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Amsterdam Tourisme

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Zoo de Beauval
Zoo de Beauval

La grande expansion urbaine d’Amsterdam au 17ème siècle explique les raisons pour lesquelles la capitale des Pays bas a grandi de manière explosive. La généralisation de Cornelis van Eesteren dans les années trente représenta l’expansion à grande échelle en direction de l’ouest et du sud. Naturellement, le tourisme se développa aussi rapidement.

Photo de la Place du Dam à Amsterdam
Photo de la Place du Dam à Amsterdam

Place du Dam  à Amsterdam

C’est à la place centrale d’Amsterdam que se trouvent l’ancien hôtel de ville – aujourd’hui le palais – et l’église Sainte Catherine, deux des principaux monument historiques de la ville. Le Dam est la jetée qui formait jadis le coeur du port et séparait le bassin exterieur (Damrak) du bassin intérieur (Rokin). C’est ici que le fleuve Amstel se jetait dans l’ancienne mer intérieure Zuiderzee (aujourd’hui l’Ijsselmeer ou lac d’Ijssel).

Côté sud (Nes) s’établit vraisemblablement la première zone d’habitation (seconde moitié du XIII siècle) qui s’étend ensuite des deux cotés de l’embouchure (Kalverstraat). Des deux ports, seules ont été conservées certaines parties situées entre la bourse de Berlage et la gare central, ou plutôt le Muntplein. Elles sont encore facilement reconnaissables, car elles dessinent un axe sur le plan de la ville.

La place a subi de nombreuses modifications au cours de l’histoire, notamment lors de la construction du grand hôtel de ville d’après les plans de Jacob Van Campens (à partir de 1648). L’église gothique et l’édifice profane baroque dominaient une place dont les autres bâtiments ne dépassaient guère deux étages.

A partir du XIXe siècle, mais surtout pendant la deuxième décennie du XXe siècle, la place change fondamentalement d’aspect et voit apparaître (en grande partie) les constructions périphériques d’aujourd’hui. De grands bâtiments d’angle autour des anciens bassins (fermés au même moment) datent de cette époque : le grand magasin De Bijenkorl de J.A. Van Straten (1913), le bâtiment Industria de Foeke Kuipers (1914), le bâtiment Peek en Cloppenburg de A.J. Joling (1915) et l’actuel hôtel Krasnapolsky des frères Van Gendt A. Lzn. (1915).

Un autre élément caractéristique de la place est par ailleurs le monument national, érigé en 1956 par John Raedecker d’après les plans de Jakobus Johannes Pieter Oud, pour commémorer les souffrances de la Seconde Guerre mondiale.

Stopera et Amstel
Stopera et Amstel

Stopera et Amstel

Le « Stopera« , à Amsterdam, rassemble l’hôtel de ville et l’opéra et résout ainsi deux problèmes structurels de la ville.

Les deux bâtiments devaient êtres construits au début du XXe siècle, mais l’opéra n’a jamais été édifié – projet Jan Frederic Staal, Museumplein, 1924 – et l’hôtel de ville – après que l’ancien hôtel de ville eut été transformé en palace sous Napoléon – a été placé temporairement dans la Vieille Ville à la suite de quelques rénovations et aménagements

En 1941, Berghoef et Vegter organisent un concours qui est vraisemblablement gagné par le membre du jury, Marinus Jan Ganpré Molière, dont ils étaient les élèves. Leur projet est destiné au Fredericksplein et présente des similitudes avec les hôtels de ville italiens de la fin du Moyen Age. Le projet n’aboutit pas en raison de la seconde Guerre mondiale, il est cependant remanié en 1961 pour le projet d’hôtel de ville d’Amsterdam. Seul la tour qui prend ses distances par rapport au néogothisme provient de l’ancien projet.

En 1967, un nouveau concours a lieu, gagné par Holzbauer, dont le projet – comparé à celui d’Herman Hertsberger – a toutefois été critiqué parce que l’édifice imaginé était trop luxueux. La transformation de 1972 a également conservé l’entrée monumentale. Le bâtiment (construit entre 1979 et 1988 avec Cees Dam) est composé de plusieurs ailes et d’une grande rotonde qui abrite l’opéra. La façade perforée est faite de briques et de verre. La partie accueillant l’hôtel de ville est mise en valeur par une façade claire

Le marché au puces, Waterlooplein, a lieu quotidiennement sur la place qui entoure le complexe. La partie de la Vieille Ville située derrière l’hôtel de ville a été ainsi redynamisée.

Eglise Sainte Catherine - Amsterdam
Eglise Sainte Catherine – Amsterdam

Sainte Catherine (Nieuwe Kerk)

Eglise gothique, érigée entre la fin du XIVe et la moitié du XVIe siècle, la Nieuwe Kerk Sainte Catherine d’Amsterdam (à l’origine « Onze Lieve Vrouw ») est l’un des plus anciens édifices de la ville. Érigée sous sa forme actuelle entre la fin du XIVe siècle et la moitié du XVIe siècle, elle fait aujourd’hui office d’église nationale (intronisations) et d’espace d’exposition. D’un point de vue stylistique, le bâtiment tient du gothique brabant et du modèle des églises-halles (de la Haye)

A la fin du XIVe siècle, la construction de l’église débute par le chœur. L’édification du transept est elle aussi commencée a cette époque – à l’origine il ne sortait pas de l’alignement du chœur. La sacristie est bâtie entre 1414 et 1418. Dans ces parties du bâtiment, on trouve encore de nombreux ouvrages de maçonnerie en pierre de taille.

Après un incendie survenu en 1421, on poursuit la construction de nefs latérales le long de la nef centrale à partir de 1435. On y trouve encore des couches de pierre de taille et de brique.

Le déambulatoire, les chapelles radiales (jusqu’en 1510) et les chapelles de la nef centrale sont érigées à partir de la moitié du XVe siècle jusqu’au XVIe siècle. Les nefs transversales, dont les terminaisons supérieures sont caractéristiques des débuts de la Renaissance, sont agrandies au XVIe siècle (partie nord 1538-1544).

Après les incendies survenus en 1578 et en 1645, l’église est restaurée à l’époque baroque.

Jacob Van Campen commence en 1646 – en même temps que la construction de l’hôtel de ville voisin – à ériger une façade gothique dotée de tours (construction interrompue en 1652), dont la moitié ouest est supprimée en 1758.

A l’intérieur, l’édifice semble plus vaste que les cathédrales gothique françaises. Les profils courants des piliers en faisceau constituent un éléments caractéristique de cette église, qui a été repris dans l’Oude Kerk et l’ancienne Nieuwezijds Kapel.

La zone du triforium est totalement soumise à la rangée des fenêtres supérieures, ce qui a été rendu possible par la réalisation d’un plafond plat dans la nef latérale.

Les zones élevées du chœur, de la croisée du transept et de la nef centrale sont surmontées de voûtes en berceau de bois, alors que les chapelles, le déambulatoire et les nefs latérales portent une voûte de pierre. Les rôle de contreforts des parties supérieures et doivent êtres les plus stables possible ; la voûte en pierre des parties supérieures aurait inutilement augmenté la charge portée par le sol marécageux.

Les consoles présentent dans le chœur les douze apôtres et dans la nef centrale des prophètes.

Parmi les chapelles du chœur, on portera particulièrement l’attention au nord sur la première – en raison de ses détails flamboyants (vers 1550) – ainsi que sur la chapelle de la Sainte-Croix – en raison de l’usage de formes de la Renaissance (1551-1558). Un portail édifié au niveau de la chapelle à la pointe du chœur suit le modèle des églises à coupole de Nic. Listingh (vers 1700).

La maison du diacre, au nord, adjacent à l’église, comporte un pignon de 1642, surélevé au XVIIIe siècle.

Après les incendies dont l’édifice est victime, l’église doit êtres totalement redécorée. Le mobilier très luxueux, pour un temple protestant, est l’un des plus remarquables des pays-bas.

Van Campen dessine les grandes orgues et le buffet qui n’est terminée qu’en 1670. Les sculptures qui l’orne proviennent de l’atelier d4artus Quellinus, les peintures sont de Jan Gerritsz Van Bronckhorst (1652-1655). Elles représentent l’entrée de David, sa harpe et son sacre.

Cette artiste réalise également les plans de la moitié inférieure du grand vitrail nord du transept, qui représente l’octroi des armes de la ville par Guillaume IV et qui est la seule fenêtre ancienne.

Les stalles et les petites orgues datent de 1650 environ. La remarquable grille du chœur a été créée par Jacob Lutman d’après un modèle fait par son père jean en 1650. La chaire d’Albert Vinckenbrick (1647-1649) s’inspire de celle qui la précédait et est ornée de remarquable sculptures. Elles décrivent les œuvres de la charité. Le grand abat-voix comporte de nombreux détails architectoniques.

Les nombreux tombeaux de l’église constituent un centre d’intérêt en soi. On remarquera principalement celui de l’amiral Michiel de Ruyter (mort en 1676) et du commandeur Jan Van Galen (1655), sculptés par Roumbout Verhulst, ce dernier comportant un relief de Willem de Keyser, inspiré de Quellinus (1654). Les autres tombeaux sont de style classique.

Amsterdam -Centre Ville
Photo – Amsterdam -Centre Ville

Le Centre ville d’Amsterdam

Quartier situé autour de Dam, entre l’Oudezijds et le Nieuwezijds-Voorburgwal (anciens murs de protection), où se trouvait sans doute également le château fort. La ville voit le jour vers 1260 sur les rives de l’Amstel.

En 1481, elle s’agrandit, pour atteindre aujourd’hui Singel.

Le Damrak est l’ancien bassins du port d’Amsterdam. Il est situé devant la digue qui sépare le bassin intérieur (« Rak-In », d’après lequel décrive le nom de la rue Rokin). La dénomination de « dam » (« digue ») s’est maintenue pour la place.

En 1585, on double le domaine fortifié. En 1606, le Jordaan (vraisemblablement du mot « jardin ») y est intégré, alors que l’on commence à aménager les trois canaux radiaux. Les plans de ce projet reviennent à Hendrik J. Staets, l’architecte de la ville qui collabore avec les architectes Justus Danckerts et Hendrik de Keyser.

Ce n’est qu’avec la construction de la gare principale, en 1881, que P.J.H. Cuypers réalise la séparation du centre-ville et du port.

 

Amsterdam - Carte
Amsterdam – Carte
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