La région de Bonifacio est située à l’extrême sud de la Corse. La ville se trouve dans la partie la plus au sud de la France. Outre la beauté naturelle des lieux, Bonifacio, bénéficie d’un exceptionnel emplacement de son port. Autre atout : sa proximité de la Sardaigne.
Région et Ville de Bonifacio
Soleil, vent, port de charme et lagons idylliques, la ville de Bonifacio (comme la Corse du Sud en général) possède tout. Du haut de ses falaises, la plus méridionale des villes de Corse conte mille ans d’histoire.
L’amélioration tant qualitative que quantitative des liaisons avec l’île de la Sardaigne (à 14 km de la Corse) renforce le poids de la ville corse de Bonifacio dans les échanges corso-sardes. C’est ainsi que plus de 150 000 passagers utilisent le seul point de passage entre les deux îles. Dans leur grande majorité, il s’agit de Sardes se rendant en Corse ou bien souvent en Italie et transitant par la Corse. Les 400 postes de plaisance de Bonifacio renforcent sa vocation de ville de communication.
Protégée derrière sa citadelle imprenable, Boniface a résisté à tous les envahisseurs. C’est dans ce contexte que s’est forgée l’âme bonifacienne. Aujourd’hui toute entière vouée au tourisme, la ville a su exploiter sans la renier sa seule vraie richesse naturelle : sa beauté exceptionnelle.
Lieux touristiques à Bonifacio
En matière de lieux d’intérêt touristique, les visiteurs ne manqueront pas de faire une promenade en mer, pour découvrir les grottes ou la Réserve Naturelle des Lavezzi. Ou encore d’emprunter le chemin de ronde de la citadelle avec un point de vue imprenable sur les Bouches de Bonifacio et la Sardaigne.
La Cité parfois surnommée la « Cité des falaises« , Bonifacio, s’est développée dans un premier temps à l’abri de ses fortifications. Sitôt franchie la porte monumentale, on se retrouve sur la Place d’Armes, d’où l’on peut visiter le Bastion de l’Etendard, datant du XVIe siècle, le Mémorial et le Jardin des Vestiges.
A ne pas rater lors de votre voyage en Corse à Bonifacio : Au large de la région se trouve le magnifique archipel des îles Lavezzi, réserve naturelle, elle sont un vrai paradis pour les plongeurs, plaisanciers et promeneurs.
Les plages de Bonifacio
Lieu hautement touristique, le phare de la Madonetta, ainsi que la pointe du Timon, délimite l’entrée du goulet de Bonifacio. Le passage est ceint, de part et d’autre, par de majestueuses falaises de calcaire qui assurent un abri parfait aux navires qui viennent y faire relâche par gros temps.
Les deux calanques de l’Arinella et de la Catena , situées à gauche en entrant dans le défilé, sont régulièrement utilisées comme zone de mouillage, notamment pour les voiliers lorsque le port de plaisance affiche complet; seuls deux chemins pédestres permettent d’y accéder.
Les plages de Bonifacio
Tonnara est la plage des « fondus de la glisse » en raison d’un vent régulier qui souffle sur le golfe de Ventilegne.
La plage de Petit Spérone n’est as facile d’accès,. Un sentier longe la côte à droite de l’embarcadère de Piantarella, et l’on découvre une petite anse paradisiaque, le sable le plus blanc et le plus fin de Corse.
Piantarella est une plage chargée d’histoire, près d’un champ de ruines romaines, est un lieu idéal pour le farniente dans un cadre enchanteur avec en toile de fond les îles Lavezzi.
Dans le golfe de Sant’Amanza, vous trouverez de petites plages propice à la pratique de la planche à voile.
Canetto est une belle crique qui se trouve entre le maquis corse et les superbes falaises de calcaires. C’est ici que vous pourrez observer le splendide golfe de Sant’Amanza .
Calalonga, petite plage de sable fin, est située face au large et propice à tous les sports nautiques dans un cadre de rêve.
Histoire de Bonifacio
Des témoins muets, silex, pointes de flèches, fragments de haches taillées dans le quartz, la serpentine ou l’obsidienne, datant de l’âge de la pierre polie, confirment la présence très ancienne de l’homme sur le territoire de Bonifacio. Un squelette humain de la même époque a été trouvé dans un abri-sous-roche situé sur le vieux chemin de Sartène.
La présence humaine sur le plateau calcaire de Boniface, si curieux du point de vue géologique et constituant l’extrême sud de la Corse, note le Guide de Bonifacio, semble remonter au VIIe millénaire avant Jésus-Christ. […]
Il est certain que, dès le VIe siècle avant Jésus-Christ, les Grecs d’Asie Mineure vinrent y commercer. C’est au IIIe siècle avant notre ère, que les Romains fondèrent, à quelques kilomètres au nord-est de l’actuel Bonifacio, la petite cité de Palla. Terminus de la modeste voie romaine traversant la plaine orientale, Il occupèrent militairement, à une date indéterminée, le plateau qui domine à l’est la ville actuelle.
Repaire de pirates, précédemment nommée Giola, Bonifacio doit son nom actuel, d’après la tradition, à Boniface II, marquis de Toscane qui, en 828, s’y arrêta au retour d’une expédition contre les Sarrasins d’Afrique. Il en prit possession pour le compte de Louis le Débonnaire et y fit élever en 833 un puissant château, le Torrione. À l’endroit le plus haut, fut construit un cantonnement rectangulaire en pierre avec une tour, le tout constituant un poste d’observation, un refuge et un point d’appui. Au pied de cet ensemble et sous sa protection, s’installa peu à peu une population composée surtout de gens de mer et de marchands utilisant comme port l’anse de Carotola.
En 1768, les Français qui, par quatre fois de 1738 à 1768, étaient intervenus pour consolider la position de Gênes en Corse, prirent possession de l’île en vertu du traité de Versailles. Les Bonifaciens se soumirent, non sans grogner, au «fait du Prince». Leur cité perdit petit à petit de son importance, et on oublia le temps où elle était une des forteresses les plus renommées de la Méditerranée.