Ville à cheval sur deux continents, Istanbul -autrefois connue sous le nom de Constantinople, capitale de l’Empire byzantin, puis l’Empire a ottoman pendant des siècles été une métropole animée avec un pied en Europe et l’autre en Asie.
Istanbul embrasse cette position enviable avec une constante évolution comme l’un des plus cosmopolite du monde.
Palais Topkapi
Palais résidentiel des sultans à Istanbul, commencé en 1461 sous Mehmed II, le palais Topkapi est plus grand édifice laïque de l’architecture turque.
Le palais Topkapi, qui est une ville à lui tout seul, fut construit sur l’acropole d’Istanbul au croisement des plus vieux axes routiers de Byzance.
Le palais Topkapi était dès le début, lorsque Mehmed II ordonna sa construction en 146, la résidence des sultans et le siège administratif de l’empire ottoman, jusqu’en 1856 où Abdülhamid prit le parti de déménager. Parmi les nombreux pavillons de jardin du palais, le kiosque d’Erevan est particulièrement remarquable en raison de sa loggia ouverte, attenante à un grand bassin d’eau. Le plus beau salon, qui donne sur la deuxième cour intérieure, est celui du divan du sultan où le souverain rencontrait ses conseillers quatre fois par semaine pour discuter des affaire de l’empire.
Il était de coutume alors que le sultan trône en hauteur derrière fenêtre grillagée.
La pièce fut restaurée dans le style du XVIe siècle et contient toujours le divan sur lequel le sultan s’allongeait pour diriger la réunion. La deuxième cour donne également accès à un immense musée de la porcelaine où se trouvent exposée des pièces très belles et volumineuse, dont certaines proviennent de collections datant du Xe siècle. D’autres trésors, tels que le célèbre cimeterre de Topkapi ou des reliques du prophète sont présentés dans la troisième cour. La quatrième cour est conçue à la manière d’une terrasse panoramique avec une vue magnifique sur le Bosphore.
Parc du sultan Ahmed
Grand parc situé au centre d’Istanbul, entre la basilique Sainte-Sophie, la mosquée Bleue et le Topkapi.
La luxuriance du parc du Sultan Ahmed semble être en contraste malheureux en regard de l’état déplorable de la circulation urbaine, de la pollution atmosphérique considérable, du travail forcé des enfants et des bidonvilles environnants qui caractérisent la métropole turque de Istanbul peuplée de 20 millions de personnes. Le parc fait figure, comme certaines autres attractions de la ville, de havre de paix et de silence. La nuit venue, la sérénité recule devant les cérémonies bruyantes et quelque peu pompeuses des spectacles de lumière qui allument la mosquée Bleue en une variété de couleurs, tandis que des haut parleurs racontent aux touristes l’histoire de la puissance ottomane.
Les discours sont récités en plusieurs langues avec font musical pathétique, dans lesquels des allusions nationalistes laissent entendre la grandeur de la Nation turque.
Blue Hotel
Hôtel dans le quartier du sultan Ahmed à Istanbul, le Blue Hotel dispose d’une terrasse panoramique.
Le Blue Hotel, qui occupe une maison modernisée datant de l’époque ottomane, possède le point de vue panoramique le plus grandiose d’Istanbul. Le toit en terrasse de l’hôtel permet en effet d’embrasser du regard tout le parc du Sultan Ahmed avec ses deux plus beaux édifices religieux de la ville : la Mosquée bleue et la basilique Sainte-Sophie. Le visiteurs peut par ailleurs admirer une partie du palais Topkapi, et le Bosphore se déroule pour ainsi devant ses pieds.
Mosquée bleue
Histoire : Construite de 1609 à 1616 par Mehmed Aga.
En présence du sultan Ahmed ler (1603-1617), le commanditaire du projet, la première pierre de la Mosquée bleue, qui doit son nom à la couleur bleu cobalt de son revêtement en faïence, fut posée en août 1609. Les travaux furent dirigés par Mehmed Aga, un élève de Sinan, précédés d’une période d’organisation et de préparation d’au moins trois années. Il s’agissait en effet d’abord de répondre à la contestation des docteurs d’études coraniques qui s’opposaient au projet, tant celui-ci impliquait la destruction de vieux palais et l’aplanissement des vestiges de l’ancien hippodrome.
Les ruines du vieux palais impérial byzantin durent être par ailleurs remblayées. Par moins de huit volumes de commandes et de plans de construction révèlent pourtant que les travaux furent exécutés assez rapidement, compte tenu des objections citées. Les indications des dates d’achèvement en 1616 inscrites sur le portail et la loge sultan ne devraient pourtant concerner que les gros œuvres, car une partie des comptes relatifs à différentes décorations ne fut établie qu’après la mort du sultan en 1617.
L’imposant édifice allait bientôt jouer un rôle capital au sein de la vie communautaire islamique. La mosquée Bleue servait ainsi de centres des fêtes du bayram et point de ralliement des caravanes de pèlerinage vers la Mecque.
Mahmud II annonça la suppression des janissaires sur le minbar de la mosquée en 1826.
Par son plan de structure, la mosquée Bleue reprend la configuration que Sinan avait déjà adoptée de 1544 à 1548 sur le mosquée Chehzadé Camii : une coupole centrale s’entoure de quatre demi-coupoles, chacune d’elle étant prolongée par trois culs-de-four qui descendent jusque dans les déambulatoires étroits de la salle de prière carrée, l’entourant par trois côtés. De cette manière, les quatre compartiments carrés dans les angles forment autour des piliers massifs.
L’espace intérieur est particulièrement remarquable par l’effet colossal qui en émane, et cela malgré les dimensions relativement modestes de l’ensemble. Cet effet est obtenu par l’intégration judicieuse de tous les détails architectoniques. La masse imposante des piliers cannelés soutient les larges arcs en ogives de la coupole principale, bien éclairée par une couronne de baies arquées en plein cintre, ainsi que les calottes des cul-de-four qui prolongent les demi-coupoles. Les piliers de refend qui cloisonnent les espaces carrés aux angles rejoignent à mi-hauteur les fûts des piliers centraux, conférant à cette partie architectonique une allure presque grossière. de même, l’alternance des arcs en ogives traditionnels et du segment supérieur des cul-de-four que concluent les piliers centraux semble être plutôt arbitraire.
La corniche sur console qui délimite la structure horizontale vient pourtant adoucir le caractère confus. La composition extérieure est marquée par le dénivellement magnifiquement élaboré de l’édifice. Le bâtiment principal est introduit par une cour rectangulaire en losange, entourée d’arcades à coupoles et comportant en son centre une fontaine de purification hexagonale.
Six minarets au total encadrent le territoire – quatre aux coins de la mosquée, deux aux angles obtus – dont les bases sont parcourues de deux ou trois galeries.
La mosquée Bleue doit son originalité non seulement à sa décoration
Celle-ci a pourtant perdu beaucoup de son éclat d’origine, au XVIIe siècle. Le magnifique ornement mural, composé jadis de 21 000 carreaux, se trouve aujourd’hui malheureusement substitué en grande partie par une surface peinte en fond bleu de qualité ordinaire, datant du XIXe siècle. Les motifs floraux et végétaux se limitaient à une surface comprise entre les baies basses et les baies hautes. Les parties conservées dans les galeries et la loge du sultan montrent aussi des différence notables de qualités et d’exécution durant la période des travaux (pourtant quelques années seulement)
La diminution qualitative d’une grande partie de l’ancienne décoration provient également de la disparition des baies d’origine, dès lors que les vitraux colorés de facture vénitienne furent remplacés pas des vitres translucides, baignant l’enceinte d’une lumière trop crue.
Il existe néanmoins des pièces d’origine, tels que les volets du rez-de-chaussée, le mihrab et le minbar, qui dénotent un artisanat de grande valeur.
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