Puerto est une ville glauque, sans aucun intérêt. Les immeubles d’un étage s’alignent avec au rez-de-chaussée un magasin et au-dessus un logement. Le sol est jonché de poussière rouge qui donne à cette ville un aspect sale. Il n’y avait rien à faire à part me renseigner concernant le départ des bus pour visiter le côté argentins des chutes d’Iguazu.
Les chutes d’Iguazu
Le septième jour, de bonne heure, je me levais, prenait mon petit-déjeuner à l’auberge avant d’aller prendre un bus au terminal par lequel j’étais arrivé la veille et qui se trouvait en face de mon auberge.
Après 20 minutes de bus, nous sommes enfin arrivés aux chutes. J’entrais dans le parc après avoir acheté mon ticket et là je décidais de partir à pied même si un train était disponible pour se rapprocher des chutes.
Les chutes vues du dessus
Après quelques minutes de marche je découvris les chutes d’Iguazu. Spectaculaires. L’eau tombait de plusieurs dizaines de mètres en deux fois. Le chemin ou j’étais se trouvait au-dessus des chutes, ce qui nous donnait un panorama sur les chutes les plus éloignées tout en nous permettant de voir l’eau arriver et tomber dans les chutes se trouvant sous nos pieds.
Les chutes vues du dessous
Après ce premier sentier, je rebroussais chemin pour en prendre un second qui lui, descendait au pied des chutes. Nous n’étions plus au-dessus mais en dessous. D’ailleurs, au bout de ce chemin nous pouvions nous approcher tellement près d’une chute que rester sec se révéla être mission impossible.
Au détour d’un chemin, on pouvait croiser des koatis, animaux voisins du raton-laveur. Ils venaient quémander à manger…
La Garganta del diablo
Une fois ce chemin terminé, je retournais à l’entrée des deux chemins où j’avais marché et où se trouvait une gare où les personnes, qui ne souhaitait pas marcher entre l’entrée du parc et l’entrée des deux chemins, arrivaient. Outre de desservir l’entrée du parc, le train allait aussi bien plus haut et loin que le sentier qui surplombait les chutes. Je le pris donc et me retrouva au bord de la rivière en amont des chutes.
Là se trouvaient une passerelle qui enjambait une grande partie de la rivière via des ilots pour mener à la Garganta del Diablo, groupes de chutes en forme de U dont quelques-unes étaient situées au Brésil et qui l’eau tombe de 82m en une seule fois. J’empruntais donc la passerelle, ai eu l’occasion de voir un toucan dans un des arbres d’une île traversée, un caïman sur un morceau de terre en-dessous de la passerelle. Au bout de 10 ou 15 minutes de marches, j’arrivais au-dessus de la Garganta del diablo.
Sous le bruit assourdissant des chutes, j’assistais à un étrange spectacle : j’avais l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds et que l’eau s’engouffrait dans ce trou pour aller on ne sait où. On ne voyait pas la rivière en aval des chutes : la brume générait par la chute de l’eau était telle qu’on ne voyait pas le fond.
Image - Cartes - Photos : chute iguazu photos -