Aujourd’hui, je vous propose de visiter une île Maurice authentique, à travers ses habitants chaleureux, sa culture multiple et vivante, son histoire riche et fantastique… Ce dossier complet vous fera découvrir des paysages magnifiques, la faune et la flore de l’île, sans oublier des plages à vous couper le souffle.
Ile Maurice : visite
Surnommée l’étoile de l’Océan Indien au temps des navigateurs de la Route des Indes, L’île Maurice traversa plusieurs périodes de colonisation où elle fut le témoin de toute la gloire ainsi que la déchéance des puissances coloniales. Au fil des siècles, la péninsule mauricienne s’est peuplée d’immigrés venus de quatre coins du monde qui réussirent à obtenir la souveraineté de Maurice devenue indépendant en 1965.
Ce guide offre tout un éventail d’infos pratiques pour visiter cette « Ile Maurice » majestueuse. Il vous sera utile pour vous orienter géographiquement, vous renseigner sur le temps qu’il fera lors de vos vacances au soleil, vous donnera les bonnes adresses de restos et d’hôtels, des liens sur les institutions financières du pays …
L’île Maurice, à travers ses villes et ses villages, expose les multiples facettes d’une société pluriculturelle. Le nom des lieux témoigne d’une époque coloniale où se sont succédés portugais, hollandais, français et anglais. La géographie offre à chaque coin de l’île différents reliefs. Des paysages surprenants par leur contraste rendent en effet très captivante la découverte des villes et villages. Ainsi, on découvre avec enchantement une forêt de pin à Maccabée, des lacs naturels, comme à la Mare Aux Vacoas, des villages côtiers, comme Trou d’eau Douce sur le littoral est où de vieux pêcheurs raccommodent d’un geste ancestrale leurs filets de pêche, ou encore des villes qui, dès l’aube, commencent à s’affairer autour de commerces et des bureaux administratifs. Au fil des grandes routes et des petites ruelles, vous êtes invité à découvrir le charme qu’offre les villes et villages de île Maurice.
Le relief de l’île Maurice est l’un de ses principaux attraits. Parfois tortueux et d’autres fois plus doux, découvrez ses reliefs surprenants, ses montagnes qui s’étendent jusqu’aux récifs coralliens qui entourent le pays mauricien. La partie nord de l’île est incluse dans les districts de Pamplemousses et de Rivière du Rempart. Le district de Pamplemousses compte 17 conseils de villages. Alors qu’au sud vous trouverez le district de Savanne qui doit son nom à ses vastes étendus de savanes inclut toute la partie sud du pays. Ce district comprend 12 conseils de village.
La partie Est de l’ile Maurice est comprise dans les districts de Flacq (« Groote Vlakte » lors de l’occupation hollandaise, qui fut ensuite transformé en Flacq par les français) et de Grand Port. Le district de Flacq comporte 22 conseils de village dont . Pour ce qui est de l’Ouest, le seul district est celui de Black River. Au 17 ème siècle, les hollandais le nommèrent « Zwarte Rivier » à cause d’une rivière qui reflète une couleur sombre et qui traverse le district. A leur arrivée, les français traduisirent le nom en « Rivière Noire », et les anglais en firent de même, ce qui donna Black River.
Les haut plateaux : La majeure partie se trouve dans le district de Plaines Wilhems qui comprend 4 municipalités dont Beau Bassin- Rose Hill, Quatre Bornes, Vacoas- Phoenix et Curepipe. L’origine du nom de ce district proviendrait d’un colon hollandais, Willem Willemsz qui occupait la seule propriété sur les hauts plateaux. Les français nommèrent ainsi le plateau central Plaines de Wilhems qui devint ensuite, Plaines Wilhems. La population de Plaines Wilhems est la plus dense de l’île.
Paysages et Carte de Maurice
Sable blanc, cocotiers et mer bleue, l’île Maurice est parfaite pour un petit séjour avec ses airs de cartes postales. Toute est fascination dans ce paradis qui prospère au milieu de l’Océan Indien. Avec un tourisme haut de gamme et respectueux de l’environnement, l’île Maurice est une destination très prisée pour un voyage en famille, seul, en couple ou entre amis.
Tout au long du territoire on remarque encore les empreintes de l’époque coloniale. Le peuplement est le fruit du métissage anglais, français, hollandais bien que le sub-continent indien reste dominant. De cette diversité des origines est née une culture très diversifiée qui fait partie de la richesse du pays. En effet, beaucoup de festivals sont organisés toute l’année comme les célèbres marches sur le feu. Bien évidemment, les sports nautiques sont à l’honneur pour ne citer que la voile, la planche à voile, le kitesurf, la pêche au gros, les croisières en voilier et surtout la plongée pour découvrir un fond marin épatant.
Les plages mauriciennes font parties des plus belles plages du monde. Parfait pour toute personne qui veut profiter du soleil tropical. Les randonnées en montagne ou en forêt, sont également des activités intéressantes pour découvrir la nature luxuriante !
Le lagon ayant une température constante, alors il n’y a pas de période plus favorable qu’une autre pour mettre le cap sur la merveilleuse île de Maurice qui vous réserve tant de choses à découvrir avec une population attachante, rieuse et amicale dans un pays aux multiples facettes !
Météo sur L’ile Maurice
Quand partir ? Selon la météo, la période apportant la plus grande quantité de pluie à l’île’étend du mois de décembre au mois d’ avril. En effet, c’est pendant l’été que l’ile Maurice est arrosée par d’épaisses bandes nuageuses très humides, souvent associées à des cyclones tropicaux qui traversent notre région. Les pluies sont alors torrentielles, mais ne durent pas plus de quelques jours. La pluviométrie enregistrée en ces périodes par la station météorologique nationale peut aller jusqu’à 3900 mm3. L’hiver offrira la meilleure météo pour partir en vacnces. En effet du mois de mai et jusqu’à octobre, la pluviométrie est à son minimum. Quoi qu’il en soit, les occasionnels anti-cyclones peuvent apporter un peu de pluie dont le volume reste nettement inférieur à celui des pluies en période estivale et cyclonique.
Une importante considération quand on parle de pluviométrie à Maurice est qu’il existe de très grandes variations de cette dernière qui dépendent du relief de la région concernée. Ainsi une pluviométrie allant de 5 000 mm3 peut être enregistrée sur le plateau central alors que seulement 1 000 mm3 seront enregistrés sur la côte ouest en même temps. Sur la belle Ile Maurice, bien qu’on ne puisse pas faire réellement une distinction entre une saison des pluies et une saison sèche, la pluviométrie présente cependant un maximum durant la période entre février et mars et un minimum au mois d’octobre.
Le pays mauricien peut faire face à des sécheresses graves qui peuvent se prolonger pendant des mois comme cela fut le cas en 1998 et où les récoltes de canne à sucre furent nettement diminuées. Néanmoins, le besoin en eau du pays ne représente qu’environ 25% de la pluviométrie et les autorités mauriciennes ont réalisé l’importance d’avoir de très bons systèmes de captage tel le « Midlands Dam » récemment construit.
Région du centre d’Ile Maurice : les hauts plateaux
Région du Centre ou les hauts plateaux : dès le 19ème siècle (1860), fuyant la chaleur et l’air putride de Port Louis où la malaria tuait colons et esclaves sans discrimination, une partie de la population s’engagea dans une sorte d’exode vers l’intérieur de l’île Maurice qui offrait un climat plus frais et sain. Des avenues ombragées et des rues bordées de haies fraîchement taillées témoignent aujourd’hui encore du sentiment qu’il fait bon vivre dans les hauts plateaux.
En partant de Port Louis, dans la direction du sud, au bout de 10 Km environ, se trouve la ville de Beau Bassin- Rose Hill qui compte 95 000 habitants. La ville a été jumelée en 1896 et elle indique bien la succession des colons français, puis anglais sur l’île. Avant d’arriver au centre de la ville, faites une découverte éblouissante : le jardin Balfour. En effet, ce jardin offre une vue sur une cascade plongeant avec fracas dans une gorge étroite et luxuriante. En haut de cette gorge se trouve « Le Thabor », une magnifique maison blanche tel un château surplombant un paysage de rêve. C’est la propriété du diocèse portlouisien où le catéchisme est enseigné aux personnes de foi chrétienne. Le pape Jean Paul II y séjourna lors de sa visite à l’île Maurice en 1993. Ses grandes espaces verts, ses arbres centenaires, le bruit doux de ses ruisseaux en font un vrai havre de paix.
Son Hôtel de Ville a été bâtit en 1927. Il possède une belle pelouse et une fontaine, œuvre d’art réalisée par des artistes mauriciens dont Serge Constantin et Neermab Hurry. Dans les environs se trouvent d’autres institutions culturelles. Ainsi du théâtre du Plaza qui a une histoire intéressante ; Il fut construit et inauguré en 1933. A cette époque on y faisait des projections cinématographiques. Aujourd’hui le théâtre du Plaza a son calendrier de spectacles où s’enchaînent concerts de musique, de chants en tous langues, music-halls…
A voir également, la galerie Max Boullé ou se déroule divers vernissages et où expose une bonne palette d’artistes de l’île et même de la région.
Face à l’Hôtel de Ville, se situe une surprenante église Sacré Cœur de Montmartre érigée en 1880. A l’angle de la rue Célicourt et de la Route Royale se trouve l’église Notre Dame de Lourdes. Plus loin sur la même route, se trouve la gare routière où grouille toutes sortes de commerces ambulants ; des malles remplis au ras bord de goyaves de chine rouge et jaune, des fritures sucrées et salées ; d’autres fast-food sur roues vous proposeront des casse croûtes comme des mines frits, des boulettes de viande cuites à la vapeur ou encore des « dhol puris ». Vous y trouverez, entre autres, une poste, une petite bâtisse en pierre, une ville arabe offrant des objets pèle mêle comme des articles de plage, des vannerie, du prêt-à-porter.
Moka et Quatre Bornes : centre de l’Ile
Au pied de la montagne Ory, découvrez la maison Eureka de style coloniale enlacée dans son jardin magnifique et sa ravine luxuriante et sauvage. Vous pourrez tout aussi bien découvrir le site que déguster de délicieux mets traditionnels créoles et des cocktails au fruits rafraîchissants dans un petit coin au paradis. La visite vaut le coût !! L’Institut Mahatma Gandhi, véritable hommage rendu à ce grand penseur, est un symbole d’échange culturel entre l’île Maurice et la grande péninsule.
En continuant à prendre le chemin vers le sud, la prochaine ville est Quatre Bornes qui obtint son statut de ville en 1895. Quatre Bornes se situe entre la colline Candos et la montagne du Corps de Garde ; c’est une ville principalement résidentielle (70 000 habitants) où il y a peu de monuments ayant un intérêt historique ou culturel. Sa route principale est comme pour toutes les villes et villages de Maurice bordée de tabac-J, de complexes commerciaux, de marchands de gâteaux piments. On y trouve aussi un marché de légumes et de viandes ainsi qu’une foire qui s’anime particulièrement les jeudis et les dimanches ; des t-shirts bon marché de grande marque y attirent les touristes et les mauriciens, des sacs faits avec du cuir de « croco » où avec du raffia dégagent aussi un certain charme.
Au pied de la montagne Corps de Grade, est érigé un fabuleux temple tamoul vieux de plus de 150 ans. Des centaines de statuettes de figures de la mythologie hindoue, sculptées par des artisans indiens très habiles à créer une harmonie de couleur et de détails, ornent les murs du temple. Chaque année, à l’occasion du « cavadee », des pèlerins arrivent de tous les coins de l’île maurice pour gravir les 200 marches menant à ce temple et prier le dieu « Muruga ». Certains des pèlerins portent le cavadee, qui est une structure en bois décorée avec de petites branches de feuilles, des fleurs et des limons jaunes que l’on porte sur l’épaule. Certains dévots se transpercent la langue et la peau du torse avec de longues aiguilles, la croyance étant que la ferveur et la foi permettent de ne ressentir aucune douleur.
Les villes mauriciennes Vacoas- Phoenix – Curepipe et Floréal
A 4 Km de Quatre Bornes se trouve la ville jumelée de Vacoas- Phoenix. En arrivant de Port Louis au rond point de Phoenix, un centre d’activité s’offre à vous où se trouvent l’hypermarché Jumbo, une brasserie et le seul endroit de l’île où on souffle le verre, le Mauritius Glass Galery. La route B3 mène à Vacoas, ce nom provient sans nul doute du fait que la région autrefois abondait de cet arbre local. Le climat à Vacoas est très frais et cela est démontré par la présence d’une végétation verdoyante. Une petite forêt de sapin vous accueillera au musée de la SMF (Forces Mobiles Spéciales), bâtiment massif en pierre qui fut un entrepôt de rhum au 19ème siècle. Vous pourrez y découvrir des souvenirs d’ordre militaire tels des fusils, uniformes et autres matériels d’intervention utilisés par ce corps paramilitaire depuis sa création en 1968. Situé à proximité, le Gymkana Club offre à ses membre et aux visiteurs un parcours de golf de 18 trous avec son club house et son bar restaurant.
Au sud du Trou Aux Cerfs se trouve la ville de Curepipe, son Hôtel de Ville, un bâtiment datant du 19ème siècle est de style colonial. Son église Sainte Thérèse (1872) est immaculée au milieu de cette ville froide. Sur la Route Royale, se dresse une grande bâtisse en pierre grise, c’est le collège Royal de Curepipe qui fut bâtit en 1912. Curepipe a aussi son jardin botanique. Bien qu’il soit plus modeste que celui de Pamplemousses, les curepipiens n’en sont pas moins fiers. Ce jardin n’occupant pas plus de 2 hectares de terre, est planté de palmiers, lataniers, palmistes bouteilles et autres fougères toutes plus prestigieuses les une que les autres. Dans un enclos on peut même voir des bois d’olive, tambalacoque et bois de natte….des trésors de botanique.
Située à une certaine altitude, Floréal offre un cadre de vie très agréable et donc très prisé par les mauriciens. L’origine de son nom provient du fait que la flore à Floréal est très luxuriante, bien que cette flore soit très maîtrisée de nos jours afin de fournir de magnifiques jardins aux heureux propriétaires de terrains. En ce qui concerne le statut de Floréal, le quartier se situe sous la juridiction de la ville de Curepipe. Plusieurs ambassades de services s’y sont installées. C’est en effet le quartier « bon chic bon genre » de l’île. Vous trouverez aussi un musée du tricot dans la galerie commerciale du groupe Floréal Knitwear, ainsi que des boutiques exposant les diverses collections. Sur la route qui relie Floréal à Curepipe, se trouve Trou Aux Cerfs, un ancien cratère de 300m de diamètre, témoin de l’activité volcanique il y a quelques millions d’années sur l’île mauricienne. Ce cratère offre un excellent point de vue sur toutes les régions avoisinantes ; à l’ouest on peut voir la montagne du Rempart, aussi appelée « Trois Mamelles » et au nord ouest la montagne Saint Pierre.
A 2 Km de Pétrin, vers l’est, se trouve Grand Bassin, le « Ganga Talao » pour les mauriciens de foi hindou. Comme son nom le suggère, Grand Bassin est un grand lac qui occupe le cratère d’un volcan. Au 19ème siècle, l’île Maurice comptait déjà une population de travailleurs indiens à qui il manquait un lieu de culte leur rappelant la rivière sacrée du Gange, lieu de purification de l’âme. En 1897, un prêtre hindou, Shri Jhummon Giri Gosagne, eut une vision où il vit que les eaux de Grand Bassin s’écoulaient de la rivière Gange. Cette vision fera le tour de l’île et convaincra chaque année, à l’occasion de la célébration du Maha Shivarathree, quelques milliers de pélerins de se déplacer à pieds pour aller se recueillir dans le temple et se purifier avec l’eau sacrée de Grand Bassin. Outre son aspect purement spirituel et religieux, Grand Bassin est aussi un site naturel très riche avec de joyeux occupants, les singes, qui n’ont pas peur de s’approcher des passants qui voudraient bien leur donner un fruit à déguster.
Région du Sud – district mauricien de Savanne
Le district de Savanne (avec deux « N ») situé dans la partie sud de l’ile mauricienne, doit son nom à ses vastes étendus de savanes que vous retrouverez dans la majeure partie de ce territoire. Ce district comprend 12 conseils de village, dont ; Bénarès, Bois Chéri, Britannia, Camp Diable, Chamouny, Chemin Grenier, Grand Bois, Rivière des Anguilles, Rivière du Poste, Saint Aubin, Souillac et Surinam.
Ce district Mauricien a pour limites naturelles à l’ouest la rivière du cap qui le sépare du district de Rivière Noire, au nord les contreforts du plateau central des Plaines Wilhems, à l’est la Rivière du Poste qui le sépare du Grand Port et au sud la mer. La Rivière de la Savanne, qui coule en son milieu, divise ce quartier en deux régions distinctes : la Petite Savanne à l’ouest et la Grande Savanne à lest.
Savanne est arrosée par onze rivières et huit ruisseaux principaux. Dans toute la partie qui longe la mer régnait à l’origine une pelouse grande et belle comme une vraie savane, si bien que les colons britanniques conservèrent cette graphie française comme le démontre les textes légaux datant d’après la capitulation. Le nom paraît dès la carte de Denyon (1725), indiquant la « Savanne » au bord de la mer. L’Abbé de la Caille (1753) indique les montagnes de la Savanne aussi bien que la savane de la région des embouchures. A cette époque la Compagnie des Indes avait constitué en réserve forestière toute la Savanne, ainsi qu’une partie de la Rivière Noire et du Grand Port.
Le sud de l’île Maurice a un caractère sauvage et rustique de par ses paysages et son climat. En effet, les rivières qui descendent des hauts plateaux vers le sud ont empêché les récifs de corail de se former. L’absence des récifs sur la côte du sud donne un climat rustique à cette région de l’île, où le vent balaie les plaines de la Savanne pendant presque toute l’année avec des rafales pouvant aller jusqu’à 50 à 60 Km par heure surtout pendant la période hivernale, c’est-à-dire de mai à octobre lorsque soufflent les alizés.
Le sud de la péninsule mauricienne recèle également des paysages et sites surprenants comme le « souffleur » : un des sites les plus visités par les touristes et les mauriciens. L’Abbé de la Caille, en 1753, l’avait identifié comme la « Pointe du Souffleur » et la décrivit comme une cavité naturelle creusée par les vagues qui lui donne l’aspect d’une cheminée qui se situe au sommet d’une caverne. En s’engouffrant avec furie, la mer jaillit avec force comme un « souffle » et semble atteindre le ciel avant de retomber en brume. Lorsque souffle le jet d’eau, cela provoque un grondement caractéristique qui s’étend à plusieurs kilomètres.
Le souffleur n’est en activité que lorsque deux facteurs sont réunis : d’une part la houle doit être forte et les vagues régulièrement espacées, et d’autre part la marée ne doit pas être trop haute pour que la cavité ne soit pas continuellement pleine d’eau. On y organise pique-niques et visites pour contempler ce phénomène impressionnant en savourant le goûté de l’après midi.
Villages et Paysages du sud île Maurice
Le sud île Maurice veut aussi dire des petits villages côtiers bien tranquilles, où on s’essayerait des heures à regarder un train de vie qui transporte dans le passé. Le village de Plaine Magnien doit son nom à un colon français qui débuta comme employé de la compagnie française des Indes avant de devenir propriétaire de la plantation de Plaine Magnien. C ’est un village assez joli avec ses plantations de canne à sucre qui ondulent avec les douces brises. Plaine Magnien est entouré d’autres agglomérations tel Trois Boutiques, Malakoff , Plein Bois, et l’Escalier. Ce dernier doit son nom au Baron Daniel l’Escalier, officiel français qui fut nommé en 1791 commissaire civil des Iles de France (Ile Maurice) et de Bourbon (Ile de la Réunion).
Durant vos vacances vous ne devrez manquer le Vanille Crocodile Park à aucun prix ! Ce parc, auparavant une plantation de vanille, fut reconvertie en 1984 en un parc d’élevage de crocodiles par un zoologiste australien, Owen Griffiths, et son épouse mauricienne. Les premiers crocodiles, un mâle et quatre femelles, furent importés de Madagascar et le parc compte aujourd’hui aussi d’autres espèces d’animaux comme des sangliers, des singes, des cerfs, des tortues géantes, des chauves-souris et un scinque de L’île Ronde. Pour le plaisir des visiteurs amoureux de la nature, des sentiers traversent une végétation tropicale parsemée des palmiers et par endroits de petits ruisseaux.
Ces parcours sont tracés afin de permettre la découverte de cette faune sauvage. Pour les moins aventureux, une salle d’exposition expose des spécimens de reptiles des Mascareignes, comme le vrai caméléon vert et une des plus grosses espèces de lézard. Une petite boutique vend des accessoires comme des ceintures, des portes feuilles ou encore des sacs à main faits à partir du cuir de crocodile.
Souillac, au 18ème siècle, fut nommé en l’honneur du Vicomte de Souillac, gouverneur de L’île de France de 1779 à 1787, qui incita les habitants de l’île maurice à s’installer dans le sud. C’est aujourd’hui la ville la plus importante du sud. Les principaux sites de Souillac sont le Jardin de Telfair, le Musée Robert Edward Hart et Gris Gris.
Le Jardin de Telfair porte le nom du propriétaire d’une plantation sucrière, Charles Telfair, un des rares britanniques à s’être installé à Maurice au 19ème siècle, après la conquête de l’île par l’Angleterre en 1810. Charles Telfair était un naturaliste passionné qui fonda la société Royale des Arts et des Sciences de l’île Maurice. Le jardin est parfait pour y pique- niquer à l’ombre des banians et des amandiers.
Enfin, la ville mauricienne Surinam doit son nom aux cerisiers de Surinam que l’on trouvait en abondance à cet endroit, et que l’on appelait « rousaille ». Ce grand village du sud a tout d’un village ordinaire et en le quittant, à gauche se trouve la plage publique SSR. De cet endroit, jusqu’à Rivière des Galets à l’ouest, une plage de sable fin s’étend sur près de 5 kilomètres. Quelques petits villages sont situés sur la côte comme Riambel, Pomponette et Pointe Aux Roches.
L’île Maurice et les plages du Nord
La topographie du nord de l’île maurice est idéale pour des champs de canne qui prennent une grande place dans le paysage de cette partie de l’île. Le nord a aussi des kilomètres de plage de sable fin telle que « Belle Mare » ou « Trou aux Biches » et de lagons turquoise. La côte nord ouest est la plus touristique, néanmoins l’atmosphère y est fort sympathique. De la pointe aux piments jusqu’au Cap Malheureux, c’est une succession de plages séparées de bandes de roches noires.
La partie nord de l’île fait partie des grands districts de la Rivière du Rempart et de Pamplemousses qui compte pas moins de 17 conseils de villages ! Arsenal, Baie du Tombeau, Calebasse, Congomah, Crève Cœur, D’Epinay, Fond du Sac, Le Hochet, Long Mountain, Morcellement Saint André, Notre Dame, Pamplemousses, Plaines des Papayes, Pointe aux Piments, Terre Rouge, Triolet et Ville Bague.
Quant au, district mauricien de la Rivière du Rempart qui doit son nom à ses berges abruptes, compte 19 conseils de village dont ; Amaury, Amitié, Belle Vue Maurel, Cap Malheureux (qui fut appelé ainsi à cause des multiples naufrages que connut ce cap lors de l’occupation coloniale), Cottage, Espérance, Trébuchet, Goodlands, Grand Gaube, Grand Baie, Mapou, Petite Raffray, Piton, Plaines des Roches, Poudre D’or Hamlet, Poudre D’or, Rivière du Rempart, Roches Noires, Roche Terre et Le Val.
Les villages touristiques
Les plus belles plages mauriciennes sont sans doute celles de Trou Aux Biches, de Grand Baie et de Péreybère ; ce sont de longues étendues de sable bordées de filaos. Les villages côtiers de Cap Malheureux et de Grand Gaube, au charme très pittoresque, dégagent une atmosphère insouciante et paisible.
Dans le nord, caché derrière de hauts grillages de fer forgé, le jardin de Pamplemousses est l’un des plus beaux jardins botaniques au monde. On y trouve des spécimens uniques ; des milliers d’eucalyptus, 500 espèces de plantes, 80 palmiers dont 25 sont propres aux seuls îles Mascareignes, des arbres à fruits et à épices, l’ébénier, l’acajou, le latanier et le pandanus. Quelques autres joyaux sont le palmier talipot qui fleurit chaque 40 à 60 ans et meurt juste après. Des bassins de nénuphars majestueux peuvent atteindre 1 mètre de diamètre fleurit… La demeure Mon Loisir fut construite par les anglais en 1850.
Les Régions Est et Ouest de la péninsule mauricienne
La partie Est de la péninsule mauricienne fait partie des districts de grand port et de Flacq qui comporte 22 conseils de village dont ; Bel Air Rivière Sèche, Bon Accueil, Brisée Verdière, Camp de Masque, Camp Hitier, Centre de Flacq, Clémencia, Ecroignard, Grande Rivière Sud Est, Lalmatie, Laventure, Mare La Chaux, Médine, Olivia, Poste de Flacq, Quatre Coco, Queen Victoria, Saint Julien d’Hotman, Saint Julien, Sébastopol et Trou d’Eau Douce.
Sur l’ile Maurice, le district de Grand Port comprend 24 communes dont ; Bambous Virieux, Bananes, Beau Vallon, Bel Air (Sud), Bois des Amourettes, Grand Sable, l’Escalier, Mahébourg, Mare Chicose, Mare d’Albert, Mare Tabac, Midlands, New Grove, Nouvelle France, Vieux Grand Port, Petit Bel Air, Plaine Magnien, Quatre Sœurs, Rivière de créoles, Rose Belle, Saint Aubin, Trois Boutiques et Union Park.
Sauvage et peu touristique, l’est de l’île Maurice nous offre une occasion de faire des ballades tranquilles et profiter de plages pas trop bondées. Ce caractère rustique tient aux vents violents du sud-est qui viennent frapper cette côte durant presque toute l’année. Ainsi, les plages de l’est, comme Roche Noire, donnent lieu à un spectacle de vagues venant s’écraser sur les rochers et de filaos qui dansent aux rythmes du vent. Mais l’est a aussi son étendue de plages blondes, Belle Mare qui offre quelques kilomètres de sable fin à l’ombre des filaos.
L’est et ses domaines
A l’intérieur des terres de l’est mauricien, se trouve Le Domaine du Chasseur : site exceptionnel situé au milieu d’une forêt possédant quelques bungalows perchés à flancs de colline et deux restaurants. Le domaine compte plus de 1000 cerfs, des sangliers, de nombreux arbres fruitiers et des caféiers. Niché entre la mer et la montagne à Anse la Jonchée, se trouve un autre site fabuleux, le Domaine Ylang Ylang . L’ylang-ylang est un arbre à fleur jaune, dont on extrait une huile essentielle utilisée dans l’aromathérapie et dans la fabrication de parfums. Le domaine offre une visite de la distillerie où on peut acheter de petits flacons de cette précieuse huile, ainsi que des ballades à travers les allées fleuries.
L’Ouest de Maurice et ses réserves naturelles
Le seul district de l’ouest d’ile Maurice est Black River. C’est aux hollandais que le district doit son nom « Zwarte Rivier » qui date du 17 ème siècle, à cause d’une rivière qui reflète une couleur sombre et qui traverse le district. A leur arrivée, les français traduisirent le nom en « Rivière Noire», et les anglais en firent de même, ce qui donna Black River. Ce district comprend 18 conseils de village dont ; Albion, Baie du Cap, Bambous, Bel Ombre, Cascavelle, Case Noyale, Chamarel, Flic en Flac, Grande Rivière Noire, Gros Cailloux, La Gaulette, Le Morne, Pailles, Petite Rivière, Richelieu et Tamarin. La côte ouest de l’île mauricienne est mieux protégée des vents et des pluies qui les accompagnent que la partie située à l’est ; donc le climat y est plus sec et le paysage aride. La réserve naturelle dans le parc national des Gorges de la Rivière Noire, un riche patrimoine naturelle de l’île, s’étend sur quelques 6,574 hectares. 150 variétés de plantes y sont répertoriées et 9 espèces d’oiseaux protégés sont l’objet d’un projet de sauvegarde des oiseaux en voie de disparition.
Chamarel ou la » terre aux sept couleurs » est un site naturel fascinant où la présence de cendres volcaniques donne des couleurs à la terre, de l’ocre au marron. Chamarel est aussi connu pour son café et ses sangliers… La Terre des Sept Couleurs. Une véritable merveille géologique à découvrir lors de votre passage à Chamarel – île Maurice Ouest !
Arts et Culture d’ île Maurice
De par son insularité, sa pluralité ethnique, sa nature étonnante et flamboyante, l’île Maurice inspire les artistes depuis toujours. Ainsi l’identité mauricienne s’exprime au travers des artistes qui peignent leur île, la décrivent avec des mots remplis d’émotion, ou encore immortalisent ses paysages, ses gens sur la pellicule. Nombre d’artistes mauriciens ont su briller sur la scène internationale mais tous éprouvent un besoin de se ressourcer dans leur île, l’origine de leur inspiration. Découvrez des artistes de Maurice dans les domaines suivants :
- Littérature – Les thèmes récurrents chez les auteurs contemporains à Maurice sont la recherche de l’identité, l’exil et la mentalité des mauriciens à diverses époques. La littérature sur l’ile Maurice est principalement francophone, mais de plus en plus d’auteurs écrivent en mauricien, c’est-à-dire en créole. Les auteurs anglophones, de bhojpuri et d’hindi sont peu nombreux mais produisent des œuvres aussi méritantes.la musique, l’architecture, la peinture et la photographie.
- Peinture – Dès l’époque coloniale, les paysages d’île maurice, la nature (le dodo, les plantes,..), les scènes de vie autour des colonies furent peints par plusieurs artistes. Plus tard, d’autres peintres mauriciens comme Malcolm de Chazal dont les travaux sont reconnus à l’échelle international adoptèrent une approche plus avant-gardiste de la peinture.
- La photographie est un domaine qui s’est tout récemment développé. Quelques photographes se font ainsi remarquer en capturant l’authenticité des divers aspects de la vie à Maurice.
- Architecture – L’île Maurice a hérité d’une architecture coloniale du temps de l’occupation française et anglaise. Outre les belles maisons coloniales dont il reste quelques vestiges, des édifices en pierres de la capitale Port Louis et dans d’autres villes et villages témoignent de cet héritage.
- La musique traditionnelle du pays est sans conteste le séga. Cette musique est née au temps de l’esclavage où elle était un exutoire pour les esclaves déracinés de leurs pays. Aujourd’hui, les artistes ont des influences diverses venant de courants musicaux différents comme le raggea qui donne le segae à Maurice.
La littérature Mauricienne
Certains auteurs mauriciens comme Malcolm de Chazal ou encore Marcel Cabon ont marqué l’histoire de la littérature à Maurice par leurs œuvres qui parlent de l’identité mauricienne. Aujourd’hui, la littérature mauricienne a su garder sa vitalité ; on l’a vu à travers l’actualité durant ces dernières années. L’île Maurice était plusieurs fois à l’honneur lors de sacrements d’auteurs mauriciens. A titre d’exemple, le prix du concours Radio France du livre de l’océan Indien 2000 fut décerné à l’auteur mauricienne Shenaz Patel pour son roman « Portrait Chamarel ». Ce même roman avait déjà obtenu en 1999 le prix Jean Fanchette- roman.
Toutefois les auteurs mauriciens se plaignent du manque de reconnaissance de leurs œuvres ; il est très difficile de se faire publier à Maurice, tel est la déclaration de nombreux écrivains de l’ile. Avec le manque de logistique bien établie, il est difficile de voir l’émergence de nouveaux talents dans le milieu littéraire. Les maisons d’édition sont pourvues de petits moyens et ne peuvent promouvoir les auteurs dans d’autres pays. Comme le fait ressortir le directeur de Grand Océan, maison d’édition mauricienne, la solution à ce problème résiderait peut être dans une stratégie régionale, une alliance entre les petites maisons d’édition pour pouvoir mieux promouvoir les écrivains mauriciens.
Une bonne manière de faire publier son œuvre sur l’île Maurice est sans doute de se faire remarquer lors d’un concours littéraire où le manuscrit primé est publié.
Les classiques : Marcel Cabon et Malcolm de Chazal
Les auteurs considérés comme classiques dans la littérature mauricienne sont entre autres Marcel Cabon et Malcolm de Chazal. Cabon est surtout très connu pour son roman « Namasté » qui met en valeur la société pluri culturelle de Maurice qui fait aussi face à des difficultés avant de pouvoir transcender ses préjugés pour atteindre une certaine harmonie. Il mettait en valeur la littérature francophone venu de l’Océan Indien, tel que les œuvres de Sengor ou de Flavien Ranaivo. Il avait une prédilection pour les écrivains universels, portes parole du peuple comme Dickens, Victor Hugo ou encore Hector Malot.
Cabon s’engageait dans la vie politique du pays, et prêchait la réconciliation, le rassemblement des classes de la population. Ainsi parla-t-il lorsqu’il fut interviewé sur la chance de se faire publier :
Même l’Académie mauricienne n’a pu obtenir de l’aide, ni de l’Etat ni de personne, pour la publication des œuvres de nos écrivains, mais ici elle est à blâmer, car elle serait sans doute arrivée à ses fins si elle avait élargi ses cadres pour inclure tous les meilleurs écrivains mauriciens qu’elle que soit la langue qu’ils utilisent.
Cabon appréciait aussi l’inter culturalité, le mariage des culture; quoi de plus naturel dans un pays tel que le nôtre. Des auteurs comme Hazareesingh et d’autres auteurs indo mauriciens démontraient déjà cette particularité qui fait la richesse de la littérature. Son roman « Namasté » illustrera cette recherche d’inter culturalité. Ainsi, il écrivit sur la fête de divali ; « La vieille Inde de Krishna et de Radha, de Rama et de Sita enseigne au monde que la poésie est l’essence première de toutes choses, l’eau de régénérescence. Il aimait aussi les vieux contes en créole qui se racontaient comme « Tention Caïman » et croyait en la valeur culturelle de ce folklore. Malcolm de Chazal, est surtout connu pour avoir transcendé les tabous et préjugés de la culture mauricienne de son époque pour pouvoir écrire librement, avec un style décidemment avant-gardiste, parfois mystique et surtout philosophique :
Le jour où l’homme a perdu sa poésie, il a perdu Dieu.
Jean Marie Le Clézio
Il vit en France mais se dit nourrit de légendes et de la culture mauricienne. Il a reçut le prix Renaudot pour son roman «Le Procès Verbal » à l’âge de 23 ans en 1963, on lui doit entre autres « Voyages à Rodrigues », « Printemps et Autres Saisons », « Mondo et Autres Histoires » et « Le chercheur D’or et la Quarantaine ». Ses livres ont été primés plusieurs fois en France et ont été traduit dans plusieurs langues. Autre œuvre du même auteur, « Dodo l’enfant », une nouvelle éditée dans la collection Maurice.
Ananda Devi, la féminité dans la littérature mauricienne
Elle fut très tôt remarquée. Ses œuvres traitent surtout de la condition féminine sur l’ile maurice. On lui doit entre autres, le recueil « Le poids des êtres », « Rue de la Poudrière », « Le voile de Draupadi », « Moi, l’interdite » pour lequel elle reçut le prix Radio France en 2001, « Pagli », et tout dernièrement « Soupir ». Elle fut parmi les finalistes du prix Renaudot en France pour ce roman « Soupir ». L’histoire se déroule dans un village de Rodrigues nommé soupir ; vivant dans la misère, ses habitants rêvent d’une vie meilleure. Ils veulent cultiver du gandia sur une colline. Arrivés sur la colline, les villageois se trouvent confrontés à leur propre image, à ce qu’ils ont oublié, à leurs délires. Interviewée à ce sujet, l’auteur déclara « le prix n’est pas un aboutissement mais une grande reconnaissance du monde littéraire.
C’est un cadeau précieux qui se reflète sur le renouveau de la littérature mauricienne. » et d’ajouter que « il existe maintenant une voix neuve de l’Océan Indien et de l’Afrique au cœur de la littérature. » Le Prix Renaudot qui fut créé en 1926, a récompensé 73 ouvrages littéraires dont « Le procès-verbal » de Jean Marie Le Clézio.
Barlen Pyamootoo
L’auteur est devenu une figure incontournable de la littérature en langue française. Auteur des romans « Bénarès » et « Le tour de Babylone » qui est en faite la réédition d’un livre jusqu’ici ignoré, il est surtout directeur d’une maison d’édition mauricienne, AlmA, qui tente de donner enfin la place qu’elle mérite à la littérature mauricienne. Cette maison d’édition a lancé des livres tels « Polyte » et « La Bec-Bouloire » d’Auguste Esnouf ou encore « La poupée de chair » d’Arthur Martial.
Arthur Martial
Né en 1899 sur une propriété sucrière d’Alma, Arthur Martial y passera une grande partie de sa vie. Cet auteur observera la vie des camps, et traitera dans ses œuvres de l’incompréhension qui règne entre les propriétaires des plantations et leurs laboureurs. En outre, il démontre une vraie passion pour la langue française et voue une admiration quasi religieuse à la France. Il fut révolté par l’armistice signé le 18 juin 1940 par le maréchal Pétain. Il fréquente très tôt le Cercle littéraire de Port-Louis. Il est l’un des collaborateurs de réguliers de L’ « Essor », organe du cercle, et fait paraître sous le pseudonyme de Pierre Nohel, des critiques, opinions et chroniques dans le journal du pays, « Le mauricien ».
Ses premières publications littéraires sont des contes, « Il était une fois » et « À l’ombre du vieux moulin ». Son premier roman, « La poupée de chair », sera édité en 1931 à Maurice, puis chez Eugène Figuière, à Paris, en 1933, augmenté d’une préface de l’écrivain Savinien Mérédac. Ses œuvres sont entre autres, « Sphinx de bronze », « Grand Port » et les pièces de théâtre « La pénitente », « Mirages » et « En un acte ». Arthur Martial est décédé à Vacoas en 1951.
Le théâtre et la poésie : Yusuf Kadel, Henri Favory et Dev Virassawmy
Auteur de pièces de théâtre et notamment des œuvres « Septembre Noir » et « Bagdad Blues », il a obtenu le prix Jean Fanchette –théâtre en 1994. Henri Favory et Dev Virassawmy ont marqué les planches du théâtre mauricien.
Ile Maurice – Musique, Peinture et Photographie
Musiques
Le séga est, sur l’île maurice, la musique traditionnelle dé référence. Crée par les esclaves, cette musique se chante en réunion et autour d’un feu. Le séga, tel qu’il se chantait et réunissait des gens autour d’un feu, a survécu au développement du pays et aux changements des modes de vie et aujourd’hui on l’appelle séga typique. Ce type d’événement se pratique souvent, comme à Rivière Noire, village côtier, où les gens du village se réunissent autour d’un feu sur la plage pour boire un coup, pour chanter et danser le séga. Parmi les instruments traditionnels utilisés par les ségatiers, il y a la « ravanne », percussion faite à partir de peau de chèvre et qui produit un son chaleureux et entraînant ; le « triangle », et la « maravane », boîte en fer blanc contenant des graines de « collier-cipaye » qui produit un son particulier lorsqu’on le secoue.
L’emblème du séga : Ti Frère
Une figure emblématique du séga mauricien fut « Ti Frère », ce vieil homme à la voix rauque et espiègle, au regard vif et portant inconditionnellement son chapeau « la paille » a bercé tous les mauriciens avec ses mélodies « Rosetta », « Papidou » ou « Anita ». Il reste une inspiration musicale pour beaucoup.
Le séga a en effet beaucoup évolué, d’une part pour prendre une forme plus commerciale, tel celui chanté dans les hôtels, et d’autre part pour effectuer des rencontres musicales. Le « segea » fut une rencontre entre le séga et le ragea de Bob Marley. De nouveaux métissages sont aussi apparus de l’adjonction de nouveaux instruments pour chanter le séga, comme le tabla et le sitar de L’Inde où encore la guitare électrique et des percussions Européens.
Quelques chanteurs actuel – Sandra Mayotte, Négro pou la vie, Cassiya, Menwar ; Le sagaï est un rythme qui remet le séga typique au goût du jour.
La photographie
Sur l’ile Maurice la photo a pendant longtemps signifié cliché de plage paradisiaque, étales riches en couleurs du marché central avec le but de vendre Maurice comme une destination touristique. Aujourd’hui émergent des photographes avec une vision différente, celle consistant à photographier les gens et les paysages de Maurice de façon à montrer un visage plus authentique du pays. Le musée de la photographie, rue du Vieux Conseil à Port Louis, expose des photos historiques retraçant les grands évènements qu’a connu le pays, comme son accession à l’indépendance.
La peinture
Le développement des beaux arts à Maurice a connu de nombreuses étapes. Au XIXème siècle, G. André Dacotter écrit que l’art était l’expression d’une société où les prestiges culturels étaient à la mode. Les dessinateurs de portrait et de paysages étaient alors très communs. Henri de Sidaner dont les peintures sont exposées à l’institut de Maurice fut un peintre de portrait :
- Hervé Masson – A ouvert la voie à un art moins pictural et moins traditionnel.
- Malcolm de Chazal – Fut très connu pour ses gouaches
- Serge constantin – Fut très connu pour ses décors de scène et ses peintures.
Architecture Mauricienne
Vous trouverez sur L’île Maurice, lors de votre voyage, une architecture coloniale issu des colonisateurs anglais et français. Les premiers édifices érigés par Mahé de Labourdonnais ont nécessité le savoir-faire des artisans du Pondichéry (Inde). On fit donc venir des maçons, des charpentiers, des ferblantiers et d’autres artisans pour travailler à la construction de certains bâtiments de la capitale, comme la Government House située sur la Place D’Armes de Port Louis, bâtie au XVIII siècle sur une initiative des gouverneurs Maupin et Labourdonnais et dont la construction fut achevée par le gouverneur Decaen en 1807. Ce bâtiment est le lieu où siège aujourd’hui l’assemblée Nationale du pays.
Les maisons coloniales évoquent un style de vie maintenant révolu. Toute en bois, elle est munie d’une varangue, sorte de hall d’entrée, qui occupe la plupart du temps le devant d’une maison. Un des plus beaux exemples de maison coloniale est la maison Eureka, située à Moka. Au milieu d’un immense jardin, cette maison a été rénovée et est désormais ouverte au publique.
Les maisons coloniales étaient certes nombreuses jusqu’au XIX siècle et au début du XX siècle, mais elles furent toutes détruites par les cyclones violents qu’a connu l’île durant ces siècles. On retiendra les dégâts causés par les cyclones Carol, Féringa et autres aux maisons coloniales comme aux demeures précaires des laboureurs, faites de feuilles de tôle et de briques posées sur le toit, et qui décoraient joliment les champs de cannes. Dès cette période on voulut sacrifier la beauté des maisons coloniales pour des mûrs de béton, plus rassurant pour les mauriciens.
Autre héritage architectural, la Cathédrale Saint Louis à Port Louis. Achevée en 1933, on a essayé de reproduire l’atmosphère de Notre Dame de Paris ; ainsi la façade est sombre et des croix celtiques ornent les corniches des tours dont la structure a été faite pour absorber le maximum de lumière. Les lieux de culte pour les différentes ethnies de l’île Mauricienne sont eux aussi de petits chefs d’œuvres d’architecture ; tels les Mosquées, les Temples tamouls et hindous, les Pagodes, que l’on peut voir à tous coins de l’île.
Réserves naturelles sur l’ile Maurice
A l’image de la réserve de la Rivière Noire, les réserves naturelles sur l’ile Maurice sur les flancs de montagnes sont luxuriantes et hébergent de bien prestigieux occupants ; espèces indigènes d’arbres et de buissons.
L’île Ronde est un vrai sanctuaire botanique et la préservation de ses espèces d’arbres et d’insectes indigènes est assurée par le fait qu’il n’y a pas eu d’introduction d’animaux et d’arbres exotiques sur cette île. On compte parmi sa population d’arbres endémiques les derniers individus du « Palmier Savanna » que l’on trouvait en abondance auparavant dans les plaines du nord de l’île. Certains récits de voyageurs décrivent l’île Ronde comme une montagne surmontée d’une magnifique forêt d’arbres de bois dur. Malheureusement, la vue de l’île Ronde n’est plus aussi luxuriante qu’elle aurait pu paraître aux voyageurs du 18ème siècle. Aujourd’hui, l’île est peuplée d’une végétation constituée principalement de lataniers et de « screw pine ».
En 1980, des nurseries de plantes ont été ouvertes dans un élan de sauvetage des arbres qui sont presque tous menacés dans une île mauricienne déjà surpeuplée et où la déforestation aurait fait disparaître presque la totalité des forêts. Des scientifiques y travaillent à fin de sauvegarder les espèces indigènes. Les arbres qui sont en nurseries sont issus d’une liste prioritaire qui prend en compte la rareté de la plante elle-même et la faisabilité de sa réinsertion
Il y a en tout 12,000 hectares de forêts à Maurice et les espèces d’arbres les plus répandues sont le sapin qui couvre 64% de cette superficie et d’autres arbustes de bois moins dur qui couvrent 15 % de cette superficie. L ’eucalyptus et le Casuarina couvrent 16 % de cette superficie et le reste des arbres incluant des espèces rares couvre seulement 7%.
Voici les arbres faisant l’objet de cette opération de réimplantation ;
- Etymologie ; Dombeya mauritiana
Famille ; Sterculiaceas
Nombre d’individus ; Il n’existe qu’une seule plante à Magenta et à Lowland - Etymologie ; Olax psittacorum
Famille ; psittacoraceae
Nombre d’individus ; Il n’existe qu’une seule plante à Native Force - Etymologie ; Albizzia vaughanii
Famille ; Laguminacée
Nombre d’individus ; On peut trouver un spécimen à Tamarin - Etymologie ; Badula reticulata
Famille ; Myrsinaceae
Nombre d’individus ; On peut trouver un spécimen à Macchabée - Etymologie ; Tambourissa tetragona
Famille ; Moniniaceae
Nombre d’individus ; Il existe un seul individu à Macchabée - Etymologie ; Claoxylon linostacys Var linnostachys
Famille ; Euphorbiaceae
Nombre d’individus ; On peut 2 spécimens à Perrier - Etymologie ; Chionanthus boutonii
Famille ; Oleaceae
Nombre d’individus ; On peut trouver deux individus à Perrier - Etymologie ; Hibiscus fragilis
Famille ; Malvaceae
Nombre d’individus ; On peut trouver 2 individus à Corps de Garde - Etymologie ; Tambourrissia cocottensis
Famille ; Monimiaceae
Nombre d’individus ; Il existe 5 spécimens à Mont Cocotte - Etymologie ; Cylindrocline commersonii
Famille ; Compositae
Nombre d’individus ; Il existe une petite population d’environ 10 individus sur la montagne du Pouce. - 11. Etymologie ; Elaeocarpus bojeri
Famille ; Elaeocarpaceae
Nombre d’individus ; Il existe une petite population à Grand Bassin - Etymologie ; Croton Vaughanii
Famille ; Euphorbiaceae
Nombre d’individus ; Il existe une petite population à Perrier - Etymologie ; Embellia micrantha
Famille ; Myrsinaceae
Nombre d’individus ; Il existe seulement 2 individus à Macchabée - Etymologie ; Faujasia reticulata
Famille ; Myrsinaceae
Nombre d’individus ; C’est une plante très rare, et il n’existe qu’un seul spécimen à Machabée - Etymologie ; Diospyros hemiteles
Famille ; Ebenaceae
Nombre d’individus ; Il existe quelques individus dans la réserve de la Rivière Noire - Etymologie ; Xylopia amplexicaulis
Famille ; Annonacea
Nombre d’individus ; C’est une plante très rare et on peut trouver un ou deux spécimens à Perrier et à Bel Ombre. - Etymologie ; Dryptetes caustica
Famille ; Euphorbiacea
Nombre d’individus ; On crut pendant longtemps que l’espèce avait disparut avant la découverte d’une petite population à Magenta - Etymologie ; Tetrataxis salicifolia
Famille ; Lythraceae
Nombre d’individus ; Il existe deux petites populations dont une à Cascades et l’autre à la Réserve de Rivière Noire - Etymologie ; Gaertnera longifolia
Famille ; Rubiaceae
Nombre d’individus ; C’est une espèce très rare et il existe quelques individus à Perrier et à Macchabée - Etymologie ; Trochetia boutoniana
Famille ; Sterculiaceae
Nombre d’individus ; Il n’existe que quelques individus de l’espèce dont l’un se trouve au Jardin de Pamplemousses
Réserve naturelle de la Rivière Noire
Située sur les flancs de montagne, la réserve de la Rivière Noire, est le site d’une des plus rares forêts du monde. Il abrite plus de 150 variétés de plantes et neuf espèces d’oiseaux qu’on ne trouve que sur l’île Maurice. Cette réserve protège ces espèces vivantes, tout en aidant les visiteurs à profiter des paysages. Ce parc naturel représentant 30,5% de la superficie de l’île, est situé au sud-ouest et s’étend sur 6 574 hectares. On peut y trouver des variétés uniques de plantes telles le Bois de Natte ainsi que des oiseaux endémiques comme le Pigeon des Mares et la Crécerelle indigène. Des volcans, maintenant éteints, ont créé ce paysage. Ensuite, pendant des millions d’années, l’eau a sculpté les falaises et les gorges.
Même de nos jours, la pluviosité, qui varie de 1000 mm dans la vallée à 4000 mm sur les sommets, détermine la composition de la végétation qui croît en chaque région. Plus de 50 Km de sentiers permettent de découvrir le paysage, les plantes et animaux du parc. Les principaux sont :
- Perrier (1.5 hectares)
- Macchabée (3.611 hectares) ; A 7 Km aller / retour de Pétrin, cette piste en boucle vous fait connaître la meilleure partie de la forêt tropicale mauricienne. Des vues spectaculaires s’offrent sur cette piste.
- Parakeet (6 Km de Plaine Champagne au Visitor Centre) ; C’est un sentier en pente pour les randonneurs avides d’aventure. Ce sentier va de Plaine Champagne à la région des Gorges. Le parcours des sentiers de Parakeet et de Macchabée fait une boucle de 15 Km.
- Bassin Blanc (4 Km aller/ retour de la limite de la route Les Mares) ; Cette région est plus connue pour son lac sacré, le Ganga Talao, blotti dans un cône volcanique et constituant un refuge pour les oiseaux indigènes rares de la forêt environnante. Vous pouvez presque y accéder en voiture en passant par Chemin Grenier dans le sud.
- Savanne (6 Km aller/ retour de la limite de la route Les Mares) ; Forêt tropicale humide. Un prolongement quelque peu ardu de ce sentier mène à la région retirée de Combo.
- Bel Ombre (12 Km aller/ retour de Plaine Champagne) ; Quoique la pente soit douce, le changement total d’altitude (400 m) constitue un défi. Les basses régions forment une excellente forêt tropicale où des oiseaux et des chauves-souris indigènes peuvent être aperçus.
- L’île Ronde (168.84 hectares) ; L’île Ronde est un vrai sanctuaire botanique et la préservation de ses espèces d’arbres et d’insectes indigènes est assurée par le fait qu’il n’y a pas eu d’introduction d’animaux et d’arbres exotiques sur cette île.
On compte parmi sa population d’arbres endémiques les derniers individus du « Palmier Savanna » que l’on trouvait en abondance auparavant dans les plaines du nord de l’île. Certains récits de voyageurs décrivent l’île Ronde comme une montagne surmontée d’une magnifique forêt d’arbres de bois dur. Malheureusement, la vue de l’île Ronde n’est plus aussi luxuriante qu’elle aurait pu paraître aux voyageurs du 18ème siècle. Aujourd’hui, elle est peuplée d’une végétation constituée principalement de lataniers et de « screw pine ».
En 1980, des nurseries de plantes ont été ouvertes dans un élan de sauvetage des arbres qui sont presque tous menacés dans une île déjà surpeuplée et où la déforestation aurait fait disparaître presque la totalité des forêts. Des scientifiques y travaillent à fin de sauvegarder les espèces indigènes. Les arbres qui sont en nurseries sont issus d’une liste prioritaire qui prend en compte la rareté de la plante elle-même et la faisabilité de sa réinsertion
Il y a en tout 12,000 hectares de forêts à Maurice et les espèces d’arbres les plus répandues sont le sapin qui couvre 64% de cette superficie et d’autres arbustes de bois moins dur qui couvrent 15 % de cette superficie. L ’eucalyptus et le Casuarina couvrent 16 % de cette superficie et le reste des arbres incluant des espèces rares couvre seulement 7%.
Ile-aux-Aigrettes (24.69 hectares) ; Véritable sanctuaire d’espèces menacées, les îlots qui entourent l’île jouent un rôle décisif dans la préservation de l’écosystème. Ainsi :
- l’île aux Aigrettes procure un sanctuaire pour les oiseaux exotiques et les migrateurs qui arrivent en été dans la région de l’Océan Indien.
- Ile-aux-serpents (80.66 hectares) ; Sanctuaire d’espèces menacées, les îlots qui entourent l’île jouent un rôle décisif dans la préservation de l’écosystème. L’île aux serpents est surtout très connue pour ses reptiles rares comme le lézard endémique, une variété de scinque ou encore des serpents.
- Les réserves naturelles à Rodrigues : Ile-aux-cocos (14.6 hectares), Ile-aux-sables (84.42 hectares), Anse Quitor (10.34 hectares), Grande Montagne (13.76 hectares) où vous pourrez découvrir des reliefs volcaniques surprenants de Maurice ou encore des cavernes qui abritent des chauve-souris protégées par la loi, notamment des roussettes frugivores.