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Haute Egypte
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Zoo de Beauval
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Temples, Pyramides et mystères : la Haute Egypte est une destination touristique prisés par tous les voyageurs en quête d’histoire et de civilisation perdue.

Assouan
Assouan

Lieux d’intérêt et touristiques en Egypte

Considérée comme la plus belle ville du Nil, Assouan est un lieu privilégié. Ici se rencontrent des siècles d’histoire, un fleuve légendaire et un désert immense. La ville est le point de départ de toutes les croisières sur le lac Nasser voguant à destination d’Abou Simbel ou descendant le Nil en direction des temples de Louxor.
Assouan.

Située à l’emplacement de la première cataracte, barrière naturelle infranchissable pour leurs bateaux, Assouan était la dernière frontière des Egyptiens, la dernière trace de civilisation avant la Nubie, ce pays vide, aride, peuplé de tribus rebelles. Aujourd’hui encore, Assouan reste empreinte de cette ambiance, de ce mystère que possède toute ville posée au carrefour du temps et au milieu de nulle part. …

Assouan Egypte

A Assouan, une promenade en felouque est le seul moyen de visiter certains site tel que l’île aux fleurs (magnifique jardin botanique), et l’île Eléphantine avec, entre, autre, la Caverne d’Hapy et les tombeaux des princes d’Eléphantine (en très mauvais état). A voir aussi, sur la rive occidentale, les villages nubiens, le mausolée d’Agha Khan, le monastère de Saint-Siméon, à aller voir à dos de dromadaire.

Presque toujours en option le temple d’Abou Simbel, situé à 300 km d’Assouan, un joyau sauvé par l’Unesco dans les années 60 et composé de deux temples à voir absolument. N’oubliez pas de vous promener dans les marchés, car de bonnes affaires vous y attendent : or, scupltures, cotonades, papyrus. Si vous savez y faire, vous pourrez faire le plein de cadeaux qui raviront vos amis et vous même.

Le temple de Philae

A l’arrivée à Assouan, on ne manquera pas la visite du temple d’Isis, situé sur la petite île de Philae. Sauvé des eaux par l’Unesco, c’est là que la déesse du lieu retrouva le cur d’Osiris, son frère et défunt époux, jeté en mille morceaux dans le Nil par son frère Seth. Le site est un enchantement et en se promenant entre les pierres gorgées de soleil, on comprend pourquoi on l’appelle  » la perle de l’Egypte « . A Assouan, vous pourrez également admirer l’obélisque inachevé à cause d’une fêlure dans la pierre. Long de 42 mètres, celui-ci est couché dans la carrière.

Abu Simbel, à trois cents kilomètres d’Assouan, surplombe le lac Nasser. Le site est composé de deux temples : le grand temple, dédié aux dieux Amon, Harmakhis, Path et Ramsès II et le temple d’Hathor, consacré à Néfertari. Le premier, face au lac Nasser, est composé de quatre colosses immenses représentant Ramsès II.

Comme le temple de Philae, Abou Simbel fut sauvé des eaux par l’Unesco. L’opération pour déplacer les monuments fut complexe car ceux-ci étaient creusés dans la montagne. On a donc découpé le roc pour pouvoir les déplacer et les remonter à soixante cinq mètres au-dessus de l’emplacement initial.

Karnak temple
Karnak temple

Pyramides et temples à visiter en Egypte

Le temple de karnac Egypte

Sur la rive droite du Nil, à deux kilomètres au nord de Louxor, Karnac, est l’un des plus intéressants – et des plus complexes – sites archéologiques d’Egypte. Le temple, construit à la gloire d’Amon, divinité locale sous le Nouvel Empire (1550-1070 av J.C.), était autrefois relié au Nil par une allée de sphinx à la tête de bélier, animal sacré du dieu.

De taille impressionnante (1,5 km de long sur 700 mètres de large), Karnac resta longtemps un chantier permanent tant les pharaons successifs rivalisèrent d’ingéniosité pour construire des édifices à la gloire du dieu Amon. Certains voulant effacer toute trace de leurs prédécesseurs allèrent même jusqu’à marteler des scènes les représentants ou effacer leur cartouche pour s’approprier un monument. Ramsès II a été l’un des pharaons les plus actifs en la matière. A Karnac, livre ouvert sur le passé, chaque pierre révèle une histoire. Les exploits militaires des différents maîtres des lieux sont par exemple relatés à travers les dessins figurant sur les édifices et les pylônes.
La découverte de la salle hypostyle, quant à elle, culmine la visite. C’est une véritable forêt de pierre qui se dresse, avec ses cent trente quatre colonnes s’élevant vers le ciel, ses parois et ses fûts colorés racontant les rites religieux et les rayons de soleil caressant ses fresques. L’enchantement est total et laisse libre court aux rêveries.

Enfin, le soir venu, vous pourrez assister au spectacle de son et lumière qui se déroule près du lac sacré et du scarabée géant, consacré au dieu solaire Rê.

Le temple de Louxor

Situé au coeur de la ville du même nom et bordant le Nil, il était dédié à l’épouse du dieu Amon, la déesse Mout. Considéré comme une annexe de Karnac, il ne servait qu’une fois l’an lors de la fête de l’Opet pour célébrer la nouvelle année. A l’entrée du temple, se dressent deux statues colossales en granit représentant Ramsès II assis. C’est d’ailleurs ce pharaon qui fit construire les deux obélisques d’origine, précédant le premier pylône. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’un, car le deuxième a été offert par Mohamed Ali à la France en 1831 pour ensuite être érigé place de la Concorde à Paris. Le temple de Louxor a pour particularité d’être surplombé d’une petite mosquée construite au XIIème siècle alors que le site était encore enseveli sous le sable.

Sur la rive gauche du Nil, vous pourrez visiter la Vallée des Rois, des reines et des artisans. C’est là que les pharaons de la XVIIIème dynastie choisirent de faire construire leur tombeau dans les hautes falaises calcaires pour se prémunir des pillages (qui ne sont pas sans rappeler la forme des pyramides antérieures). Les deux colosses de Memnon, gigantesques statues de pierre, sont aujourd’hui les gardiens des nécropoles. Lorsqu’on pénètre dans ces tombeaux, ô combien sacrés, on ne peut être que subjugué face à l’état incroyable de conservation des peintures murales qui racontent le voyage du défunt dans l’au-delà. Les reines, les nobles et les artisans ne sont pas non plus en reste puisque eux aussi possèdent leur somptueuses vallées que l’on se doit tout autant de visiter mais attention, les tombes ne sont pas toutes ouvertes au public car elles sont restaurées en alternance.

Près des nécropoles thébaines, se dresse le temple d’Hatchepsout, la seule femme pharaon. Creusé dans la roche, le sanctuaire se caractérise par une rampe d’accès, construction unique dans l’art égyptien.

Le temple d’Esna

En suivant le Nil vers Assouan, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Louxor se trouve le temple d’Esna, construit à l’époque gréco-romaine. Dédié au dieu bélier Khnoum, le bâtiment est enfoui dans une fosse de 9 mètres de profondeur due l’accumulation des sédiments au fil des siècles. Le principal attrait de ce temple réside dans la salle hypostyle. Au passage de l’écluse d’Esna une légion de petites barques prendra d’assaut votre bateau.

Plus au sud, le temple d’Edfou est situé à une centaine de kilomètres de Louxor. C’est le mieux conservé de toute l’Egypte et est, après Karnac, le deuxième de par sa taille. Il aura fallu près de deux siècles pour achever la construction du temple. Avant même de pénétrer dans les lieux, on est saisi par la beauté des deux faucons de granit noir qui encadrent la porte du premier pylône et qui symbolisent le dieu Horus à qui le temple est dédié. Au fur et à mesure que l’on s’avance dans le sanctuaire, les pièces deviennent de plus en plus petites et l’obscurité se fait plus intense. On découvre ainsi la bibliothèque, la salle des offrandes, différentes chambres de culte La découverte du petit autel accueillant la barque d’Horus intensifie le sentiment du sacré éprouvé tout au long de la visite du temple d’Edfou .

Le temple de Kom Ombo

A quarante cinq kilomètres d’Assouan, le temple de Kom Ombo se dresse au bord du Nil. En fait, il s’agit deux temples qui se côtoient : celui dédié au dieu crocodile Sobeck et celui consacré à Haroeris (Horus). Toutefois, ces deux divinités cohabitaient de bon gré puisque certaines salles sont communes aux deux temples. Celui dédié au dieu Sobeck abrite un puits qui dit-on servait de bassin pour l’élevage des crocodiles sacrés.

Une petite chapelle renferme quelques momies et sarcophages de ces animaux, maîtres des lieux.

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