Le processus d’élaboration d’une perle noire de Polynésie, et des perles en général est très complexe : des plongeurs professionnels sont chargés d’installer les lignes d’élevage et d’immerger les bourriches (paniers métalliques contenant les huîtres greffées) dans le lagon, suspendues en chapelets, puis de les inspecter régulièrement.
En Polynésie, en principe, seuls les plongeurs professionnels employés par ces concessions maritimes peuvent approcher de près les installations sous-marines. Mais plusieurs centres de plongée ont négocié des accords et font découvrir cette ambiance à des plongeurs-touristes, pour qui cette expérience, pour le moins inhabituelle, est inoubliable.
Le spectacle de ces dizaines de bourriches flottant entre deux eaux et se détachant sous la surface en contre-jour, est extraordinaire et constitue un spectacle à part entière. Il suffit de se tenir à distance et d’éviter tout contact avec les paniers métalliques. La profondeur est très variable – de quelques mètres à quelques dizaines de mètres.
L’élevage systématique d’huîtres pour la production de perles date des années 60-70. Auparavant, elle étaient recherchées pour les besoins de l’industrie boutonnière. Car la Polynésie possède un environnement idéal pour la culture d’huîtres perlières. Les lagons, aux eaux régulièrement renouvelées, sont propices à leur développement.
Les principaux centres producteurs sont situés dans trois archipels : les îles de la Société (essentiellement Tahaa, Raiatea, Maupiti et Huahine), les atolls des Tuamotu (principalement Takapoto, Takaroa, Fakarava, Ahe, Arutua et Makemo) et les îles des Gambier (Mangareva).
Leurs lagons, constellés de fermes perlières sur pilotis, ont des airs de cités lacustres. La taille des exploitations varie d’une ou deux personnes à plus de 80 pour les stations industrielles.
Les perles polynésiennes
Perles noires et grises en Polynésie
Ferme perlière en Polynésie – La greffe de perle noire