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Trois ensembles bien distincts constituent l’ensemble de ce territoire -voir carte du Comminges-. Au nord, les coteaux agricoles de Gascogne, aux étroites collines molassiques séparées par des vallées dissymétriques, annoncent les paysages du Gers voisin.
La géographie du Comminges
Au centre du Comminges, les plaines de Rivière et d’Inard, drainées par la Garonne qui franchit à Boussens les dernières rides pyrénéennes avant d’entrer dans le pays toulousain. Au sud, la chaîne des Pyrénées. Dans la bordure septentrionale, ou zone nord-pyrénéenne, le calcaire fortement plissé est à l’origine de massifs karstiques, troués de gouffres, de réseaux souterrains (Cagire, massifs d’Arbas) et d’impressionnantes murailles (Gar).
La zone centrale n’est qu’en partie française puisque l’histoire a voulu que le val d’Aran et le sommet des Pyrénées (pic d’Aneto) soient aujourd’hui espagnols. La crête frontière aligne les «3 000 m», sommets prestigieux, et ports (cols) dont l’altitude, souvent élevée, n’a pas gêné le développement des échanges entre l’Espagne et la France pendant des siècles. Les glaciers du Quaternaire, aux traces bien visibles (cirques glaciaires aux nombreux lacs, vallées, moraines) ont aéré cet ensemble montagneux, permettant des communications faciles.
Le climat commingeois est soumis aux influences océaniques et aux effets du foehn que traduit le «vent d’Espagne», chaud et desséchant. L’automne est la plus belle saison avec sa douceur et ses ciels lumineux.
Dans le Commines, l’hiver, c’est une neige souvent abondante mais aussi capricieuse qui recouvre les Pyrénées.
Les glaciers du Quaternaire, aux traces bien visibles sur la carte du Comminges ci dessous (cirques glaciaires aux nombreux lacs, vallées, moraines) ont aéré cet ensemble montagneux, permettant des communications faciles.
