Cinquième et dernier jour à Buenos Aires. Je dois avoir rendu les clefs du dortoir à 11h, ce qui fut fait. A 13h je quittais l’auberge avec mon attirail sur le dos après avoir dit au revoir aux 5 américains. Je vais direction San Telmo au sud du centre. Je finis par m’arrêter dans un restaurant qui sert de la viande grillée. Après avoir mangé quelques empanadas, on m’apporte un bife de lomo (filet de bœuf) dont la taille fait au moins 2 ou trois fois la taille des steaks servis en France, autant dire qu’en sortant de table je n’ai plus faim !
Carnet de voyage à San telmo – Buenos Aires
L’après-midi je me promène dans le quartier, tombe sur une place, la plaza Dorrego, me faisant à la place du Tertre à Montmartre et où j’ai pu assister à un spectacle de tango. Je marche, le quartier est très sympathiques avec ses immeubles de style espagnol du XVIIIe au du XIXe siècle avec leurs patios, leurs balcons… L’ambiance du quartier me fait clairement penser à Montmartre.
Le long de la rue principale du quartier, la calle Defensa, on trouve des marchands de souvenir, d’objets artisanaux, des Ray Ban 100% contrefaçon… Je me retrouve finalement au centre, Plaza de Mayo et décide de retourner vers l’est du côté de la Plaza del Congreso, et là c’est le drame : je me fais voler toutes mes affaires. Et par une ruse que je connaissais en plus ! Marchant sous des arbres, mon sac à dos sur le dos, je reçois sur les vêtements un liquide visqueux et pense que c’est un oiseau qui me fait dessus.
La sécurité en Amerique du Sud de Buenos Aires à San telmo
J’enlève mon sac afin de sortir un mouchoir et là j’ai une dame qui s’avance vers moi en m’en tendant un. Un homme s’avance aussi vers moi. Tous deux se mettent à m’aider après avoir mis mon sac quelques mètres plus loin, dans le but soi-disant d’éviter qu’un autre oiseau fasse dessus. Je suis positionné d’une telle manière avec la femme derrière moi et l’homme devant que je ne voyais pas mon sac. Après qu’ils aient finis d’essuyer mes vêtements, je me retourne et je m’aperçois que mon sac a disparu.
Je me mets à courir partout pour le retrouver et pendant ce temps les deux personnes qui m’avaient aidé et qui, vous l’aurez compris, étaient des complices avaient disparus… Il ne me restait que mes papiers, mes cartes bancaires, un peu d’argent, mon appareil photo dans ma poche (le chargeur en revanche était dans le sac…) et mon guide du routard dans ma main. J’avais donc le plus important.
Ayant un bus à prendre pour Puerto Iguazu trois heures plus tard, et étant bien conscient que je ne reverrai pas mon sac, j’ai décidé de ne pas aller voir la police et de racheter quelques affaires. Sauf qu’on était dimanche et que les magasins ouverts ne courraient pas les rues… J’achetai donc sur l’avenue Florida, l’une des avenues les plus chères de la ville…
Je finis par me rendre au terminal de bus, station retiro du métro, et suis parti le soir même vers le nord et la frontière brésilienne pour Puerto Iguazu ( Iguaçu, Iguaciu) où j’arriverai le lendemain en début d’après-midi.
Voir article sur la sécurité lorsqu’qon voyage en Amerique du Sud