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Une des dernières régions vierges de la planète, la Patagonie chilienne est un royaume des extrêmes, fait de grands espaces et de forêts denses, de volcans et de fjords, de vent et de pluie diluvienne.
Partir en Patagonie Chilienne
La Patagonie : un nom qui évoque à lui seul les aventures du bout du monde… Cette terre australe isolée et extrême renferme de nombreux trésors, des paysages grandioses et des cultures indigènes toujours présentes. Au delà d’une certaine latitude, le sud ne ressemble plus au sud. Au Chili, il ressemble à la Patagonie, une immensité balayée par des vents glacés où la nature démesurée se donne en spectacle.
La Patagonie du nord est l’une des dernières grandes étendues sauvages dans le monde. Les amateurs d’aventures pourront s’adonner au trekking et au rafting. Pour des activités moins intenses, préférez les croisières dans les fjords autour des glaciers ou les excursions aux sources thermales. C’est à Puerto Montt que démarre la Carretera Austral, prolongation de la Panaméricaine qui naît en Alaska. La route, construite en 1976, traverse la Patagonie chilienne jusqu’à Villa O’Higgins, parcourant ainsi plus de 1 100 km de paysages incroyables. Après, il n’y a plus de route et on ne peut que descendre la Patagonie par la mer.
Séjour et circuit en Patagonie
La petite pointe qui rebique, en bas, c’est la Patagonie : à plus de 2 000 km au sud de Santiago du Chili, au-delà du 45e parallèle, elle se déploie jusqu’au cap Horn. Sous ces latitudes, un marin emmitouflé dans un ciré prend deux ris et prie pour que les vents et les vagues épargnent son bateau.
Sur la terre ferme, un Patagon, un vrai, est en bras de chemise dès le printemps, quand le thermomètre peine à franchir le seuil des 5 °C, et il tient bien debout dans la bourrasque. Pour le faire rire, parlez-lui du mistral !
Cet habitant de Patagonie prend toutefois soin d’ouvrir avec précaution la portière de sa voiture car, certains jours, une rafale pourrait l’arracher. C’est que les éléments naturels sont excessifs par ici.
En Patagonie, dans le parc national Torres del Paine, des alpinistes du monde entier affluent pour se colleter avec une météo digne de l’Himalaya alors que son point culminant, le Cerro Paine Grande, dépasse tout juste les 3 000 m.
L’intérêt ? Offrir des conditions extrêmes sans les inconvénients de l’altitude. La taille ne faisant décidément rien à l’affaire, les vedettes du parc sont les Torres (tours). Ces montagnes, dont la plus haute atteint 2 850 m, surgirent des entrailles de la Terre voilà seulement 12 millions d’années, soit 50 millions d’années environ après la naissance de la cordillère des Andes. Place aux jeunes, en quelque sorte. Trois montagnes, tels trois colossaux tessons de granite dressés vers le ciel et le menaçant.
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