La beauté des paysages des Antilles et la faune qui peuple les îles des caraïbes montrent la nature à l’œuvre dans ce qu’elle a de plus merveilleux, et reflètent la beauté unique et la riche diversité antillaise.
Nature et Paysage des Antilles
Le continent antillais est recouvert par une dense forêt tropicale humide, souvent appelée le « poumon vert de la planète « . Les Antilles ne ménagent pas leurs efforts pour préserver ses paysages et ce qui sert d’habitat aux créatures les plus extraordinaires de l’univers, afin qu’elles puissent continuer à émerveiller les générations futures.
Les îles des Antilles sont formées d’affleurements coralliens séparés du continent. Elle n’ont pas connu la même évolution que le reste du monde, et c’est pourquoi elles ont aujourd’hui la fierté d’abriter des espèces que l’on voit rarement en d’autres endroits du globe. Sur la terre ferme subsistent de nombreuses espèces animales et végétales qui ont pu échapper à l’holocauste orchestré par les chasseurs des îles, et on peut encore y admirer des animaux qui semblent sortis tout droit de la Préhistoire, tels que des crocodiles ou des iguanes.
L‘île de la Trinité, par exemple, était rattachée au continent sud-américain avant que la mer ne les sépare, il y a 9.000 ans à peine. Aujourd’hui encore, elle abrite la même variété d’espèces que ses voisins continentaux – tamanoirs, martres, ratons laveurs et singes, sans parler du redoutable boa constricteur et d’une foule d’autres serpents dont la plupart sont venimeux. De beaux frissons en perspective…
Sept types de félins ont élu domicile dans les mystérieuses forêts du Venezuela. Les jaguars, les pumas et les ocelots s’y ébattent en toute liberté. Vous y serez accueilli par les cris sinistres du singe hurleur et vous aurez peut-être la chance d’apercevoir le furtif singe araignée, le capucin à longue queue ou le durukuli, cette petite créature indigène qui vit essentiellement la nuit.
Le paysage marin sur et sous la mer des caraïbes est loin d’être en reste ! L’océan vous réserve également bien des surprises et il renferme une extraordinaire sélection de magnifiques créatures marines : requins, barracudas, espadons, marlins, dauphins et marsouins. La tortue de mer fait preuve d’une remarquable ténacité : bien qu’elle ait été pratiquement décimée dans de nombreuses îles des Antilles, elle y revient toujours à la saison des amours.
Si l’ornithologie est votre passion, le meilleur moment pour visiter les Antilles est sans aucun doute la période de migration des oiseaux, en avril/mai et septembre/octobre. La période de nidification, qui s’étend de mars à juin, est elle aussi propice à la découverte des centaines d’espèces qui vivent sur les îles ou s’y attardent au cours de leur long périple.
Les Antilles sont un immense sanctuaire où aigrettes, bécasseaux et hirondelles de mer côtoient perroquets et pélicans. Les colibris ne sont pas farouches, et on les rencontre aussi souvent dans de simples jardins que dans la forêt tropicale.
Si l’aventure tropicale vous tente, vous pourrez même explorer le massif du Roraima en Guyana, un territoire quasi inhabité dont Sir Arthur Conan Doyle s’inspira pour écrire son célèbre Monde perdu. Il n’est heureusement pas perdu pour tout le monde et vous serez ébloui par ses richesses naturelles
Ornithologie aux Antilles
Les ornithologues amateurs auront fort à faire s’ils veulent observer toutes les espèces rares natives des Antilles, sans parler de leurs cousins exotiques qui s’arrêtent chez nous pour prendre un peu de repos au cours de leur migration.
Comment pourraient-ils seulement penser à se reposer eux-mêmes, dans ces paradis où les oiseaux dépassent les humains en nombre ? La Grande Inagua, une île des Bahamas, compte moins de mille habitants, mais 60.000 flamants roses, spatules et canards y ont élu domicile.
Les vols d’élégants flamants roses qui s’y sont installés ont valu à l’île de Bonaire le surnom de Flamingo Island. Les Antilles sont une immense réserve où aigrettes, bécasseaux et hirondelles de mer côtoient perroquets et pélicans.
La Trinité, une île de dimensions relativement modestes, contient plus d’espèces que l’ensemble du territoire canadien. Assister à l’envol de l’ibis pourpre à Caroni Swamp est un spectacle inoubliable, qui vaut bien que l’on traverse la terre entière…
Au cours du temps, les autorités antillaises ont ouvert un grand nombre de réserves naturelles, dans le but d’aider nos oiseaux à se reproduire. On y fait parfois des rencontres étonnantes, comme celle du fou, ce tout petit oiseau aux pattes rouges qui partage son logis avec l’imposante frégate. Sur le territoire de Belize, 98 espèces d’oiseaux ont été recensées sur le Half Moon Caye, un tout petit îlot. 77 d’entre elles sont des oiseaux migrateurs, comme le balbuzard ou le pigeon à tête blanche.
L‘île de Barbuda est elle aussi une réserve ornithologique importante.
La Jamaïque a carrément donné à l’oiseau docteur, une créature à bec rouge, le titre d’ « oiseau national », et plusieurs des îles Sous-le-Vent possèdent des espèces de perroquets particuliers. En Guyana, le spectacle est permanent : les aras volent au-dessus du feuillage tropical en poussant des cris perçants, les toucans et les énormes aigles harpies descendent en piqué à travers les arbres, et l’éclatant rupicola flirte devant les objectifs aux célèbres chutes de Kaieteur. A Nassau et à Paradise Island sur New Providence, aux Bahamas, on peut admirer la même étonnante variété d’espèces : aigrettes, hérons et canards voisinent avec les foulques, les balbuzards et les martins-pêcheurs.