Parfois, le voyage le plus intéressant se trouve dans le Désert au milieu de nulle part. Que ce soit parmi les dunes de sable du Sahara, les vallées arides de l’Atacama, au centre de l’île principale de l’Australie, les étendues sèches de sel en Amérique du Sud, le froid et désolé Taklamakan en Chine ou du désert de glace de l’ Antarctique : les déserts ont un pouvoir captivant sur les voyageurs en quêtes d’horizon particuliers.
Le Désert de glace
Les déserts de glace ont un climat si extrême qu’aucun terrain ne peut y être cultivé. Les températures très basses font qu’il y a très peu d’eau sous forme liquide, et la moitié de l’année se caractérise par des tempêtes de neige.
Auparavant, les habitants de ces déserts vivaient dans des igloos et se déplaçaient en traîneaux tirés par des chiens. Ils se nourrissaient grâce à la chasse et, pour les régions proches des côtes, de la pêche. Leurs vêtements étaient faits exclusivement de peaux de bêtes.
Aujourd’hui encore, le peuple des Inuits (Jupik-Eskimos) du Groenland vit ainsi. Leurs traîneaux tirés par des chiens conduisent à la chasse au phoque depuis des années.
Les déserts froids les plus connus sont l’Arctique et l’Antarctique.
Les Inuits vivent sur les côtes du Groenland, au Canada, en Alaska, en Sibérie orientale et dans les îles du détroit de Béring. Ils sont partagés en trois groupes linguistiques : l’inupik (du Groenland à l’Arctique canadien), le yupik ( de l’Alaska à la Sibérie orientale) et l’ateut (îles Aléoutiennes).
Le Désert de sel
Les déserts de sel comptent parmi les régions les plus inhospitalière de la planète, où seuls des algues et quelques insectes peuvent survivre. Le climat se caractérise par les vents violents, un rayonnement solaire intense et des différences de température atteignant 50°C.
Aux abords des déserts, près de sources d’eau, on trouve souvent de petits villages d’où viennent les travailleurs qui extraient le sel. Ces villages, qu’on ne peut atteindre pendant la saison des pluies, voient leurs habitants partir peu à peu.
En Amérique du sud des camélidés comme le lama accompagnent les hommes dans leur dur labeur. Ils servent de moyen de transport, et leurs excréments séchés de combustibles. Les hommes mâchent des feuilles de coca pour en extraire les alcaloïdes qui les empêchent de sentir le froid, la faim et la fatigue. Ils se nourrissent de galettes cuites au-dessus du feu et boivent très peu, car ils doivent transporter l’eau dans les outres en peau de chèvres. Ils dorment à la belle étoile, roulés dans une couverture.
Le Désert sec ou de sable
Les déserts arides sont connus pour leur climat : rayonnement solaire intense, tempêtes de sable et de poussière, températures extrêmes (pouvant atteindre les 40°C pendant la journée et tomber au-dessous de zéro la nuit).
Peu d’hommes qui les peuplent y vivent surtout en nomades (Touaregs, Bédouins), mais aussi en fermiers près des oasis. Ces derniers cultivent des céréales et, selon leur richesse, vivent dans les huttes en torchis ou en paille, ou encore sous des tentes faites en toile de jute. Les nomades, à dos de dromadaire, cheminent de puits en puits et vivent sous des tentes ou bien dans des huttes provisoires en palmes. Auparavant, ils troquaient des céréales contre le sel qu’ils possédaient.
En cents ans, presque tout a changé et ces hommes doivent se battre sans répit pour survivre. Les puits sont à sec, la pluie ne tombe pas et l’eau potable représente un gros problème. De nombreux nomades sont devenus sédentaires et ont abandonnés la traditions. Il y a trop d’hommes pour trop peu de nourritures et les grands troupeaux ont épuisé les pâturages, déjà rares.
La raison en est l’entrée en scène de la civilisation. De grandes parties du désert devraient pourtant êtres rendues fertiles pour produire plus de nourriture. On a vue naître artificiellement de grands champs irrigués et des oasis où poussent riz, céréales et nourriture pour les animaux alors que dans d’autres parties du déserts, le niveau de l’eau s’abaissait, provoquant l’assèchement des puits et un avancée du désert.
Chaque année, les projets agronomiques gagnent 100 km² de champs cultivés grâce aux méthodes modernes d’irrigation, compensant les 50 km² de désert qui apparaissent chaque jour.
Image - Cartes - Photos : desert - sahara - le désert -