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Briançon

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Zoo de Beauval
Zoo de Beauval

Chef-lieu d’arrondissement des Hautes-Alpes, Briançon est la capitale du Briançonnais et compte environ 12 190 habitants (estimation INSEE 2013) (Briançonnais).

Notre dame - Briançon
Notre dame – Briançon

La ville de Briançon

Station climatique et de sports d’hiver (Serre-Chevalier), Briançon offre aux voyageur une vieille ville fortifiée par Vauban (XVIIe s.) et église Notre-Dame. Cols routiers importants et terminus de la voie ferrée de la vallée de la Durance.

Plus haute ville de France, plus haute ville d’Europe après Davos (Suisse), Briançon est située sur l’axe de communication Doire-Durance, à la convergence des vallées de Névache, de la Cerveyrette, des Ayes et de la Guisane. La ville a tiré parti d’un site très contrasté: sur le verrou glaciaire, propre à la défense, dominant de cent mètres la Durance, est installée la ville haute, resserrée dans les remparts construits par Vauban; dans le bassin verdoyant de la Durance, est installée Sainte-Catherine. Une rue en forte pente, la Chaussée, relie les deux agglomérations.

Un troisième groupe d’habitat s’est constitué avec la station climatique, ancienne station sanatoriale, qui regroupe actuellement des centres de soins très diversifiés.

Briançon est un important centre de tourisme, en partie englobé dans le parc national des Écrins, proche de stations de ski et d’alpinisme, et à douze kilomètres de l’Italie. La ville se compose d’un quartier neuf, Sainte-Catherine, et d’une ville haute, fortifiée par Vauban, qui a conservé son aspect du XVIIe siècle, appuyée sur le flanc de la montagne. On peut donc y admirer tout le complexe système de fortification (porte Pignerol, remparts).

La collégiale Notre-Dame, commencée en 1703 puis revue par Vauban et terminée en 1726, montre une façade entourée de deux hautes tours décorées chacune d’un cadran solaire. Celui de gauche est l’un des plus beaux cadrans peints des Alpes. Au XVIIIe siècle, le pont d’Asfeld fut construit sur la Durance : une seule arche de 40 m de portée enjambe la rivière. Le fort du château (fort des Salettes) domine et protège la ville.

Carte de Briançon
Carte de Briançon

Histoire de Briançon

Le site a été occupé dès l’âge du bronze. Des peuplades celto-ligures, les Brigiani, sont à l’origine du nom romain Brigantio, Brigantium (racine celtique brig, «lieu élevé»). À l’époque romaine, Briançon fait partie des Alpes cottiennes, gouvernées un temps par le roi Cottius.

Le Moyen Âge est pour la ville de Briançon une période faste: la conquête progressive de libertés aboutit à la Grande Transaction, signée avec le Dauphin en 1343. Celle-ci permet aux Briançonnais de bénéficier, jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, d’une large autonomie. La ville se développe, devient le siège du bailliage du Briançonnais et la capitale des Escartons (fédération des cinquante-deux communautés briançonnaises). La présence des papes en Avignon permet l’essor du commerce, et les foires revêtent un caractère international.

Briançon fit partie des cinquante-deux villes du Briançonnais auxquelles la Grande Charte de 1343 accordait privilèges et libertés. Cette charte fut confirmée par les rois de France lorsque la région leur échut en 1349. Elle passa à la Savoie en 1697 (paix de Ryswick) puis revint à la France en 1713 (traité d’Utrecht). Fortifiée depuis l’Antiquité, la ville fut détruite dans un incendie en 1692 ; Louis XIV puis Louis XV décidèrent d’en faire le noyau d’une ceinture de fortification située sur les hauteurs qui encadrent la ville. En 1815, lors des guerres napoléoniennes, la ville résista aux assauts des Alliés et le traité de Paris fut signé sans que la ville eût capitulé.

Le développement militaire de Briançon

À partir du XVe siècle, les guerres modifient cette situation. Le passage incessant des gens de guerre entraîne de grosses difficultés économiques. Deux incendies détruisent presque entièrement la ville en 1624 et 1692. La deuxième reconstruction se fait alors à l’intérieur d’une enceinte conçue par Vauban.

Le traité d’Utrecht (1713), qui établit la frontière au Montgenèvre, renforce le caractère militaire de Briançon. En 1815, elle soutient, pendant trois mois, un blocus des armées austro-sardes. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Briançon est une ville de garnison (4 000 hommes en 1914) mais aussi une ville industrielle (usines, charbonnages, laiteries).

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le fort du Chaberton est entièrement détruit par l’artillerie française. Libérée une première fois le 23 août 1944, la ville est reprise par les Allemands le 29 pour être libérée définitivement le 6 septembre 1944.

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