’hôtel de ville
- La bibliothèque Schoelcher
- L’arboretum
- Ancienne station thermale d’Absalon
- La savane
- Musée d’archéologie précolombienne
- Jardin de Balata
- Le fort Saint Louis
- Le marché couvert
- Le marché aux poissons
- La route de la trace
Communes et villes – Ile La Martinique
A l’image de Saint Anne, la Martinique compte de nombreuses et belles communes à visiter lors de vos vacances.
Saint Anne est la commune la plus au sud de l’île de la Martinique. Il y fait beau quasiment toute l’année. Son nom lui a été attribué en mémoire du commandant Sainte Anne qui défendit l’île contre les Anglais en 1808. Elle possède de superbes plages de sable blanc avec des cocotiers, à la fois sur la côte Caraïbe (Pointe du marin, anse Caritan, anse moustique..) et sur la côte Atlantique (Anse Trabaud, Petites Salines). C’est d’ailleurs au sud de Sainte Anne que se trouve la célèbre plage des Salines. Elle est magnifique pour le bleu turquoise de ses eaux et la finesse de son sable doré. C’est dit on, la plus belle de l’île. En regardant vers le large depuis cette plage, par temps dégagé on peut voir l’île de Sainte Lucie.
Au delà de la pointe des salines, on trouve la savane des pétrifications, un petit désert de roches. C’est sur ce lieu qui fut couvert de cendres par un ancien volcan qu’on trouvait, il y a encore quelques années des fragments de bois pétrifié. En remontant par la côte atlantique, on peut regarder un groupe d’ ilets protégés par l’ONF et qui constituent une réserve ornithologique. De nombreuses espèces d’oiseaux s’y réfugient.
Sainte Anne est une commune de Martinique qui a pu préserver son aspect traditionnel, et on y trouve des ruines de constructions anciennes (dont certaines sont classées aux monuments historiques), comme le manoir de Beauregard, l’habitation Crève Coeur, l’habitation « les Anglais des grottes », Val d’or, caritan..
Lors de votre voyage en Martinique vous aurez la possibilités de choisir des loisirs tels que randonnées, pêche, voile, pêche, baignades, scooter de mer, surf, bodyboard, skimboard, pêche sous marine,, plongée, tennis, vélo, moto trial, camping, pedalo, ski et toutes activités nautiques. Vous ne manquerez pas de visiter les sites suivants situés à Saint Anne :
- Salines
- Savane des pétrifications
- Réserve ornithologique
- Fonds Marins avec l’ aquascope
- table du diable
- ilet chevalier
- Panorama du calvaire
- cimetière
- ruines de Val d’or
- ruines de moulins
- ruines de l’habitation crève -coeur,ilet cabrits
Les Plages de Martinique sont égélament nombreuses à St Anne : Grandes Salines, Petites Salines, Pointe Marin, Anse Caritan, Anse Trabaud, Baie des Anglais, Cap Chevalier, Anse moustique, Club Méditerranée, …
Au nord ouest de la Martinique se trouvant au bord de la mer des caraïbes, la commune de Bellefontaine tire son nom de celui donné à Michel Guillaume dit Sieur de Bellefontaine un colon, propriétaire des lieux au XVIIe siècle. Mais ce n’est qu’en 1950 qu’elle fut officiellement créée.
Bellefontaine est caractérisée par un relief arborant de nombreuses falaises. Elle possède quelques petites criques charmantes cachées, accessibles par la mer. La pêche s’y est fort développée, même si l’activité a tendance à diminuer. On peut voir d’ailleurs au bord de mer du bourg, de nombreuses embarcations traditionnelles que sont yoles et gommiers. Les pécheurs vendent tous les jours du très bon poisson sur le bas côté de la route. En allant vers les reliefs on peut y trouver une agriculture maraîchère bien développée .
C’est le siège de la principale centrale électrique de l’île de la Martinique.
Loisirs – Randonnées diverses, pêche, sorties en bateau traditionnels, baignade, promenades
Plages (sable volcanique) – Plages de fond Capot au sable volcanique, Cour Tamarin
Sites à visiter à Bellefontaine :
- Maison en forme de bateau Torgileo
- Eglise à corossol
- Plages de fond Capot au sable volcanique
- Point de vue à Verrier
- Stèle et tombe du Marquis de Baas le bâtisseur de Fort Royal
- Montagne Corin
- falaises
Artisanat : Pêche
Ducos – commune de Martinique
Ducos se situe au centre de la Martinique, avec une zone côtière marécageuse à l’ouest.
Monsieur Le Chat était un des premiers français à habiter dans cette zone au lieu dit pays noyé. Pour arriver chez lui il fallait descendre une pente et on disait qu’il habitait dans un trou. Cette commune prit donc le nom de Trou au Chat et faisait partie de la paroisse de «Cul-de-sac-à-vache» avec Trois-Ilets, Rivière Salée et Saint-Esprit. C’est en 1853 que lui sera attribué le nom d’ un ministre de la marine de Napoléon III: Théodore Ducos.
Elle était principalement artisanale et agricole, mais elle s’industrialise et s’urbanise de plus en plus. Elle possède des cours de tennis, un stade, un lycée, l’unique prison, un barrage hydraulique, deux centres commerciaux, des zones artisanales et industrielles. Sa partie côtière permet d’accéder à la baie de Fort de France, on peut y visiter la mangrove en kayak.
Loisirs : Randonnées, vélo, quad, parcs, habitation Clair Martin, poney équitation, moto, pique nique, VTT, boite de nuit, Canoe Kayak
Plages : Aucune mais un accès à la mer par la mangrove
Sites à Visiter à Ducos :
- Eglise de 1836
- Mangrove, baie de génipa
- Ilet
- Pitt du bac (combats de coqs)
- Barrage de La Manzo
- Tombe de Joséphine
- Château d’Alasso
- Château Aubéry
- Eglise Notre Dame de la Nativité
- Château lézard
Fond Saint Denis
Commune se trouvant dans la partie nord de la martinique. Elle n’a pas d’accès direct à la mer. Elle se situe bien au contraire en plein milieu d’ une forêt tropicale dense et humide, entre les pitons du carbet et la montagne Pelée. C’est au XVIIè siècle qu’elle est créée, constituant une escale entre Fort Royal et Saint Pierre.
Générés par plusieurs sources, ses cours d’eau offrent des lieux de baignade très agréables ainsi que des cascades très jolies. C’est le cas de saut Gendarme.
Loisirs – Randonnées, baignade en rivière
Plages – Aucunes
Sites à Visiter :
- Site de la Porte-d’Enfer
- Source sulfurée au nord
- Le canal des esclaves
- Cascade du Saut du Gendarme
- Observatoire du Morne des Cadets- Point de vue
- Monument aux morts
Grand Rivière
Grand Rivière se situe tout au nord de la Martinique, on ne peut y accéder en voiture que par la côte est. Cette commune constitue le terminus de la route. Sa végétation est verdoyante et luxuriante. La mer y est très agitée. Depuis son littoral on peut observer l’île de la Dominique, vers le nord.
C’est à la fin du XVIIe siècle que s’y installent les premiers colons, des jésuites, à l’embouchure de la grand rivière. Ils y bâtissent une chapelle qui sera fréquentée par le père Labat.
Grand Rivière formait la commune martiniquaise du nord avec Macouba et Basse Pointe à laquelle elle était rattachée. En 1845 elle dépend de Macouba. Et c’est en 1888 que Grand Rivière devient à son tour une commune. A cause de son éloignement, on y fait construire une gendarmerie. La culture de la canne y reste réduite malgré la création de sucreries au XVIIIè siècle. Son insularité a permis le développement de l’activité de la pêche.
Pendant la seconde guerre mondiale Grand Rivière s’avère être le point de départ pour la dissidence. Les résistants partaient pour rejoindre les îles voisines puis les forces alliées en Europe. C’était la période de Vichy que l’on appelait ici « an tan Robè », car l’île la Martinique avait été remise aux mains de l’Amiral Robert.
Maintenant Grand Rivière a encore pour activité principale la pêche. Mais le tourisme y est bien vivant car le cadre naturel de cette commune a su être préservé. Sa forêt tropicale est verdoyante. Elle est traversée par des sentiers de randonnées comme celui menant au Prêcheur. Des cascades incroyables que beaucoup de Martiniquais ignorent encore ne manqueront pas de vous épater et la baignade en rivière est fort agréable. L’eau y est claire et propre, la faune s’y porte bien. De petites écrevisses peuvent venir grignoter gentiment vos orteils pendant la baignade. Sur la côte on trouve des criques magnifiques. La commune accueille quelques fois les compétitions de surf. Le surf traditionnel y est pratiqué par les jeunes à l’aide de troncs d’arbres.
Avec l’aide de l’office du tourisme vous pouvez organiser vos randonnées et réserver un canot avec un pêcheur pour des ballades en mer.
Cette commune garde un charme pittoresque et authentique très apaisant.
Loisirs de Martinique – Grand Rivière:
- Randonnées diverses à faire avec un guide:
- La célèbre Grand Rivière-Précheur 20 Km , 7h
- La Rivière Trois Bras 16 Km (Cascades, canyoning) 6h
- Désiles-Beauséjour 10 Km
- Promenades, body board, surf, canyoning, baignade en rivière
Plages – Petites criques
Sites martiniquais à visiter à Grand Rivière
- Cascades de la Rivière Trois Bras
- Nombreuses criques du littoral
- Pont métallique
- La grand rivière
- Vue sur la Dominique
- Ruines de l ‘ancienne sucrerie de l’habitation Fond Moulin
- La statue de la Vierge des pêcheurs qui domine le bourg
- L’église dont une partie date du XVIIe siècle
- Beauséjour qui est une ancienne distillerie
- Habitation Malakoff qui produisait du café et du cacao
La Trinité
Située au nord est de la Martinique, en bordure de l’océan Atlantique la Trinité présente une presqu’île (la caravelle). Cette commune de Martinique possède un passé riche en histoire et en mysticisme. La commune de Trinité faisait partie d’un ensemble appelé la Capesterre « terre des caps » et comprenant 9 communes de la façade Atlantique de l’île et allant du François jusqu’à Basse Pointe. Elle naît en 1658 en se détachant de cet ensemble et on y fonde une paroisse. Le père Boulogne est le premier curé à s’y installer. C’est peut être par rapport à sa dévotion pour la sainte Trinité que la commune fut appelée ainsi, ou peut être encore parce qu’elle était constituée de trois quartiers à l’époque.
Les débuts de la commune se font avec la vie militaire, du fait des deux fortins installés pour protéger le port contre les attaques des Anglais (Le Fort Ste Catherine au nord, La Batterie de la Caravelle au sud). On peut encore en admirer les canons dans le bourg face à l’hôtel de ville. Trinité est actuellement l’une des deux sous préfectures de la martinique.
Son port étant stratégique, elle accueillait avec sa grande baie les navires venant de France. L’économie de la commune connaît ensuite un essor lorsque le gouverneur Blénac décide de la relier à Fort de France. Son commerce est alors florissant avec la canne, le cacao et le coton.
Sa nature est verdoyante, son agriculture est principalement celle de la canne. Elle a sur son territoire la dernière usine de sucrière de l’île, Le Galion. Avec en plus la présence de l’habitation Hardy et celle du château Dubuc du XVIIIè siècle on voit bien que l’histoire de la canne y a été très riche. Ces habitations ont un passé riche et légendaire parfois mystérieux, ne manquez pas de les visiter.
Plusieurs plages sont à dénombrer , comme cosmy, mais aussi à la caravelle spourtourne, la baie du trésor, anse bellune, madras, anse beauséjour, et la fameuse plage des surfeurs surnommée par eux même « pelle à tarte ». Sa position insulaire a aussi été favorable au développement de la pèche artisanale, ce qui permet de trouver régulièrement du bon poisson tropical frais (dans le bourg et à tartane).
Plusieurs parcours de randonnées sont possible à la presqu’ile de la caravelle. Cette dernière possède plusieurs criques dont la fameuse plage de la baie du trésor. A la Martinique de nombreuses activités sont possibles, en particulier, à la Trinité :
- Sites à visiter : Château Dubuc, baie du trésor, tartane, Cosmy, fort Sainte Catherine, presqu’île de la caravelle (avec sentier balisé, réserve naturelle), Habitation et distillerie Hardy, Plantation sucrière le Galion
- Loisirs : Randonnée, surf, bodyboard, voile, plongée, vtt, basket, beach volley, baignades, pique nique, camping, plaisance, pêche,
- Plages : Spourtourne, la baie du trésor, anse bellune, madras, anse beauséjour, et la fameuse plage des surfeurs surnommée par eux même « pelle à tarte », anse cosmy
Le Carbet à la Martinique
Le Carbet est une commune du nord ouest de la Martinique. Il est situé entre Bellefontaine et Saint Pierre, au pied du massif de montagnes appelées les Pitons du Carbet et face à la mer des caraïbes.
Le mot carbet en langue caraïbe désigne les grandes cases indiennes habitant les réunions de la tribu.
Les Caraïbes furent d’ailleurs bien des siècles avant l’arrivée des colons les habitants de ce lieu. Christophe Colomb aurait débarqué au carbet en 1502, suivi du Chevalier de l’Olive. Puis en 1635 c’est au tour de Belain d’Esnambuc d’y poser le pied. Au XVIIe siècle le Carbet sera le théâtre des batailles entre les anglais et les français. La falaise de l’anse Turin en porte encore les stigmates.
Il devient une des premières paroisse de la Martinique mais il est tristement connu pour la révolte des esclaves qui a eu lieu en 1822. Elle s’était soldée par l’exécution publique d’une vingtaine de rebelles. Paul Gauguin y séjournera pendant quelques mois en 1887, on peut d’ailleurs y visiter le musée qui lui est dédié.
Pendant la période qui précède la catastrophe de 1902 le Carbet croît en prospérité grâce à Saint Pierre. Des distilleries et des habitations y voient le jour.
Le carbet est actuellement une commune martiniquaise calme. La pêche traditionnelle y est pratiquée. Ses plages ont un très beau sable volcanique et leurs eaux sont très belles. Plus vers l’intérieur des terres il y a de la forêt tropicale dense avec les pitons du Carbet: le Piton l’Alma, le piton boucher, le morne piquet, le piton Lacroix, le piton dumauzé.
Loisirs :
- Randonnées diverses
- Pêche
- Sorties en bateau traditionnels
- Baignades
- Promenades
- Thalassothérapie
- Parc d’attractions aquatiques aqualand
- Piscine
Plages (sable volcanique) : Plage du coin, anse Turin
Sites martiniquais à visiter au Carbet :
- Musée Paul Gauguin: présente des toiles du peintre réalisées pendant son séjour en Martinique.
- Habitation Anse Latouche: ancienne sucrerie bâtie en 1643
- Distillerie Neisson
- Jardin des Papillons
- Canal des esclaves
- Route du littoral
- Galerie d’histoire et de la mer
- Centre de thalassothérapie
- Aqualand parc d’attractions aquatiques
- Littoral de criques et de falaises abruptes
- Habitation Bally XVIII ème
- Eglise actuelle du XVIII ème siècle
- Place Jules Grévy et sa fontaine
- Plages
- Stèle en mémoire des caraïbes
Le diamant sur l’île de la Martinique
Le diamant est bien connu pour son célèbre rocher à 3 Km de la cote qui joua un rôle stratégique important lors des batailles entre la France et l’ Angleterre au début du XIXe siècle. On peut encore y retrouver des canons de l’époque. C’est le lieu de prédilection pour les oiseaux marins et un des plus beaux espaces de fonds marins de la caraïbe. Il peut être visité.
Sa plage de 4 Km, d’où l ‘on peut observer l’île Sainte Lucie par beau temps est la plus grande de l’ île. Elle offre un bon spot pour le surf et le bodyboard.
Le morne Larcher, un volcan éteint domine sur la commune avec ses 479 m de hauteur. C’est un excellent parcours de randonnée de niveau 2 et un endroit idéal pour le parapente et le deltaplane.A sa base on peut visiter le mémorial de l’anse cafard, une série de statues édifiées en mémoire d’un navire d’esclave qui coula en 1830 faisant beaucoup de victimes.
Plages – Dizac, Anse cafard
Loisirs – Randonnée, voile, pêche, baignades, surf, kite ,bodyboard, skimboard, plongée, parapente, deltaplane, plage du novotel
Sites à visiter au Diamant :
- Plages
- Mémorial de l’anse cafard
- La maison du bagnard
- Rocher du diamant (point de vue sur la route des anses d’Arlets par la côte) et ses profondeurs
- Morne Larcher
- Mangrove
Le Gros Morne – La Martinique
Le Gros Morne était jadis peuplé d’indiens Caraïbes qui furent exterminés par les colons au XVIIè siècle. Situé à l’intérieur des terres, le Gros Morne a été un quartier de Trinité jusqu’en 1743. Posée sur des terres fertiles, la commune possède une agriculture et une campagne abondantes. On y trouve d’ailleurs deux usines de production de Rhum: St Etienne et Courville.
Il est recommandé d’avoir une voiture si l’on habite le Gros Morne.
La rhumerie Saint Etienne (que l’on peut visiter), bâtie au début du XIXè siècle, était une ancienne sucrerie. L’habitation, placée en hauteur, est disposée selon le type mème de l’ époque colonialiste.Le gros morne est intéressant pour sa forêt tropicale ses jardins et ses cours d’eau qui offrent cascades et bassins. C’est un lieu agréable pour les séjours au calme et dans la nature.
Loisirs Martinique – Commune du Gros Morne
- Randonnées diverses (trace des jésuites, trou matelot, la palourde… )
- Vélo
- Quad
- Parcs
- Habitation Clair Martin : poney équitation, moto, pique nique, VTT
Plages : Aucune
Sites
- Cascade de Saut Argis
- Forêt du Morne des Olives
- Forêt de Bois Lézard.
- Route forestière « La Palourde » en foret tropicale.
- Les Jardins du Gros-Morne
- Site de l’ habitation des rhums St Etienne
- Points de vue
- Source chaude à la Vierge
- Bassins en forêt
Le lamentin – Ile de la Martinique
Ville du centre de la Martinique, avec une partie de littoral marécageux sur la côte caraïbe, au creux de la baie de Fort de France, le Lame,tin est la deuxième plus grande ville de l’île. Elle est située dans une vaste plaine dont le paysage est constitué de mangroves en bordure de la mer et de champs qui entourent la ville à l’intérieur des terres.
Elle tire son nom du mammifère marin le lamantin. Cet animal aujourd’hui disparu, venait jadis dans la baie et sur les rives de la rivière lézarde. Il fut chassé pour sa chair jusqu’à son extinction totale de l’île. On peut en voir des monuments dans le bourg près de la mairie. Ses plaines fertiles accueillent de grandes surfaces de champs (cannes et bananes). Alors que sur ses mornes se développent plutôt des cultures vivrières. La rivière Lézarde, la plus grande de l’île a son embouchure au Lamentin.
Elle connaît un développement économique important dès les années soixante. C’est la ville de l’aéroport international Aimé Césaire, de la raffinerie, des plus grands centres commerciaux, des hypermarchés et elle possède des zones industrielles
Loisirs – Randonnées, marche, piscine,VTT ,kayak, tennis, tous les sports, shopping
Plages – Aucune, car le littoral est constitué de mangrove
Sites à visiter et curiosités martiniquaises au Lamentin
- L’église Saint Laurent du Lamentin avec ses vitraux
- Hippodrome de Carrère
- Le Morne Cabri
- Source chaude du Morne Cabri
- Fontaine à la Nymphe
- La Fontaine aux enfants
- Les fours à chaux
- Distillerie La Favorite
- La roseraie Burnet
- La ferme Perrine
- La fresque je Joseph René Corail
- Ancienne usine du Lamentin
- Anciennes maisons de travailleurs de l’Habitation Gaigneron
- La source d’eau potable Frédée à Morne Pitault
- La Maison bleue
- Le marché couvert
- Mangrove
- Morne Cabri
- Le jardin fleuri de Croix-Rivail
- La Croix Mission
- La statue du Nèg Mawon
- Oratoire Notre Dame de la Miséricorde
- Jardin des cactus
- Brasserie Lorraine
- Piscine
- Le glacis Littée
- Pâtisserie traditionnelle dans le bourg
Le Macouba
Le Macouba est une commune du nord-est de la Martinique, entre celles de Basse Pointe et Grand Rivière, avec lesquelles elle formait par le passé la commune du nord. Son nom lui vient probablement d’un mot Caraïbe désignant une petite raie.
Elle était habitée à l’origine par les indiens Caraïbes qui ont conservé ce territoire après un accord sur le partage de l’île avec les colons en 1635. Ils seront chassés et exterminés ensuite par ces derniers. On peut voir encore trace de leur existence sur la « Roch a bondjé », une roche gravée,mystique et énigmatique, qui se trouve près d’une rivière. C’est vers 1658 que s’y installent les premiers colons. Ils y bâtissent une église en 1667 avec l’aide de charpentiers de la marine. En 1696 le Père Labat y célèbre déjà la messe.
Le Macouba est un lieu de prédilection pour l’agriculture. Sa prospérité commence avec la culture du tabac au XVII ème siècle qui le rendra célèbre jusqu’ auprès du roi Louis XIV. Puis ce sera au tour du cacao, du café, de la canne à sucre, et de la banane de prendre le relais par la suite.
Des indiens d’Inde ont été amenés dans cette région pour remplacer la main d’oeuvre perdue après l’abolition de l’ esclavage. Un petit temple Hindou témoigne de leur présence.
Au Macouba vous pouvez vous détendre au « Verger » un espace paysage qui sert depuis bien longtemps au repos des voyageurs venus de loin.
Visite des Sites :
- La roche à Bon Dieu ou «roch a bondjé»
- L’église Ste Anne du Macouba du XVIIème siècle
- Statue de la vierge qui se trouve près d’une grotte au bord de mer.
- Rhumerie JM Distillerie JM Crassous de Médeuil
- Fonds Préville
- La route du littoral
- Le Verger et son bassin, aire de repos et de détente
- Quartier Nord Plage
Loisirs : Promenade, excursions en 4×4
Plages (sable volcanique)
Le Marin – Commune Sud de la Martinique
En 1637 un marin le lieutenant de D’Esnambuc, du nom de Bailardel s’ installe dans cette baie alors appelée Cul de Sac. Elle prit le nom de Cul de Sac du Marin et le nom resta.
Cette commune se trouve au sud de la Martinique, dans une baie magnifique. Elle est bordée de deux côtes littorales l’une en mer des Caraïbes et l’autre en Atlantique. On peut l’ observer en hauteur depuis le morne ACA. Cette montagne trône face à la mer comme pour accueillir les bateaux.
Elle possède la plus grande marina de la Caraïbe. Et il est agréable de s’y balader voire de s’asseoir dans un des bars ou restaurants.
Son église de style jésuite, construite en 1766 est l’un des plus beaux monuments historiques de la Martinique.
Ses plages situées sur la côte Atlantique, sont magnifiques. Anse grosse roche, une plage accessible uniquement à pieds est appelée ainsi parce qu’elle possède un gros rocher traversé par une forme de coeur, avis aux amoureux….
La commune du marin est en pleine croissance économique. Elle a vu la naissance de quelques supermarchés et d’espaces commerciaux ces dernières années. Sa marina est très prisée par les plaisanciers de toute la caraïbe car Le Marin offre une proximité avec les commerces et les administrations.
Loisirs : Randonnées diverses, vélo, quad, pique nique, parcs , habitation Clair Martin :poney équitation, moto, quad,,VTT, bars en musique
Plages martiniquaises : Cap macré, cap ferré, anse grosse roche, grand macabou
Sites à visiter à la Martinique : La duprey, plages, étang de grand macabout, morne aca, bord de mer, église, habitation clair martin, anse grosse roche
Le Morne rouge
Son nom lui vient de la couleur rouge de sa terre. Commune située à 450 m d’altitude, dans le nord de la Martinique entre la montagne pelée et les pitons du Carbet, le Morne rouge n’a pas d’accès direct à la mer.
Peuplée à l’origine par des Européens et des juifs venus du Brésil, cette commune de Martinique dépendait administrativement de Saint Pierre. Le Morne Rouge est devenu une commune en 1889. A cause de sa position au pied de la montagne Pelée, elle est détruite le 30 mai 1902 lors d’une seconde éruption. Elle est reliée directement à Fort de France par la route de la trace. Cette dernière traverse par les pitons du carbet une forêt tropicale dense.
Ses principales activités agricoles sont la culture de l’ananas, de la banane et des fleurs. Dont vous pouvez d’ailleurs découvrir à la plantation Macintosh une quantité de variétés. Pour visiter la forêt une petite promenade sympa s’ impose à la maison de la nature dans le parc naturel régional. Un sentier botanique aménagé, avec trois parcours, de 15 minutes à 1h15 de marche. La maison du volcan vous ouvrira ses portes pour vous permettre de découvrir les secrets de la montagne Pelée.
Sites
- La montagne Pelée escalade par l’aileron
- Calvaire de la Délivrande (répertorié à l’inventaire des monuments historique)
- Plantation d’ananas
- La Maison du Volcan
- Les Jardins d’Estripaut
- La réplique de la grotte de Lourdes
- Plantation Mac Intosh Fleurs tropicales
- Les Larmes de la Montagne Pelée (sculpture)
- La maison de la nature, parc naturel régional (ouvert de 6h30 à 17h)
- L’église Notre Dame de la Délivrance
- La distillerie du Réduit
- Le domaine des Alpinias
Loisirs
- Randonnée – ascension de la Pelée par l’Aileron, la trace des Jésuites, Piton gelé pour sportifs de bon niveau et avec guide obligatoire, le Morne Jacob, circuit sainte Cécile.
- baignade en rivière
- promenade
- visites guidées en 4×4
- forêt tropicale
Plages : Aucune
Le Morne vert
La commune tire son nom de la foret tropicale luxuriante et des mornes verdoyants qui en constituent le paysage. Le Morne vert est une petite commune située dans le nord de la Martinique. Elle se trouve à 319 mètres d’altitude, sur une crête des pitons du carbet. Son climat est frais et humide, on la surnomme la « Suisse Martiniquaise » ou la « petite Suisse ».
Son histoire commence en 1846. Au début, le Morne Vert était un hameau de la paroisse du Carbet. L’abbé Goux venait y célébrer la messe. Il y entame ensuite la construction d’une chapelle afin qu’elle aie sont propre curé. C’est en1863 que cette dernière voit le jour. Mais ce n’est qu’en 1949 que le Morne Vert a été reconnu en commune.
Ses terres fertiles et humides sont idéales pour l’agriculture. On y distillait le rhum issu de la culture de la canne auparavant. Mais cette culture a disparu progressivement avec la fermeture des distilleries .On y a planté aussi le manioc, la banane et d’ autres cultures vivrière que l’on retrouve encore.
Sites à Visiter en Martinique lors d’un séjour au Morne vert
- La source Attila
- Points de vue au quartier Canton suisse , « An lè Môn »
- à BelAir Village, dans le bourg…
- La Ferme de la Montagne
- La Mare de José
- Pitons du Carbet (Lacroix entre autres)
Le Morne Vert est un lieu de prédilection pour les amateurs de tourisme vert. Elle offre des randonnées dans les forets des pitons du carbet. On peut aussi y découvrir des sources, comme la source Attila où il est possible de se baigner. Les loisirs principaux sur l’île sont :
- Les Randonnées pédestres
- Le Canyoning
- Les randonnées équestres
- Les remontées de rivières
Pas de plages au Morne vert mais des baignades en sources ou en rivière
Le Robert
Commune de Martinique située sur la cote atlantique entre le François et la Trinité, Le Robert est Entourée de petits mornes elle se trouve dans une baie avec à son large dix îlets. C’est une des dernières communes à avoir été peuplée de Caraïbes. On témoigne de leur présence encore au milieu du 17 ème siècle. En 1694 le père LABAT fonde la paroisse du Robert. Et c’est en 1837 qu’elle devient une commune.
Les petites îles de la commune martiniquaise le Robert sont : Chancel, Petit Vincent, Boisseau, Petite Martinique, à Eau, aux Rats, Petit Piton, de la Grotte, Madame et Loup Garou.
Les visites sont organisées en bateau.
La culture de la canne y était bien développée jusqu’à la fermeture de son usine en 1963. Elle a laissé la place à celle de la banane. L’activité économique demeure diverse et florissante avec la zone industrielle, les cultures maraîchères, la pisciculture, la pêche et l’élevage. Le trafic maritime est bien vivant grâce à la pèche et la plaisance (marina et port d’attache). Elle figure d’ailleurs parmis les communes où la yole est très pratiquée.
Ses îlets constituent le principal attrait touristique. Le plus connu d’entre eux est l’ îlet Chancel avec ses vestiges d’une habitation, d’une poterie et d’une chapelle du 17ème et 18ème siècle. Sa faune est riche avec ses oiseaux marins, sa grotte à chauves souris et c’est l’un des deux derniers endroits en Martinique où l’on peut encore trouver une espèce endémique d’ iguanes dans leur milieu naturel. L’autre endroit étant le Fort Saint Louis à Fort de France.
Loisirs : Randonnées diverses, vélo, voile, jet ski, kayak, sorties en bateau, plaisance, baignade aux ilets
Plages : Plage le « Trapèze » sur l’ilet Chancel, plage de l’ilet Madame
Sites : Eglise du 18e siècle, pointe Jean Claude, petites îles, ilet Chancel (vestiges du 17ème et 18 ème siècle, habitation, chapelle, grotte à chauves souris, iguanes), parc naturel régional, mangrove, port de plaisance, fonds blancs, plantations de canne à sucre, bananeraies, habitation gaschette (cachots), bassins et cascades de Fond Nicolas, l’ilet loup garou (banc de sable)
Le Saint Esprit : Commune au sud de la Martinique
Commune située au sud de la Martinique, à l’intérieur des terres. Au tout début, le Saint Esprit s’appelait bourg des coulisses. La raison en est qu’ y étaient installées à cette époque des coulisses qui facilitaient l’acheminement de la canne vers l’ usine de Petit Bourg. Elle devint ensuite une paroisse en 1755 et une commune en 1835.
Son relief est caractérisé par des mornes, tels que morne Lavaleur, le Morne Degras, morne Baldara, Morne Badet, la Boissière et Magdelonette. Elle est entourée de campagnes verdoyantes. Du fait de sa position géographique, en zone rurale, l’agriculture s’y est bien développée notamment avec la canne, la banane mais aussi avec les cultures vivrières, maraîchères et l’élevage.
A côté de l’église vous pouvez visiter le Musée des Arts et Traditions Populaires du St Esprit. Un voyage dans le passé pour connaître et comprendre la vie d’antan à la Martinique.
Loisirs – Randonnées, promenades, musée
Sites martiniquais du St esprit à visiter :
- Musée des arts et traditions populaires du St Esprit (la Martinique d’antan)
- Point de vue morne Baldara
- Parc naturel régional
- Cascade Firmin
- Source caraïbe
- Source Parapel au Quartier Grand Bassin
Les anses d’Arlet
Située à l’ouest de la Martinique la commune des anses d’Arlet présente de magnifiques anses baignées par la mer des caraïbes. Son nom provient de celui d’un chef caraïbe qui jadis négocia avec son frère Pilote le partage de l’île avec les colons.
Pour la plaisance, c’est un bon bon mouillage d’autant plus qu’il y a plusieurs petites criques et des plages attrayantes. Une particularité notable unique dans le monde: une plage de sable noir (anse noire) se trouve à coté d’une plage de sable blanc (Anse Dufour).Excellent lieu de randonnées en moyenne montagne sur le morne Larcher ou le morne Champagne, entre autres.
On y rencontre beaucoup de pêcheurs avec leur embarcations traditionnelles et on peut parfois les voir pratiquer la pèche à « la senne », avec une sorte de très grand filet.
Loisirs : Randonnée, voile, pêche, baignades, plongée
Plages – Grande Anse, Anse Maturin, Anse chaudière, Plage du bourg, Petite Anse, Anse noire, Anse Dufour, Le trou
Visiter les sites de : Morne Larcher, morne champagne, le trou
Commune du Prêcheur
Située dans le nord de la Martinique, après Saint Pierre, sur le littoral de la côte Caraïbe et au pied de la montagne Pelée, le nom légendaire de la petite commune du Prêcheur serait inspiré d’ un rocher représentant un prédicateur au large, mais il est actuellement immergé par les flots.
Le Prêcheur fut l’ un des premiers endroits habités de la Martinique. Son histoire est riche en événements puisqu’elle est un mélange de celle des amérindiens, des colons et des esclaves. Les indiens qui étaient les premiers habitants, furent chassés par les colons. Le lieu appelé Tombeau des Caraïbes est l’endroit du suicide collectif de leurs derniers chefs et de leur population refusant de se soumettre à la domination des colons.
C’est l’une des plus anciennes paroisses (1640-1644) de l’île et fut anciennement un quartier de Saint Pierre.
Les anglais tentèrent d’y débarquer à plusieurs reprises au XVIIè siècle alors que son activité était très florissante.
Vers 1642 Françoise d’Aubigné y vécut elle devint plus tard Madame de Maintenon, l’épouse du Roi Louis XIV. On retrouve les traces du passé de cette commune dans les ruines de ses habitations sucrières, comme l’habitation Céron ou l’on peut se promener dans une foret d’arbres centenaires et déjeuner au restaurant. Et aussi à l’habitation Lévier placée sur une anse du mème nom, celui de son ancien géreur, mais qui est actuellement recouverte par la végétation. On y cultivait la canne et le cacao.
Elle fut plus tard le théâtre des révoltes anticipées de l’abolition de l’esclavage. C’est en 1839 que le Prêcheur, alors une paroisse, devient une commune. Elle demeure une des victimes souvent oubliée de l’éruption de la montagne pelée. Son église qui fut détruite entre autres cette fois là, a cependant conservé son clocher d’origine du XVIIè siècle.
Sur son littoral on peut dénombrer neuf plages très charmantes de sable volcanique noir qui n’ont rien à envier aux plages de sable blanc. La végétation y est verdoyante.
L’activité économique de la commune tourne autour de l’agriculture et surtout de la pêche et du tourisme. La population y est accueillante.
Sites à visiter au Prêcheur martiniquais
- Ilet la perle
- Le tombeau des caraïbes
- Les anses: anse couleuvre, anse Céron, l’Anse à voile ou l’Anse Lévrier (ruines de l’ancienne sucrerie), Grand Rivière, Galets (ruines d’un vieux fort), La Selle
- Randonnée des sources chaudes de la Montagne Pelée
- Montagne Pelée par la Grande Savane
- Grand Rivière – Le Prêcheur (Anse Céron)
- Montagne pelée
- Sources chaudes
- Carillon des trois cloches qui a résisté à l’éruption de la montagne pelée
- Le phare
- L’ église
- Colonne de Du Parquet dans le bourg datant de 1875
Plages : Anse couleuvre, anse Céron, l’Anse à voile ou l’Anse Lévrier, Grand Rivière, Galets, La Selle
Loisirs :
- Randonnées diverses
- Pêche
- Sorties en bateau traditionnels martiniquais
- Bodyboard
- Plongée
- Baignade
Commune des trois îlets
Sur la cote ouest, avec un littoral bordé par la mer des caraïbes, la commune des 3 Ilets s’appelait à l’origine « Le cul de sac aux vaches », son nom actuel lui vient des Trois Ilets (Tébloux, Charles et Sixtain) qui se trouvent en face d’elle, dans la baie de Fort de France. Les premiers colons, influencés par les jésuites s’installent sur le lieu de la poterie. Ce n’est qu’au XVIIIè siècle que l’urbanisation se fera à l’endroit du bourg actuel.
L’agriculture devient l’activité principale. On cultive le cacao, le tabac, le coton et de la canne à sucre. Plusieurs habitations voient le jour habitation Vatable, la poterie, château Gaillard. C’est d’ailleurs au domaine de petite Guinée que naît Marie-Rose Tasher qui deviendra l’épouse Joséphine de Bonaparte.
La commune des Trois Ilets est le lieu de prédilection pour le tourisme et les loisirs. Avec sa marina, ses nombreux bars et restaurants, le village de la poterie, le golf, les musées, le casino, le parc d’activités forestières mangofil, les discothèques, les shopping, les hôtels… les activités ne manquent pas. Des bateaux navettes permettent de se rendre à Fort de France par la mer, en traversant la baie de Flamands, la plus belle de la caraïbe.
Loisirs : Voile, cinéma, casino, kayak, jet ski, plongée, casino, musées, visites en bateau, sports hippiques, discothèques, parc mangofil, activités nautiques, kite-surf
Sites : La pagerie, Golf (18 trous), Parc des Floralies, village de la poterie, ilets, bord de mer du bourg, lieux dit La ferme, église, Musée de La Pagerie, Marina de la Pointe du Bout, Maison de la Canne, musée du Café et du Cacao, savane des esclaves, la mangrove, parcours de santé, parc mangofil, Marché du Bourg
Plages : Anse à l’âne, bakoua, plage de l’anse mitan
Commune de case Pilote
Située sur la côte caraïbe au nord ouest , Case Pilote est une des plus anciennes communes de l’île de Martinique. Son nom proviendrait d’un chef indien caraïbe, appelé Pilote par les colons Français et particulièrement accueillant avec eux. Il y aurait siégé il y a un peu moins de 400 ans. Il sera chassé par les colons et ira se réfugier sur les rives de la rivière Pilote.
Case Pilote fut ensuite un pied à terre pour les jésuites. Son église construite en 1640 est d’ailleurs la plus ancienne de l’île, inscrite aux monuments historiques. Elle est de style baroque avec un toit en forme de coque de bateau, renversé, car les premiers architectes de l’île étaient des marins.
Sites à Visiter à Case Pilote :
- La visite guidée de l’église du XVII è siècle de style baroque est proposée pour tous les groupes se faisant connaître 48h à l’avance.
- Cimetière
- Ruines de la sucrerie de Maniba
- Point de vue Les hauts de Maniba
- Points de vue pitons du carbet
- Fontaine de la place Gaston Monnerville
Loisirs – Nombreux spots de plongée : Randonnées, Excursions en mer, Trous aux Moines, Batterie, Cap Tranquille, Cap Enragé, Fond Boucher…
Plages : Anse fourreaux
Saint Pierre
Commune du nord ouest de la Martinique située sur la côte caraïbe au pied de la montagne Pelée, Saint Pierre a été habitée dès le VI ème siècle par des amérindiens provenant du nord de l’Amérique du sud. Les premiers colons arrivent à Saint Pierre en 1635 menés par Belain D’ Esnambuc. Des affrontements éclatent entre eux et les Caraïbes. L’arsenal en bois des combattants amérindiens nus ne leur laisse aucune chance face aux soldats européens. Des accords sont conclus entre les deux peuples antagonistes. Cela permet aux colons de débarquer et de construire un fort qu’il baptiseront Fort Saint Pierre. Les Caraïbes seront alors repoussés vers le sud puis exterminés. Les derniers indiens, refusent de se soumettre à l’envahisseur et préfèrent se suicider au lieu maintenant appelé « le tombeau des caraïbes ».
Saint Pierre est une escale de choix déjà à l’époque, colons, marins, flibustiers, soldats et marchands y apportent assez vite une vie très animée. La royauté incite les français de toutes les catégories à s’y rendre. Elle reçoit aussi l’affluence des juifs et de hollandais fuyant les portugais au Brésil. Les cultures du manioc, de la canne, de patates, de cacao occupent de plus en plus de surface et une petite agglomération croît au fur et à mesure autour du fort.
L’ industrie sucrière, rentable au début devient trop coûteuse avec l’abolition de l’esclavage en 1848, c’est la production de rhum qui prend le relais. Et c’est ainsi, que Saint Pierre devient le premier exportateur de rhum au monde en 1900. A cette époque, Saint Pierre est la capitale de la vie économique et culturelle des Antilles. C’est d’ailleurs le fief de la biguine, cette danse traditionnelle issue du métissage des cultures européennes et africaines. A l’époque, en Martinique, des bals publics sont organisés à Saint Pierre est appelé « le petit Paris« .
Le volcan martiniquais manifeste des signes d’activité: fumerolles, grondements, rivières noirâtres, odeurs sulfureuses, invasions d’ insectes, secousses et cendres de plus en plus fréquents et inquiétants dès le début de 1902. Une mission scientifique est dépêchée mais conclut le 7 mai que « tous les phénomènes qui se sont produits jusqu’à ce jour n’ont rien d’anormal ». Malgré l’aspect inquiétant de ces signes, les habitants font confiance aux autorités et préfèrent ne pas laisser leurs habitations aux mains des pillards. Ils ne se doutaient pas que le lendemain, ils auraient tout perdu.
En effet, le 8 mai 1902 à 7h50 la pression à l’intérieur de la montagne, la fait exploser libérant ainsi une nuée ardente de gaz, de cendres, de terres et de blocs de roche à 200 km/h et près de 1000°c. Le souffle du au déplacement d’air balaie dans un premier temps la ville martiniquaise de saint pierre qui sera ensuite ravagée par la nuée en quelques secondes. Les navires ancrés dans la baie sont brûlés et renversés par un raz de marée. Un seul homme survivra miraculeusement, sur les 30000 habitants que comptait Saint Pierre.
Saint Pierre complètement détruite ne se remettra jamais complètement de cette épreuve car Fort de France prendra sa place de capitale de la Martinique.
Actuellement reconstruite, on peut encore visiter les ruines dans le bourg et les épaves dans la baie. Le musée volcanologique vous tracera un souvenir de ces instants dramatiques qui ont vu une cité prospère réduite en cendres en quelques secondes. Le volcan lui, est actuellement éteint mais sous étroite surveillance. Saint Pierre est classée Ville d’art et d’histoire. Elle a retrouvé du charme et de la vie avec ses bars, ses restaurants, son marché, son bord de mer. Ses ruines lui laissent un charme unique qui font rêver de l’époque d’avant l’éruption.
Sites à visiter à Saint Pierre :
- La montagne Pelée et son cratère (rando)
- Musée Volcanologique de Saint-Pierre créé en 1933 par l’américain Franck PERRET
- Musée d’histoire de la ville
- Ancien Théâtre
- La Distillerie Depaz (visite, dégustation, shopping)
- Cachot de Cyparis (unique survivant en 1902)
- Eglise du mouillage
- Ruines de l’église du fort
- La Cathédrale
- Le Centre de Découverte des Sciences de la Terre (expo permanente)
- Rue Monte au Ciel
- Les épaves de bateaux dans la baie (en plongée)
- Ruines de l’Église du Fort
- Piliers du pont Verger
- Ruines de la rue Bouillé
- Place Bertin
- Maison Coloniale de Santé
- Le tombeau des caraïbes
- Anse Latouche et habitation Latouche (Vallée des papillons)
- Bord de mer
- Anse Turin (belle plage de sable noir aux eaux magnifiques)
- Fond Corré
Loisirs : Randonnées diverses (sources chaudes, Montagne Pelée), pêche, sorties en bateau martiniquais traditionnels, plongée (épaves), baignade, promenades
Plages (sable volcanique) : Plage du bourg, anse Turin
Sainte Luce
Cette commune de Martinique tire peut être son nom de sa patronne Sainte Luce ou de l’île de Sainte Lucie bien visible au large par beau temps, ou plus probablement du nom de son premier habitant, monsieur Sainte Luce. Elle est située au sud de la Martinique sur la côte Caraïbe. Elle fut d’abord habitée pendant plusieurs siècles avant la colonisation par les indiens Arawaks puis par les caraïbes comme en témoignent la présence de roches gravées à la forêt de montravail.
Dès 1635 les colons s’ installent à Sainte Luce. Ils passent des accords avec les indiens, qu’ils ne respectent plus par la suite. Et pire encore ils les pourchassent jusqu’à ce qu’ils disparaissent complètement de la population. Ils occupent principalement 3 zones qui constituent la paroisse de Sainte Luce en 1681, ce sont: Trois Rivières, l’anse figuier et le bourg actuel. C’est à trois rivières que se situait le bourg de l’époque. L’activité martiniquaise y était bien vivante, entre les pêcheurs, les planteurs de l’habitation et les marchés.
La commune fut le théâtre d’attaques par les anglais de 1639 à 1809. En 1837 un décret fait des paroisses du Diamant, de Sainte Luce, et des anses d’Arlet la commune du Sud. Mais cela est mal perçu par les habitants. Ils profitent de la révolte de 1848 pour demander que Sainte Luce constitue une commune à part entière, ce qui deviendra le cas cette année là.
La distillerie de Trois Rivières anciennement appelée habitation Céron appartenait à l’origine à Nicolas FOUQUET le surintendant de Louis XIV. Elle sera ravie de vous accueillir pour une visite guidée et agréable, avec projection d’une vidéo et biensur une dégustation.
Sainte Luce peut profiter de ses nombreux intérêts économiques et naturels pour le tourisme. Cette commune de Martinique possède de nombreuses petites plages et criques de sable blanc, très attrayantes et elle est le principal parc hôtelier de l’ île. Ne manquez pas une ballade ou un pique nique à la forêt montravail. Cette forêt qui a connu les caraïbes pendant plusieurs siècles avant la colonisation n’a pas encore livré tous ses secrets…
Les loisirs à Ste Luce sont nombreux : Randonnée, promenade, vélo, sorts nautiques, pêche, pique nique, sorties en quad ou en 4×4, kayak, plongée, paint ball, voile,beach volley.
A visiter lors de votre voyage en Martinique si vous vous trouvez à Sainte Luce :
- Les plages : Anse Pont-café, Fond Larion, Gros-raisins, Anse Mabouya, Anse Corps de Garde, Anse Fond-banane, Anse Désert
- Les Sites et paysages naturels : Forêt de Montravail, roches gravées, morne caraïbe, Distillerie de Trois Rivières, plages, mangrove, citerne du 18 ème siècle, dans le bourg, canon, Architecture ancienne: la Case Coco, maison Enal, la maison culturelle
Commune martiniquaise de Sainte Marie
Sainte Marie est le fief de la culture traditionnelle martiniquaise. La maison du bèlè vous plongera dans son folklore musical grâce à son exposition permanente et à ses animations de danses traditionnelles (bélé, damyé, kalenda…). Vous pouvez assister aux combat de coqs de serpents et de mangoustes du pitt Casérus. Vous visiterez aussi l’histoire du patrimoine agricole grâce aux musées de la canne et de la banane.
Située au nord est de la Martinique, sur la côte atlantique, au pied du versant est de la montagne pelée, à l’origine, cette région était habitée par les amérindiens. Ces derniers pratiquaient la pêche, la poterie et la vannerie. Cette dernière pratique est restée un héritage qui se perpétue toujours. Après après la mort du gouverneur, Jacques DUPARQUET son mari, les colons sont dirigés par Marie DUPARQUET dès le XVIIe siècle. Ils pourchassent les amérindiens et bâtissent un fort. Les moines Dominicains le dédient à la vierge Marie, c’est le fort Sainte Marie dont la commune prendra le nom. Le domaine de fond Saint Jacques leur est donné en concession par Madame DUPARQUET.
Une population martiniquaise se construit peu à peu. La culture de la canne se développe avec la période esclavagiste. Et de nombreuses sucreries voient le jour.
Une longue plage avec une mer agitée au bout de laquelle une curiosité géologique ne manque pas d’attirer l’attention. En effet, le tombolo est une bande de sable praticable à pied qui relie l’îlet de Sainte Marie à la côte seulement de décembre à avril.
Sur l’île de la Martinique, Sainte Marie révèle un paysage d’aspect lunaire, assez extraordinaire. La visite vaut le détour !
Conseil Voyage sur l’île de la Martinique et visite des Sites :
- Rhumerie Saint James et le musée du rhum, visite, train des plantations, pour tout savoir le rhum
- Le Musée de la Banane: au coeur d’une plantation de 4 ha, découvrir les 50 espèces de bananes et une des plus grosse ressources de l’île
- L’habitation Fonds Saint Jacques, monastère où vécut le Père Labat, célèbre pour ses écrits et travaux sur le rhum.
- Le petit train des plantations, une locomotive d’époque restaurée par des passionnés avec visite guidée
- Vannerie du Morne des Esses, La Paille Caraïbe
- Le Tombolo: un banc de sable formé par des courants relie un ilet à la côte de décembre à mai
- La maison du bèlè musée et danses traditionnelles
- Eglise de Sainte-Marie fondée en 1891
- Forêts de reculée et de La Philippe
Loisirs : Randonnées, pêche, baignades, Décembre : Fête du Rhum
Plages : Anse Azerot, Le Tombolo, la pointe dite Martineau, anse charpentier
Le carnaval à la Martinique
Le carnaval est une fête où tout le monde se déguise pour défiler dans les rues la journée et aller danser le soir. Une sorte de statue à caricaturant un personnage ou un thème ayant marqué l’actualité de l’année passée est construite et désignée pour être le roi Vaval. On célèbre sa vie et son avènement, jusqu’à son décès le mercredi des cendres
A la Martinique, dès le mois de janvier les prémices du carnaval sont déjà visibles. En effet, il faut trouver une reine pour le roi vaval. Les élections sont organisées dans toutes les communes, pour recruter la jeune femme qui sera la miss du carnaval. Il y a aussi déjà des défilés de groupes à pied dans la ville de Fort de France tous les week end.Cependant, le carnaval est une fête qui se déroule généralement au mois de février pendant les jours gras.
La fête commence dès le samedi soir avec d’innombrables soirées déguisées sur toute l’île. Et à partir de cette date il y en aura autant partout et tous les soirs. Le dimanche matin dans certains quartiers, dès 4 heures du matin, des groupes à pieds commencent à défiler dans les rues, en musique et en tenue de nuit, c’est le « pyjama lévé ».Le dimanche après midi, on se déguise comme on veut. La vraie parade martiniquaise commence : c’est le vidé, un grand défilé où tout le monde danse dans la rue. Des camions sont décorés et équipés d’un maximum de sono, ce sont les chars. Des groupes de percussions et de danseuses suivis par des gens déguisés font, dans chaque commune un parcours autour de leur agglomération au rythme d’une musique déchaînée.
- Le lundi c’est le mariage de vaval, les vieux vêtements de mariage sont de rigueur. Les femmes se déguisent en hommes et vice versa. D’où le nom donné à ce jour, qui est celui des mariages burlesques.
- Le mardi gras, la couleur à porter c’est le rouge. La fête atteint son paroxysme. L’ambiance est chaude.
- Le mercredi des cendres : en Martinique c’est le dernier jour du carnaval. C’est le jour de la mort de vaval. Tout le monde revêt des vêtements noirs et blanc. Une dernière fois, groupes chars et carnavaliers vont défiler . Puis à la tombée de la nuit Vaval est conduit sur le bord de mer où il est brûlé.
Image - Cartes - Photos : la martinique -