Ils ont lieu tous les 4 ans, les jeux Olympiques d’été. Cette compétition sportive internationale organisée depuis 1896, regroupe plus de 11 000 athlètes qui participent à près de 400 épreuves (contre 300 en 2004 à Athènes, en Grèce), les JO d’été constituent l’un des événements les plus médiatisés au monde.
Les jeux Olympiques d’été sont en outre traditionnellement suivis par les jeux Paralympiques (du 7 au 18 septembre en 2016), à l’instar des jeux Olympiques d’hiver, également disputés tous les quatre ans, mais à deux ans d’intervalle par rapport aux Jeux d’été.
Organisation des Jeux Olympiques
Selon la Charte olympique, le mouvement olympique a pour but de « promouvoir le développement des qualités physiques et morales qui sont les bases du sport, d’éduquer par le sport la jeunesse, dans un esprit de meilleure compréhension mutuelle et d’amitié, contribuant ainsi à construire un monde meilleur et plus pacifique, de faire connaître universellement les principes olympiques, suscitant ainsi la bonne volonté internationale ».
Le Comité international olympique (CIO), organisation non gouvernementale à but non lucratif, veille au maintien de cet esprit olympique, tout en l’adaptant à l’évolution des réalités sportives, culturelles et économiques ; c’est ainsi que les Jeux se sont ouverts officiellement aux sportifs professionnels dans les années 1980. Le CIO est en outre investi de la gestion des droits de retransmission télévisée, qui ont connu, notamment depuis les années 1980, une croissance exponentielle. D’autre part, le CIO se doit, dans la mesure du possible, de « maîtriser » le gigantisme des épreuves qui interdit de fait à un petit pays d’organiser les Jeux.
L’organisation des jeux Olympiques est confiée au CIO, qui reconnaît plus de 200 comités nationaux olympiques et détermine, généralement six ans à l’avance, la ville-hôte des Jeux à l’issue d’une sélection impliquant une demi-douzaine de candidatures. La France est représentée au sein du CIO par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), créé en 1972, qui regroupe des comités régionaux et départementaux et 84 fédérations.
Cérémonie d’ouverture des jeux d’été, épreuves et remise des médailles
Une cérémonie grandiose ouvre traditionnellement les jeux Olympiques d’été — les jeux Olympiques d’hiver également. Les sportifs défilent dans le stade derrière l’équipe grecque, en mémoire de l’origine des Jeux ; l’équipe du pays qui accueille la compétition marche derrière toutes les autres. L’hymne olympique est ensuite interprété et le drapeau olympique officiel est hissé ; il est composé de cinq anneaux (bleu, jaune, noir, vert et rouge) entrelacés sur un fond blanc, qui symbolisent les cinq continents.
Depuis les Jeux de Berlin (Allemagne) en 1936, une flamme est allumée par les rayons du soleil sur le site d’Olympie et portée jusqu’au stade par des coureurs qui se relaient. Le dernier porteur de la torche olympique est souvent un ancien athlète ayant participé aux Jeux. La flamme olympique, maintenue allumée en permanence à Olympie, en Grèce, est transportée tous les quatre ans jusqu’au site des Jeux par des coureurs qui se relaient.
Un participant récite alors le serment olympique :
Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces jeux Olympiques en respectant et en suivant les règles qui les régissent, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l’honneur de nos équipes.
Avant de céder la place au déroulement des épreuves, qui durent deux semaines, la cérémonie se termine par un lâcher de colombes symbolisant l’esprit pacifique des Jeux.
Les épreuves des JO
28 sports sont inscrits au programme des jeux Olympiques d’été et plus de 40 disciplines telles que : l’athlétisme, l’aviron, le badminton, le base-ball, le basket-ball, la boxe, le canoë-kayak, le cyclisme, l’équitation, l’escrime, le football, la gymnastique, l’haltérophilie, le handball, le hockey sur gazon, le judo, la lutte (lutte libre et lutte gréco-romaine), la natation (qui comprend les épreuves de vitesse, mais également le plongeon, le water-polo et la natation synchronisée), le pentathlon moderne, le softball, le taekwondo, le tennis, le tennis de table, le tir, le tir à l’arc, le triathlon, la voile et le volley-ball.
L’alpinisme, le bridge, le golf, le roller et le surf sont par ailleurs des disciplines reconnues par le Comité international olympique.
La remise des médailles
Au cours des Jeux, des cérémonies de remise de médailles sont organisées pour célébrer les vainqueurs de chaque épreuve. Les concurrents qui se classent aux première, deuxième et troisième places montent sur un podium et reçoivent respectivement les médailles d’or, d’argent et de bronze. Les drapeaux des pays de chacun des trois athlètes présents sur le podium sont hissés tandis que l’hymne national du pays qui a remporté la médaille d’or est interprété.
Histoire des jeux Olympiques d’été
Les prémices (1892-1896) : l’influence du baron Pierre de Coubertin
Les fouilles entreprises à partir du début du XIXe siècle en Grèce ont notamment permis de découvrir à Olympie d’importants vestiges des jeux Olympiques, jeux grecs qui avaient lieu tous les quatre ans et auxquels participaient de nombreux gymnastes. Les derniers jeux Olympiques antiques se sont déroulés en 393 apr. J.-C.
À la faveur de l’essor des pratiques sportives et de la création des premières fédérations et des premières compétitions au cours du XIXe siècle, notamment en France et en Grande-Bretagne, l’idée d’un renouveau de ces Jeux, regroupant l’ensemble des sports, prend forme en 1892, sous l’impulsion décisive du baron Pierre de Coubertin, un pédagogue désireux de développer l’éducation physique.
La préparation effective des jeux Olympiques modernes débute en 1894, avec la fondation à Paris du Comité international olympique (CIO), dont Pierre de Coubertin est le premier président, jusqu’en 1925. Cet organisme obtient l’aide d’organisations sportives et de particuliers de divers pays, principalement européens au début, jette les bases d’un règlement olympique et sélectionne Athènes comme site des premiers jeux Olympiques d’été.
Les premiers Jeux d’été se déroulent à Athènes en 1896 et c’est le stade Panathinaïko qui a reçu les premiers JO modernes. Également appelé le « Kallimarmaro » (« beau marbre » en grec), le stade Panathinaïko d’Athènes est situé à l’emplacement d’un stade antique en marbre détruit au Moyen Âge. Il est Doté de 48 rangées de sièges pouvant accueillir 45 000 spectateurs, et a accueilli les épreuves de tir à l’arc des jeux Olympiques de 2004 , de même que l’arrivée des deux marathons.
En 1896, les JO regroupent 14 nations et 245 athlètes disputant 43 épreuves. L’Américain James Connolly, spécialiste du triple saut (athlétisme), est le premier champion olympique de l’ère moderne, tandis qu’un athlète grec s’impose dans l’épreuve « reine », le marathon. La natation, l’athlétisme, le cyclisme, l’escrime, la gymnastique, la lutte, l’haltérophilie, le tennis et le tir constituent les 9 sports inscrits au programme olympique. Les États-Unis dominent cette première édition des Jeux d’été, remportant un total de 20 médailles ; la France décroche 5 titres olympiques et un total de 11 médailles.
Jeux Olympiques de 1900 à Paris
En 1900, les IIe jeux Olympiques d’été ont lieu à Paris (France) dans le cadre de l’exposition universelle. Pour la première fois, les femmes sont autorisées à participer aux épreuves, et la première d’entre elles à s’adjuger un titre olympique est la joueuse de tennis britannique Charlotte Cooper. 24 nations et plus de 1 200 athlètes sont présents. La France termine à la première place du classement général à la faveur de 25 titres olympiques et d’un total de 92 médailles contre 49 pour les États-Unis.
Les Jeux de Saint Louis (1904)
Quatre ans plus tard, la ville de Saint Louis (Missouri, États-Unis) accueille les IIIe jeux Olympiques d’été, parallèlement à une exposition internationale ; les épreuves sont réparties sur plusieurs mois. Le nombre de nations et d’athlètes est inférieur à celui de Paris, toutefois 94 épreuves sont désormais disputées, survolées par les États-Unis, qui « raflent » 78 médailles d’or et 238 médailles au total.
Les JO de Londres (1908)
Attribués dans un premier temps à Rome (Italie), les IVe jeux Olympiques d’été se déroulent à Londres (Angleterre). Plus de 2 000 athlètes sont présents (dont 36 femmes, soit moins de 2% des participants), en compétition dans 109 épreuves. La Grande-Bretagne termine à la première place du classement général des médailles, tandis que la France s’octroie la quatrième place avec 5 titres olympiques et 19 médailles au total.
Les Jeux Olympiques de Stockholm (1912)
Les Ve jeux Olympiques d’été se tiennent à Stockholm (Suède). Le nombre d’athlètes présents augmente de façon constante, toutefois la part des femmes demeure identique à ce qu’elle était quatre ans plus tôt. Les États-Unis devancent la Suède au classement final des médailles et la France obtient la cinquième place.
Les Jeux d’été de l’entre-deux-guerres (1920-1936)
1. Les Jeux d’Anvers (1920)
Après huit ans d’interruption provoquée par la Première Guerre mondiale, les jeux Olympiques d’été reprennent leur rythme « habituel » et se déroulent à Anvers (Belgique). Plus de 2 600 athlètes sont présents lors de cette VIIe Olympiade — les VIe Jeux d’été ayant été annulés —, en compétition dans 22 sports et 154 épreuves.
Parmi les figures marquantes de ces Jeux figurent Suzanne Lenglen, qui remporte le titre olympique en tennis, et l’Italien Nedo Nadi qui réussit l’exploit historique de remporter 5 médailles en escrime. Au-delà de ces performances individuelles, les États-Unis dominent largement les épreuves, remportant 95 médailles ; la France s’impose quant à elle à 9 reprises.
2. Les Jeux de Paris (1924)
Surnommé « l’homme au chronomètre », l’athlète finlandais Paavo Nurmi a dominé les courses de demi-fond et de fond durant l’entre-deux-guerres, remportant neuf titres olympiques au cours de sa carrière, dont cinq aux seuls jeux Olympiques d’été de Paris, en 1924.
Les VIIIe jeux Olympiques d’été sont accueillis pour la seconde fois par Paris. La devise « plus haut, plus fort, plus vite », adoptée par le quotidien sportif français l’Équipe, y fait son apparition. 44 pays et plus de 3 000 athlètes sont présents, et 126 épreuves sont au programme olympique. Lauréat de 5 médailles d’or, Paavo Nurmi est la « vedette » de ces Jeux, au cours desquels Johnny Weissmuller remporte 2 titres olympiques. Si les États-Unis s’affirment comme la « nation olympique » par excellence, la France termine à la troisième place du classement général avec 39 médailles.
3. Les Jeux d’Amsterdam (1928)
Les IXe jeux Olympiques d’été ont lieu à Amsterdam (Pays-Bas) ; ils sont marqués par le retour de l’Allemagne après 16 ans d’absence et par une présence d’athlètes féminines doublée par rapport à l’Olympiade précédente, les femmes étant autorisées pour la première fois à participer aux épreuves de gymnastique et d’athlétisme. Johnny Weissmuller confirme ses performances passées en s’adjugeant 3 titres olympiques. Les États-Unis remportent 56 médailles, l’Allemagne, deuxième du classement général, totalise 31 médailles, et la France accumule 21 médailles dont 6 titres olympiques.
4. Les Jeux de Los Angeles (1932)
Dans un contexte économique morose, dominé par les retombées de la crise économique de 1929,les Xe jeux Olympiques d’été se déroulent à Los Angeles (Californie, États-Unis). Soutenues avec ferveur par le public américain, les épreuves donnent lieu à des performances de haut niveau ainsi qu’à une domination sans surprise de la délégation américaine, lauréate de 41 titres olympiques. Les Français se classent à la troisième place du classement général après l’Italie.
5. Les Jeux de Berlin (1936)
Les JO de Berlin sont marqué par le grand athlète américain Jesse Owens qui dispute et remporte l’épreuve du 100 m plat des jeux Olympiques de 1936 à Berlin.
Les XIe jeux Olympiques d’été disputés en Allemagne sont les premiers de l’histoire à se dérouler dans un contexte géopolitique instable et tendu ; les enjeux sportifs cèdent la place à la volonté d’Adolf Hitler de faire de cette compétition la « vitrine » de son pouvoir dictatorial et des théories raciales véhiculées par le régime nazi. Dans ce contexte, l’exceptionnelle performance de l’athlète afro-américain Jesse Owens (vainqueur du 100 m, du 200 m, du relais 4 x 100 m et du saut en longueur) est considérée comme une humiliation publique par le führer allemand, qui préfère quitter le stade plutôt que d’adresser ses félicitations au quadruple médaillé d’or.
49 nations et plus de 4 000 athlètes sont présents aux Jeux de Berlin. L’Allemagne réussit à détrôner les États-Unis de la première place du classement final des médailles (33 titres olympiques allemands contre 24 médailles d’or américaines), et la France termine à la cinquième place.
Les jeux d’été de l’après-guerre (1948-1964)
1. Les JO de Londres (1948)
Après l’onde de choc de la Seconde Guerre mondiale, les XIVe jeux Olympiques d’été ont lieu à Londres pour la seconde fois. Le nombre de nations, athlètes et épreuves est sensiblement le même qu’à Berlin, tandis que cette Olympiade est marquée par l’introduction de la télévision, qui retransmet les épreuves pour la première fois de l’histoire des Jeux. Les États-Unis, la Suède et la France constituent le trio de tête du classement final des médailles.
2. Les Jeux d’Helsinki (1952)
Le tchécoslovaque Emil Zatopek triompha lors des jeux Olympiques d’Helsinki en 1952 en réalisant l’exploit unique de remporter les courses du 5 000 mètres, 10 000 mètres et du Marathon. Détenteur de tous les records des courses de fond, il fut également le premier coureur à parcourir plus de 20 km dans l’heure.
Les XVe jeux Olympiques d’été se déroulent donc à Helsinki (Finlande). Inaugurée par Paavo Nurmi, la compétition est marquée par l’exceptionnelle performance d’Emil Zatopek, qui triomphe dans le 5 000 m, le 10 000 m et le marathon. L’URSS est en outre invitée pour la première fois à participer aux Jeux, qui accueillent 69 nations et près de 5 000 athlètes. Les États-Unis totalisent 76 médailles, talonnés cependant par les Soviétiques (71 médailles), préfiguration d’une rivalité sportive aujourd’hui encore d’actualité — l’URSS étant devenue la Russie.
3. Les Jeux de Melbourne (1956)
Les XVIe jeux Olympiques d’été sont organisés par la ville de Melbourne (Australie). Le nombre de nations et d’athlètes présents est inférieur à celui des Jeux de 1952. Pour la première fois de l’histoire des Jeux, l’URSS supplante les États-Unis en termes de médailles conquises (98 contre 74). La France se classe à la 11e place avec 4 titres olympiques.
4. Les Jeux de Rome (1960)
Ces JO sont marqués par le grand athlète américain Al Oerter, vainqueur de l’épreuve du lancer du disque grâce à un jet à 59,18 m, il s’était également imposé en 1956 à Melbourne ; de nouveau médaillé d’or en 1964 (Tokyo, Japon) et en 1968 (Mexico, Mexique), il est devenu l’athlète le plus titré aux jeux Olympiques dans cette discipline.
Les XVIIe jeux Olympiques d’été en 1960 se tiennent à Rome (Italie). 93 pays et plus de 5 300 athlètes sont présents, parmi lesquels figure notamment Cassius Clay, vainqueur d’une médaille d’or. 150 épreuves dans 17 disciplines sont par ailleurs inscrites au programme olympique. De nouveau, l’URSS domine les Américains, et la France termine à la 25e place du classement final avec 5 médailles mais aucun titre olympique.
5. Les Jeux de Tokyo (1964)
Entre 1956 et 1964, la gymnaste soviétique Larissa Latynina entre dans la légende devenant l’une des athlètes les plus titrées de l’histoire. Record sans précédent, elle remporte dix-huit médailles olympiques (9 d’or, 5 d’argent, 4 de bronze) au cours de sa carrière.
Les XVIIIe jeux Olympiques d’été sont les premiers de l’histoire à se tenir en Asie, à Tokyo (Japon). Le nombre de pays présents augmente toujours de façon constante, de même que le nombre d’athlètes — les femmes représentent alors plus de 15% de l’ensemble des participants — et d’épreuves. Les performances individuelles de « choix » sont nombreuses, à l’image de Dawn Fraser, qui remporte sa troisième médaille d’or en trois Olympiades consécutives, ou de la gymnaste soviétique Larissa Latynina, lauréate de 6 médailles lors de ces Jeux et de 18 médailles olympiques au cours de sa carrière. Contrairement aux deux Olympiades précédentes, les États-Unis terminent à la première place du classement des médailles devant l’URSS, et la France (21e) totalise 15 médailles.
Les jeux Olympiques d’été dans la tourmente (1968-1984)
1. Les Jeux de Mexico (1968)
Durant les JO de Mexico, Bob Beamon exécute ici, lors des jeux Olympiques d’été de Mexico (1968), le saut en longueur « historique » qui le propulse à 8,90 m au-delà de son point d’appui. Sans doute « aidé » par les effets de l’altitude, l’athlète américain réalise néanmoins l’une des plus remarquables performances de l’histoire de l’athlétisme ; ce record du monde n’est en effet battu qu’en 1991 par son compatriote Mike Powell (8,95 m).
Les XIXe jeux Olympiques d’été ont lieu à Mexico (Mexique) ; le choix d’une ville perchée à plus de 2 000 m d’altitude est vivement contesté et les performances sportives sont de fait altérées par la raréfaction de l’air. Pour la première fois de l’histoire des Jeux, plus de 100 nations sont présentes. Bob Beamon y réalise une performance historique en exécutant un saut en longueur de 8,90 m, soit 55 cm plus loin que le record précédent.
Le 16 octobre 1968, aux jeux Olympiques de Mexico, les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos viennent de remporter respectivement la médaille d’or et de bronze. Sur le podium, ils brandissent leur main gantée de noir sur le podium, tête baissée alors que retentit l’hymne américain, en signe de l’unité noire et de protestation silencieuse contre la ségrégation raciale. Ils portent aussi des chaussettes noires, symboles de la pauvreté des Noirs américains. Alors que les États-Unis sont en plein combat pour les droits civiques, ils font du podium des Jeux une tribune politique au nom du Black Power.
Effectué devant les caméras du monde entier, cet acte de rébellion frappera durablement le monde et marquera l’histoire. Il coûtera aux deux athlètes leur exclusion de l’équipe nationale et leur disqualification à vie des jeux Olympiques. En outre, les médaillés d’or et de bronze de l’épreuve du 100 m, les Noirs américains James Ray Hines et Charlie Green, lèvent leur poing ganté de noir lors de la remise des médailles en signe de protestation contre la ségrégation qui sévit aux États-Unis. Des considérations extra-sportives « s’invitent » ainsi pour la deuxième fois dans l’enceinte des jeux Olympiques, idéale tribune de revendications à la faveur d’une médiatisation toujours plus importante, garante d’un impact considérable sur le public.
Les États-Unis dominent largement les Jeux de Mexico, tandis que les athlètes de la République fédérale d’Allemagne, qui concourent sous le nom d’Allemagne de l’Est, totalisent 25 médailles. La France termine à la sixième place (15 médailles dont 7 titres olympiques).
2. Les Jeux de Munich (1972)
Construit pour les jeux Olympiques de 1972, le Parc olympique (Olympiapark) de Munich (Bavière, Allemagne) est un complexe sportif couvrant 3 km². L’exploit architectural du site revient aux architectes allemands Günter Behnisch et Frei Otto, qui ont coiffé chaque bâtiment d’une couverture d’acier et de plexiglass translucide, en forme de toile tendue.
Cette vue partielle du site, prise du haut de la tour olympique, montre la place Coubertin avec le stade olympique (un édifice ovale partiellement ouvert), la grande salle olympique (aujourd’hui une salle de concert, à droite), une partie du lac artificiel , et enfin le théâtre et la piscine olympique
Les Jeux de Munich furent marqués par une tragédie : la prise en otage de 9 sportifs israéliens par des militants palestiniens se termina par un bain de sang.
Les XXe jeux Olympiques d’été ont donc lieu à Munich (Allemagne). Outre la performance unique de Mark Spitz, vainqueur de 7 épreuves de natation — il en améliore par ailleurs les 7 records du monde —, ces Jeux sont essentiellement marqués par une dramatique prise d’otages dans le village olympique : le 5 septembre au matin, 8 terroristes palestiniens tuent 2 membres de la délégation israélienne et en capturent 9 autres, finalement assassinés lors de l’assaut donné pour les libérer, au cours duquel 5 terroristes et un policier trouvent également la mort. À la suite de ces événements, les Jeux sont suspendus, mais reprennent près de 36 heures plus tard sous l’impulsion du Comité international olympique.
Le nageur américain Mark Spitz remporta sept médailles d’or aux jeux Olympiques de Munich en 1972.
121 pays et plus de 7 000 athlètes sont présents à Munich ; ils concourent dans 20 disciplines et 195 épreuves. Les États-Unis sortent vainqueurs de cette Olympiade devant l’URSS, et la France se classe au sixième rang.
3. Les Jeux de Montréal (1976)
Les XXIe jeux Olympiques d’été de Montréal (Canada) sont les premiers de l’histoire à devoir affronter le boycott de plusieurs nations ; les pays africains dénoncent en effet la tournée effectuée par l’équipe de rugby néo-zélandaise en Afrique du Sud, qui applique alors la politique de l’apartheid. De plus, les organisateurs canadiens refusent aux athlètes taïwanais le droit de porter leur drapeau ; l’hymne taïwanais est également interdit, précipitant ainsi le départ de l’ensemble de la délégation.
Les JO de 1976 sont marqué par le français Guy Drut qui célèbre ici sa victoire dans l’épreuve d’athlétisme du 110 m haies. Mais ce sont les athlètes Nadia Comaneci et Lasse Viren qui sont les principaux « animateurs » de ces Jeux : la gymnaste roumaine reçoit la première note parfaite (10 sur 10) de l’histoire des Jeux lors de l’épreuve des barres asymétriques, et le coureur de fond finlandais réalise un deuxième doublé consécutif dans les épreuves du 5 000 m et du 10 000 m, sans toutefois pouvoir égaler la performance d’Emil Zatopek en 1952.
4. Les Jeux de Moscou (1980)
Le 1 500 m des jeux Olympiques de Moscou en 1980 opposait notamment Sebastian Coe (dossard n° 254), Steve Cram et Steve Ovett (dossard n° 279), qui termina deuxième de l’épreuve.
Les XXIIe jeux Olympiques d’été se tiennent à Moscou (Russie). Tandis que la guerre froide est à son apogée, les États-Unis décident de boycotter cette compétition, qui ne regroupe par conséquent que 80 pays et un peu plus de 5 000 athlètes. En termes sportifs, les Jeux de Moscou sont le théâtre d’une rivalité restée dans toutes les mémoires entre les coureurs de demi-fond britanniques Steve Ovett et Sebastian Coe. L’URSS écrase de sa puissance l’ensemble des compétitions, remportant un total record de 195 médailles.
5. Les Jeux de Los Angeles (1984)
Avec ses neuf médailles d’or — quatre aux jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles aux États-Unis, deux en 1988 à Séoul, deux en 1992 à Barcelone et une en 1996 à Atlanta —, Carl Lewis est peut-être le plus grand athlète du XXe siècle. Il remporte aux JO de Los Angeles le 100 m plat des Championnats du monde en 1991, tout en battant le record du monde de l’épreuve en 9 s 86/100.
Le nageur américain Tom Jager appartient à la légende de la natation grâce à un palmarès particulièrement riche : champion olympique à 5 reprises (2 médailles d’or en 1984, 2 en 1988 et une en 1992), il a par ailleurs remporté une médaille d’argent en 1988 et une médaille de bronze en 1992 ; il a également conservé le record du monde du 50 m nage libre pendant plus de dix ans et décroché plusieurs titres mondiaux (2) et nationaux (11). Spécialiste du sprint et des épreuves de relais, mais également premier nageur à parcourir 5 miles (soit plus de 8 km) en moins d’une heure, Tom Jager a été surnommé « l’homme le plus rapide dans l’eau ».
En réponse à l’attitude des États-Unis en 1980, les pays du bloc soviétique boycottent les XXIIIe jeux Olympiques d’été qui se déroulent pour la deuxième fois de l’histoire à Los Angeles ; 140 nations et près de 6 800 athlètes sont tout de même présents. La suprématie américaine est patente, à l’image de la performance historique de Carl Lewis, qui réédite l’exploit de Jesse Owens en 1936 et remporte le 100 m, le 200 m, le relais 4 x 100 m et le saut en longueur ; le sprinter afro-américain est le symbole idéal de l’image que veut alors renvoyer l’Amérique, celle de la réussite et de la puissance.
Les derniers Jeux d’été du xxe siècle (1988-2000)
1. Les Jeux de Séoul (1988)
L’escrimeur Jean-François Lamour a connu une brillante carrière sportive (double champion olympique de sabre individuel, en 1984 à Los Angeles et en 1988 à Séoul) avant de devenir ministre des Sports en 2002.
Les XXIVe jeux Olympiques d’été se déroulent à nouveau en Asie où ils sont organisés par la ville de Séoul (Corée du Sud). Les femmes représentent désormais plus de 25 p. 100 des athlètes présents. Outre la performance sportive — et médiatique — de Greg Louganis, médaillé d’or au tremplin après avoir été victime d’une chute spectaculaire lors des qualifications, les Jeux de Séoul sont entachés par la « fausse » victoire de Ben Johnson dans l’épreuve reine du 100 m plat. Convaincu d’avoir utilisé des stéroïdes anabolisants, le sprinter canadien est en effet déchu de son titre — au profit de Carl Lewis, d’abord médaillé d’argent — après avoir « artificiellement » pulvérisé le record du monde de la discipline. Traditionnellement « protégé » par le secret et la dissimulation, le dopage fait alors une entrée fracassante dans l’univers olympique et sur la scène publique.
L’URSS termine à la première place du classement général (55 titres olympiques et 132 médailles au total), devant la République démocratique allemande (RDA) et les États-Unis ; la France se positionne à la 9e place (6 titres olympiques et un total de 16 médailles).
2. Les Jeux de Barcelone (1992)
L’athlète américaine Jackie Joyner-Kersee, spécialiste de l’heptathlon, dispute ici l’épreuve du saut en longueur lors des jeux Olympiques de Barcelone (Espagne), en 1992 ; elle y obtient la médaille de bronze, devancée par l’Italienne Fiona May (médaille d’argent) et l’Allemande Heike Dreschler (championne olympique).
Les XXVe jeux Olympiques d’été de Barcelone (Espagne) s’inscrivent dans un contexte géopolitique globalement plus « apaisé », puisqu’ils accueillent notamment l’Allemagne réunifiée et l’Afrique du Sud (pour la première fois depuis 1960). 169 nations et plus de 9 300 athlètes concourent dans 28 sports et 257 épreuves.
Lors de ces JO on retiendra la performance de Svetlana Boginskaya, gymnaste de la CEI (Communauté des États indépendants fondée en décembre 1991 après le démantèlement de l’URSS), aux barres asymétriques et l’entrée du badminton aux JO. Probablement inventé en 1867 en Angleterre, le badminton n’est devenu discipline olympique qu’en 1992 à l’occasion des Jeux de Barcelone. L’épreuve du double messieurs y a été remportée par la Corée du Sud devant l’Indonésie et la Malaisie ; ces trois nations se sont également imposées au plus haut niveau olympique en 1996 et 2000.
L’équipe de basket-ball américaine, autorisée à participer aux Jeux malgré son caractère professionnel, est « l’attraction » de ces Jeux : la Dream Team (littéralement « équipe de rêve ») est en effet composée de personnalités telles que Michael Jordan ou Magic Johnson, et « écrase » de son talent et de son charisme médiatique le tournoi olympique.
Aux jeux Olympiques, les boxeurs doivent porter un casque, ce qui n’est pas le cas dans les autres compétitions. Le boxeur américain Oscar de La Hoya (en culotte rouge) remporta la médaille d’or en catégorie poids super-plume — 59 à 61 kg — aux jeux Olympiques de Barcelone, en 1992.
La Communauté des États indépendants (CEI) s’adjuge la première place du classement général des pays les plus titrés (45 titres olympiques), devant les États-Unis (37 médailles d’or) et l’Allemagne. La France, lauréate de 8 titres olympiques et de 29 médailles au total, est à la 9e place.
3. Les Jeux d’Atlanta (1996)
Aux jeux Olympiques d’été d’Atlanta (États-Unis), en 1996, l’athlète française, Marie-José Pérec, réussit le doublé de médailles d’or au 200 m et au 400 m. Elle avait déjà remporté le 400 m aux Jeux de Barcelone en 1992.
La judoka française Marie-Claire Restoux mène un combat victorieux en finale de la catégorie des moins de 52 kg (contre la Sud-Coréenne Sook-Hee Hyun) lors des jeux Olympiques d’Atlanta
Les XXVIe jeux Olympiques d’été se déroulent, cette année là, à Atlanta (Géorgie, États-Unis). Bénéficiant de moyens financiers considérables, l’organisation repose sur des infrastructures réaménagées ou spécifiquement créées pour l’événement et sur une logistique médiatique inédite. Les Jeux d’Atlanta sont toutefois marqués par un attentat terroriste perpétré au sein du village olympique.
Lors des JO d’Atlanta, le sprinter américain Michael Johnson a, comme la Française Marie-José Perec, accompli l’exploit de remporter les médailles d’or du 400 m et du 200 m aux jeux Olympiques d’Atlanta, en 1996. À Atlanta, il a battu le record du monde du 200 m et le record olympique du 400 m.
En termes sportifs, les performances de Michael Johnson (auteur d’un exceptionnel record du monde sur 200 m) et de Carl Lewis (lauréat du concours de la longueur pour la quatrième fois consécutive) font des Jeux d’Atlanta un excellent « cru ». Par ailleurs, Marie-José Pérec devient l’athlète française la plus titrée de l’histoire après ses victoires sur 200 m et 400 m, David Douillet décroche son premier titre olympique et Aleksandr Popov remporte 4 médailles.
Aleksandr Popov célèbre sa deuxième médaille d’or consécutive dans l’épreuve du 100 m nage libre lors des jeux Olympiques d’été en 1996 à Atlanta (États-Unis). Avec cette nouvelle victoire (après Barcelone en 1992), il égale la performance de Johnny Weissmuller, également champion olympique en 1924 et 1928.
« À domicile », les Américains dominent les Russes au classement final, tandis que la France gagne 37 médailles (dont 15 titres olympiques) et se hisse à la cinquième place des pays les plus titrés.
4. Les Jeux de Sydney (2000)
Vue d’une partie du Parc olympique de Sydney, où se sont déroulés les Jeux d’été en 2000 : le stade olympique (Telstra Stadium, à gauche), le stade d’athlétisme (Athletic Centre, à droite) et le centre aquatique (Aquatic Centre, derrière le stade d’athlétisme).
Lors des JO de Sydney, le Britannique Steve Redgrave est entré dans la légende de l’aviron et du sport en remportant cinq médailles d’or en cinq Olympiades, de 1984 à 2000.
À la fin des années 1990 sont apparus en compétition de nouveaux maillots — couvrant l’essentiel du corps — destinés à améliorer les performances des nageurs en limitant la zone de contact direct entre l’eau et la peau de façon à obtenir une meilleure pénétration dans l’élément liquide et par conséquent une vitesse plus importante. Ce type d’équipement a été utilisé par de nombreux athlètes lors des jeux Olympiques de Sydney (Australie) en 2000.
L’athlète américaine Marion Jones (course du 200 m plat aux jeux Olympiques de Sydney en 2000) domine le sprint féminin depuis 1997. Titrée à cinq reprises lors des Championnats du monde (Athènes en 1997 et Edmonton en 2001), Marion Jones a par ailleurs remporté trois médailles d’or aux Jeux de Sydney (100 m, 200 m et 4 × 400 m) ; elle espérait toutefois réaliser à cette occasion l’exploit historique de s’imposer également dans les épreuves de la longueur et du 4 × 100 m, mais diminuée par une blessure, elle n’a pu décrocher qu’une médaille de bronze dans ces deux dernières disciplines. Malheureusement, convaincue de dopage, elle a été destituée de toutes ses médailles olympiques.
Les XXVIIe jeux Olympiques d’été, derniers du xxe siècle, ont lieu à Sydney (Australie). 199 pays et plus de 10 600 athlètes sont présents ; 28 sports et 300 épreuves sont inscrits au programme olympique. David Douillet, médaillé d’or pour la deuxième fois consécutive, est l’une des personnalités les plus « en vue » de ces Jeux, au même titre que le Britannique Steve Redgrave, qui obtient en aviron sa cinquième médaille d’or en cinq Olympiades, l’athlète américaine Marion Jones, médaillée dans 5 épreuves différentes, ou encore les nageurs Ian Thorpe (Australie), Pieter van den Hoogenband et Inge De Bruijn (Pays-Bas), infatigables « chasseurs » de médailles et de records du monde.
Champion du monde du 100 m à Athènes (Grèce) en 1997 et Edmonton (Canada) en 2001, du 200 m à Séville (toujours en 1999), mais également champion olympique du 100 m et du 4×100 m aux Jeux de Sydney (Australie) en 2000, Maurice Greene a régné en maître sur le sprint mondial pendant plusieurs saisons, ne connaissant aucune défaite sur sa distance favorite, avant de voir son record du monde du 100 m battu en 2002 (9″ 78) par son compatriote Tim Montgomery.
Médaillée de bronze à Atlanta (États-Unis) en 1999, la véliplanchiste italienne Alessandra Sensini a remporté la médaille d’or des jeux Olympiques de Sydney dans l’épreuve Mistral femmes, confirmant ainsi sa domination sur la discipline au niveau international.
La Japonaise Naoko Takahashi est en tête du marathon féminin disputé lors des jeux Olympiques d’été de Sydney en 2000, épreuve dont elle remporte la médaille d’or à la faveur d’un temps de 2 heures, 15 minutes et 19 secondes, record olympique.
Lors des JO de Sydney, les États-Unis totalisent 97 médailles (dont 40 titres olympiques), contre 88 médailles pour la Russie. La France augmente son record d’Atlanta d’une médaille (38 au total, dont 13 titres olympiques) et se classe à la 6e place des pays les plus titrés.
Les premiers Jeux d’été du xxie siècle
1. Les Jeux d’Athènes (2004)
Le Complexe sportif olympique d’Athènes est situé à Maroussi, au nord de la capitale grecque. Il comprend le Stade olympique (qui a accueilli les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux, mais également les épreuves d’athlétisme et la finale du tournoi de football), le Gymnase olympique (qui a accueilli les épreuves de gymnastique, mais aussi les finales du tournoi de basket-ball), le Centre olympique aquatique (où se sont déroulées les épreuves de natation), le Centre olympique de tennis et le Vélodrome olympique.
Les jeux Olympiques d’Athènes de 2004. est marqué par le combat de judo (catégorie moins de 100 kg) entre l’Australien Martin Kelly et le Japonais Kosei Inoue (finalement vainqueur du combat) qui exécute un uchi-mata à l’encontre de son adversaire, soit un fauchage et une projection à l’aide des jambes.
Plus d’un siècle après leur création, les XXVIIIe jeux Olympiques d’été de l’ère moderne retournent sur leur terre natale, à Athènes (en Grèce). 10 500 athlètes (originaires de 201 pays) sont présents ; 28 sports et 299 épreuves sont inscrits au programme olympique. Parmi les « stars » des Jeux figurent le nageur américain Michael Phelps (lauréat à 19 ans de 8 médailles, dont 6 en or) et l’athlète marocain Hicham El Guerrouj (double champion olympique du 1500 m et du 5000 m après deux échecs consécutifs aux Jeux d’Atlanta et de Sydney).
La joueuse de tennis belge Justine Hénin (alors Justine Hénin-Hardenne, de 2002 à 2007) a remporté son premier tournoi du Grand Chelem lors de l’édition 2003 des Internationaux de France. La même année, elle a atteint la première place du classement WTA des meilleures joueuses de tennis ( lors du tournoi de Sydney elle remporte la victoire en battant la Française Amélie Mauresmo en finale). En 2004, elle s’est adjugée la médaille d’or des jeux Olympiques à Athènes.
Lors des Jo d’Athènes de 2004, les États-Unis terminent à la 1re place du classement des pays les plus médaillés (103 médailles, dont 35 titres olympiques), mais ce sont surtout les performances de la Chine (2e place avec 63 médailles, dont 32 en or) et, dans une moindre mesure, du Japon (5e place avec 37 médailles, dont 16 en or) qui retiennent l’attention : la progression de ces deux pays est en effet exponentielle par rapport aux Jeux précédents et semble annoncer l’avènement de l’Asie sur l’échiquier sportif mondial. La France, pour sa part, totalise 33 médailles (dont 11 en or) et se classe à la 7e place des pays les plus titrés. Parmi les satisfactions de la délégation française figurent la natation (6 médailles), l’escrime (également 6 médailles), le canoë-kayak (3 médailles) et la gymnastique (premier titre olympique féminin de l’histoire) ; en revanche, les judokas et les cyclistes sur piste, traditionnellement grands pourvoyeurs de médailles, ne remportent aucun titre olympique et seulement 3 médailles au total.
2. Les Jeux Olympiques de Pékin (2008)
Surnommé « le nid d’oiseau », le Stade national de Pékin a été construit pour les jeux Olympiques de 2008 par les architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron, en partenariat avec le cabinet chinois China’s Architecture Design Institute et l’artiste Ai Weiwei. La structure (un édifice de 330 m de long sur 220 m de large, et culminant à 69 m) peut accueillir 80 000 spectateurs, avec 11 000 personnes supplémentaires pendant la durée des Jeux.
En juillet 2001, Pékin (Chine) est désignée par le CIO, dans un climat de suspicion quant aux critères de sélection, pour accueillir les jeux Olympiques d’été de 2008.
3. Les Jeux Olympiques de Londres (2012)
La capitale de Grande Bretagne, Londres, est la première ville a accueillir les jeux Olympiques pour la 3ième fois de l’histoire des JO
4. Les Jeux Olympiques de Rio (2016)
Voir ici => les JO de Rio (Brésil)
5. Les Jeux Olympiques de 2020
Les JO de 2020 se dérouleront une nouvelle fois en Asie, à Tokyo.
Image - Cartes - Photos : equipe de france de foot -