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L’Île de Pâques ou Rapa Nui, son autre nom, se trouve dans le sud-est du Pacifique à 3700 km du Chili de distance et 4000 km de distance de la Polynésie Française.
Voyage sur l’île de Pâques
Elle est surnommée île de Pâques (ou Isla de Pascua en espagnol), car les premiers explorateurs européens à avoir posé le pied sur l’île sont arrivés le jour de Pâques en 1722. Une civilisation très ancienne a longtemps vécu sur l’île, seules traces récentes de leur passage, d’immenses sculptures appelées moaï.
Plus de 600 moaï sont visibles sur Rapa Nui, certaines peuvent atteindre dix mètres de hauteur. En restant quelques jours sur l’île, des excursions à la journée sont organisées afin de découvrir les sites archéologiques les plus importants. Pour se rendre sur l’île de pâque, la voie maritime ou la voie aérienne sont les seules possibilités. Les départs en avions se font de Papeete (capitale administrative de Tahiti – Polynésie française-) ou du Chili.
Le climat semi-tropical offre une température moyenne sur une année d’environ 20 °. Les mois les plus chauds pour partir sont décembre, janvier ou février. Ainsi, après une longue excursion en vélo ou à pied sur les nombreuses plateformes de l’île, les visiteurs apprécieront de se détendre sur la plage d’Anakena (sable blanc) ou d’Ovahe (sable rouge), ce sont les seules plages de l’île. À proximité d’Anakena 7 moaï se dressent sur Ahu Nau Nau et un moaï solitaire est érigé sur Ahu Ature Huki.
La plage d’Anakena est paradisiaque, sous le regard des moaï, au pied des palmiers, vous vous baignerez dans une eau bleue, fraîche et limpide. La plage d’Ovahe est un peu moins belle et son exposition au soleil un peu moindre.
La population locale se trouve dans le village d’Hanga Roa, le reste de l’ile de paques est assez sauvage, de longues étendues de plaines avec très peu d’arbres et de nombreuses roches volcaniques caractérisent les lieux. Les touristes auront peut-être la chance d’admirer un troupeau de chevaux sauvages, ils errent en toute liberté le long des plaines.
Sur le site de Tahai se situent trois plateformes conçues à des époques différentes :
- ahu Taha
- ahu Vai Uri
- ahu Kote Riku
L’ahu Vai Uri est le plus ancien des trois, il se trouve au nord du village d’Hanga Roa, où sont regroupées toutes les pensions et les hôtels de l’île. Ainsi, les visiteurs, en partant de leur lieu d’hébergement, pourront sans problème visiter le site à pied. Derrière l’ahu Taha, vous verrez une route pavée encore très bien conservée, d’après certaines hypothèses, ce chemin menait à l’Atlantide, l’île de Pâques serait donc la partie immergée de la mythique cité.
Les Moaï de l’île de Pâques
Personne ne sait qui étaient les premiers habitants de cette étrange île de paques, ni comment ils étaient arrivés ici.
L’Île de Pâques et ses moaï restent un mystère pour l’humanité
Comment les blocs de pierre servant aux statues des moaî ont-ils pu être déplacés par de simples hommes ? Et surtout pourquoi les moaï ont-ils été sculptés ? Ce mystère intrinsèque à l’île attise la curiosité des touristes venus passer quelques jours là-bas. Environ 10 000 visiteurs par an ont la chance de découvrir l’île. Du fait de ce faible nombre, les touristes peuvent visiter tranquillement les différents sites archéologiques dans un calme absolu.
Encore récemment les plateformes (ahu) où ont été bâtis les moaï étaient encore saccagées, certaines sculptures étaient même décapitées. Les moaï qu’on peut voir debout ont tous été restaurés. L’ahu Akiwi est l’unique plateforme entièrement restaurée.
Selon la légende, les moaï représenteraient les premiers colons arrivés sur l’île.
Cependant, la restauration du site n’a pas été faite en respectant la tradition des premiers autochtones vivants sur Rapa Nui. En comparaison, sur d’autres sites non restaurés, on peut faire la différence, et voir les moaï avec la tête plus inclinée en avant, pour signifier leur bienveillance envers les villages. Sur l’Ahu Akahanga, les touristes pourront admirer les vestiges d’anciennes habitations, ce qui laisse une idée du mode de vie des habitants à cette époque.
Le moaï de l’ahu Kote Riku est impressionnant, il a été très bien restauré, ses yeux ont été reconstitués ainsi que l’énorme coiffe qu’il porte sur sa tête, qu’on appelle « pukao ». Ces trois sites seront les premiers que vous aurez plaisir à visiter, étant donné leur proximité du village d’Hanga Roa. N’hésitez pas à prendre en photo un coucher de soleil, avec les moaï en toile de fond, l’image sera exceptionnelle.
L’ahu Tongariki est le plus grand ahu restauré, quinze moaï y figurent et la plateforme fait près de 150 mètres de long sur 4 mètres de haut. Lors des guerres tribales du 17e siècle, les moaï avaient été abattus, puis un raz de marée en 1960 avait fini par tout dévaster. Par la suite, des Japonais ont entrepris la restauration du site complet.
Les plus anciens moaï sont plus petits que les autres et ont visage moins allongé. Une maison se trouve à proximité, il est tellement rare de voir des habitations en dehors du village d’Hanga Roa, qu’elle mérite d’être prise en photo. Le toit est en forme de coque renversée, comme dans toutes les maisons construites d’après la tradition pascuane. La carrière de moaï Rano Raraku possède encore des moaï appartenant à l’ahu Tongariki, qui n’ont pas encore été remis en place sur le site. Sur les dalles rocheuses de l’île, il n’est pas rare de voir des Ptégroglyph représentant une tortue.
La mystérieuse île de Pâques n’a pas fini de fasciner. Les touristes venus passer un séjour là-bas seront ravis d’explorer un lieu mythique. Une histoire légendaire sculptée là sous nos yeux ravive notre imagination et procure un bien-être aux visiteurs qui ont la chance de visiter l’île.
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